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"Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois, contre les dents. Lo.Lii.Ta
Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolores sur les pointilés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita". Un peu long comme citation certes, mais tellement représentatif de cette histoire qui fit un tel scandale à l'époque que Kubrick ne put résister à la tentation de l'adapter. Et cette adpatation, si elle prend quelques libertés avec le roman, notamment avec le flash back du début, est d'une fidélité remarquable à l'état d'esprit que Nabokov a cherché a décrire , aussi bien par le choix des acteurs, que par leurs prestations qui reflètent exactement ce que l'on pouvait imaginer. C'est dans la direction d'acteurs que réside la plus grande performance de Kubrick sur ce film, la mise en scène étant volontairement en retrait au profit de l'histoire. Ce film fait partie de ceux que tout cinéphile doit avoir vu.
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