Love Hina est la série incontournable des années 2000, elle a connu de nombreux ersatz par la suite en manga papier ou en série animée, pourtant le principe est simple, nous avons Keitaro un jeune homme de 20 ans qui se retrouve malgré lui gestionnaire d’une résidence de jeunes filles, ce qui évidemment engendrera quiproquo et situation comique surtout qu’il n’est pas très futé et bonne poire.
Keitaro a un rêve dans la vie, c’est d’entré à Todai (l’équivalent de Science Po ou Polytechnique chez nous) à tous prix malgré ses nombreux échecs car il a fait une promesse, lorsqu’il était enfant (dans un bac à sable) à une fille, qu’ils iraient tous les deux à Todai, et puisqu’il n’a pas tellement de succès avec les filles, il se raccroche à ce rêve.
L’héroïne de la série qui a fait son succès se prénomme Naru, jolie fille, intelligente mais très colérique qui considère Keitaro comme son punching-ball, nous avons aussi Motoko, la mercenaire, Sû la folle étrangère, Mitsune la fétarde, Shinobu la petite timide, Mutsumi la fille dans les nuages et Haruka la tante du héros.
Elles ont chacun leur charme, mais je pense que l’identification est difficile car la série est trop décalée pour permettre cela, c’est d’ailleurs son grand défaut, certains épisodes partent tellement en vrille que ça devient n’importe quoi et qu’on sort du réel, d’où ma note car c’est vite lassant les sempiternels coups de poing de Naru, on a l’impression que l’histoire stagne.
Ceux qui ont lu le manga seront déçus car la fin de l’animé ne correspond pas, disons qu’elle est ouverte.
Ceci dit, il y a certain passage émouvant et sympathique, mais de là à placer cette série parmi les panthéons de l’animation japonaise, il ne faut pas exagérer, à consommer avec modération pour ne pas en être saouler.
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