Après le mal compris « Les côtelettes », Blier nous revient avec une de ces histoires d’amour et de putes qui ont fait son succès. Mais Blier se répète tant dans les paroles que dans les plans, chacun empruntés tour à tour à « Mon homme » ou « Notre histoire ». Bellucci apporte ce qu’elle peut, c'est-à-dire sa plastique. Campan est à demi convaincant. Quant à Depardieu en maquereau il se parodie lui-même. Le tout emballé dans une intrigue ni faite ni à faire. Reste la poésie de la narration, bien maigre consolation de ce Blier 2005.
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