Considéré par certains comme le nanar de Jim Henson, Labyrinthe dispose pourtant de qualités indéniables qui devraient lui permettre de sortir de ce statut de film mal-aimé. Si Labyrinthe n’est pas apprécié par certains, c’est avant tout dû au fait que le scénario du film n’est pas très original et que celui-ci est très ancré dans les années 80 notamment par sa musique faite par David Bowie (musique que je trouve pour ma part plutôt sympathique). Par ailleurs, cette même musique est prédominante dans le film et certaines scènes peuvent paraître un peu kitsch aux yeux de certains. Cependant, de mon point de vue, ces quelques remarques ne doivent pas éclipser les grandes qualités du film. Comme à son habitude, l’auteur de Dark crystal nous emporte dans un monde féerique rempli de monstres atypiques (Henson utilise toujours de manière optimale des marionnettes) et de personnages hauts en couleurs. La labyrinthe symbolise de manière évidente une quête merveilleuse pour l’héroïne principale (interprétée par la toute jeune pour l’époque, Jennifer Connely) qui doit retrouver son petit frère et faire face aux plans machiavéliques du méchant magicien interprété par un David Bowie survolté. Un film, qui peut se voir comme un conte, qui comporte de très belles scènes (la scène de danse entre Bowie et Jennifer Connely ; la scène des escaliers qui a manifestement été reprise dans un des Freddy) et mérite d’être (re)découvert.
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