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Titre
:
Le ciel peut attendre (1943)
Version :
Française
Auteur de la critique :
nicofeel
Date de la critique :
03/10/2006
Cette critique a été
visitée
242 fois.
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Editeur : 20th Century Fox Année de sortie au cinéma : 1946 Date de sortie du DVD : 09/11/2005 Durée du film : 112 minutes
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Résumé :
M. Van Cleve (Don Ameche) vient de mourir et, eu égard à sa vie d’homme dissoulue, il pense que sa place est en enfer plutôt qu’au paradis. Il se rend donc auprès de Satan (Laird Cregar) afin de plaider sa cause. Celui-ci, débordé, accepte, d’abord à contrecœur, d’écouter son histoire. Celle-ci commence de nombreuses années plus tôt alors que Van Cleve était seulement un bébé.
Couvé par ses parents, le bébé apprend vite à manipuler les femmes. Devenu un peu plus grand, il apprend à conquérir les filles en leur offrant de petits cadeaux. Mais c’est à ses 14 ans que l’arrivée d’une nouvelle femme de chambre française, Mademoiselle, que le jeune Van Cleve va découvrir que l’amour peut être frivole, peu de temps avant de prendre sa première cuite...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(10/10) |
Le film montre un américain, Henry Van Cleve, qui vient de décéder et doit se justifier de ses faits et gestes sur Terre au gardien de l’Enfer. Le film est donc continuellement en flash-backs. Il débute par la naissance d’Henry jusqu’à ses derniers jours. Si Ernst Lubitsch est comme à son habitude particulièrement cynique, il a par contre un regard tendre sur son couple vedette qui regroupe Don Ameche (Henry) et Gene Tierney (Martha). Avec son style de vie d’épicurien, Henry est d’ailleurs l’intermédiaire de Lubitsch, qui prône toujours dans ses films le plaisir de l’instant immédiat dont il convient de profiter. Véritable film testament (pour un film qui évoque la mort de surcroît !), le ciel peut attendre est peut-être le plus grand film sur l’amour éternel. En effet, on constate tout au long du film que si Henry est un homme qui aime les femmes, il est par contre toujours resté fidèle à son épouse, Martha. D’ailleurs, lorsque cette dernière décède, son existence sur Terre devient terriblement morne. Et à la fin du film, alors qu’Henry s’attend à être envoyé en Enfer, le gardien lui signifie que c’est le paradis qui lui est promis. Et donc l’espoir de retrouver son épouse…
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