Ce film du cinéaste italien Ruggero Deodato, auteur notamment des controversés et cultes Cannibal holocaust, Le dernier monde cannibale ou encore La maison au fond du parc, est un mélange assez déroutant de comédie noire, de film érotique et d’épouvante, qui ressemble par moment à un giallo (film policier à l’italienne dont les plus célèbres représentants sont Mario Bava ou Dario Argento).
Rythmé par la musique énergique de Claudio Simonetti (du groupe Goblins), The washing machine est un film assez inégal (surtout dû aux dialogues insipides, à la complaisance de certains séquences érotiques et à l’outrance de l’interprétation des acteurs) qui possède pourtant des scènes intéressantes et visuellement réussies.
A l’instar du héros du film (interprété par Philippe Caroit, assez fade), le spectateur se perd dans les récits divergents (et peut-être faux) des trois sœurs, racontés en flashbacks. Le suspense est savamment entretenu jusqu’à une surprenant scène final, sommet d’humour noir. Bref, le film n’est pas un chef d’œuvre mais se laisse regarder sans déplaisir.
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