Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire voici le pitch ( venant de chez amazon.fr ):
New York, 1933. Ann Darrow est une artiste de music-hall dont la carrière a été brisée net par la Dépression. Se retrouvant sans emploi ni ressources, la jeune femme rencontre l'audacieux explorateur-réalisateur Carl Denham et se laisse entraîner par lui dans la plus périlleuse des aventures... Ce dernier a dérobé à ses producteurs le négatif de son film inachevé. Il n'a que quelques heures pour trouver une nouvelle star et l'embarquer pour Singapour avec son scénariste, Jack Driscoll, et une équipe réduite. Objectif avoué : achever sous ces cieux lointains son génial film d'action. Mais Denham nourrit en secret une autre ambition, bien plus folle : être le premier homme à explorer la mystérieuse Skull Island et à en ramener des images. Sur cette île de légende, Denham sait que "quelque chose" l'attend, qui changera à jamais le cours de sa vie...
Pour ne pas laisser durer le suspence; j'ai adoré ce film. A l'inverse de nombres de productions récentes où il n'a que les effets spéciaux, ce film prends le temps de présenter les personnages, leur dimension psychologique. Pendant la première heure ( trop long diront certains ), Jackson nous fais rentrer dans l'univers du film sur fond de New-York en pleine crise des années 30 d'un excéllent réalisme. ceci fait, le navire accoste sur Skull Island, et là l'action devient reine.
J'ai particulièrement aimé le combat de titans entre le roi Kong et les T-rex : époustouflant. D'autres scènes méritent le détour, la transe des indigènes,la course dans le défilé avec les brontosaures, les insectes et autres bestioles répugniantes etc. Et également bien sur l'histoire d'amour entre Kong et Noami Watts ! La scène de la capture du primate géant est très poignante, on a envie de rentrer dans l'écran et de botter les fesses des chasseurs. De même, dans le théatre, on a envie de le libérer quand la "bonne société" de l'époque vient assister au spectacle.
Et enfin la scène finale en haut de l'Empire State Building où la bête, loin de chez elle et dernière descendante de son espèce, meurt sous les yeux de la belle sentant cet amour impossible : c'est du Shakespeare ! Bref trois heures de bonheur, sauf si on aime que l'action auquel cas ce temps sera divisé par 2. Un chef d'oeuvre ! Continuez Monsieur Jackson, vous êtes un grand !
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