Cette transposition d'un roman de Stephen King (l'une des meilleures adaptation à l'écran) s'impose aujourd'hui comme l'un des sommets absolus dans la carrière du cinéaste, principalement parce qu'il y concentre tous ses tics visuels et thématiques, les déployant avec une aisance et un naturel qu'il ne retrouvera probablement jamais. Carrie est à ce titre un pur condensé du cinéma de De Palma, à la fois naïf et extrêmement cynique, terrifiant et auto-parodique. Bref, du cinéma d'équilibriste. Le sujet s'y prêtait particulièrement bien (l'adolescence, la répression morale, sociale et religieuse) et le résultat reste un des grands classique du genre.
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