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Titre
:
La couleur pourpre - Edition collector belge / 2 DVD
Version :
Benelux
Auteur de la critique :
Vance
Date de la critique :
20/11/2006
Cette critique a été
visitée
262 fois.
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Editeur : Warner Home Vidéo Année de sortie au cinéma : 1985 Date de sortie du DVD : 09/07/2003 Durée du film : 148 minutes
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Résumé :
Cette histoire se déroule dans la communauté noire du sud des Etats-Unis, entre 1908 et 1937 Deux soeurs - Celie et Nettie - vivent avec leur beau-père, Pa. Ce dernier veut se débarrasser de Celie, l'aînée, et l'offre à Albert, un veuf qui aurait voulu plutôt épouser Nettie, plus jolie Poursuivie par les avances de son beaupère, Nettie va s'installer quelque temps chez Celie et Albert Elle découvre que sa soeur aînée est tyrannisée par son mari et l'incite à se révolter; mais Nettie, qui subit aussi les avances d'Albert et y résiste farouchement, est finalement chassée du domicile de sa soeur C'est la première fois que les deux soeurs sont séparées Elles vont le rester pendant 20 ans.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(8/10) |
Dans un style parfois ampoulé et au travers de situations pas toujours crédibles, Steven Spielberg offre une œuvre ambitieuse portée par une interprétation étonnante : le premier grand rôle de Whoopi Goldberg, extrêmement convaincante en Célie, éclabousse l’histoire de ces Noirs plus ou moins bien intégrés, ou les femmes n’existent que pour servir leur mari. Le résultat, quoique parfois longuet, est une chronique passionnante, véhiculée au gré de scènes bucoliques auréolées d’un peu de poésie, entre le Tennessee et l’Afrique : la photo d’Allen Daviau et une musique tout en retenue de Quincy Jones y sont pour beaucoup. Danny Glover étonne dans la peau de cet homme brutal et maladroit, incapable de se rendre compte à quel point Célie lui est indispensable. Spielberg joue sur les couleurs, des compositions de champ élaborées, une caméra parfois virtuose. S’il n’évite pas quelques clichés et facilités nuisant à certaines scènes (l’interpellation de Sophia est ratée), il signe une œuvre qui emporte l’adhésion dans le dernier quart d’heure, porté par un gospel jubilatoire. La fin dégage énormément d’émotion et souligne la maîtrise d’un sujet difficile. Grande œuvre.
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