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Titre
:
Spontaneous combustion
Version :
Française
Auteur de la critique :
ChevalierArverne
Date de la critique :
03/09/2006
Cette critique a été
visitée
357 fois.
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Editeur : Editeur non référencé Année de sortie au cinéma : 1990 Date de sortie du DVD : 22/04/2004 Durée du film : 92 minutes
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Résumé :
1955, peu après la naissance de leur seul enfant, un couple de savants atomistes meurt dans des circonstances aussi inhabituelles que cruelles, brûlés vif. Quarante ans plus tard, leur fils, David Bell, souffre de la métamorphose de son organisme sous influence de radiations inscrites dans ses gênes. Plus grave encore : partout où il passe, des gens se consument dans des gerbes de flammes sans aucune explications...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(1.5/10) |
Sept ans après les « esprits frappeurs », où selon la légende il fut plus que fortement assisté par Spielberg, Hooper continue la mise en image de son petit « Que sais-je ? » traitant du paranormal acheté 3 dollars d’occasion au 32ème festival des réalisateurs/auteurs dépourvus d’idées... et accessoirement de talent. Il aurait alors pu opter pour les NDE comme pour le sarcophage d’Arles-sur-Tech, mais s’est finalement rabattu sur les « combustions spontanées », phénomène pour lequel la série South Park nous a jadis offert une inoubliable explication scientifique.
Mais, bien conscient qu’il n’allait pas tenir 90 minutes avec un thème pareil, il décida également d’y adjoindre une pincette de télépathie, deux doigts de perception extrasensorielle, quelques grammes de mutations psychophysiques et de mélanger le tout dans un complot militaro-scientifique corollaire à une expérience nucléaire défectueuse. Il résulte de ceci une mixture indigeste où, suivant ce qui ressemble de loin à un scénario, le quidam s’enflamme aussi vite qu’une 205 dans une ZUP de la République. Un gloubiboulga qui lorgne paresseusement vers l'incroyable Hulk, vers Scanners et vers tout ce qui permettra de meubler un peu son « œuvre » afin de limiter les risques que les producteurs ne lui balancent sa bobine à la gueule. Reconnaissons tout de même que Hooper ne fut aidé par sa directrice de casting.
Il ne reste de ce naufrage que quelques agréables répliques mongoloïdes ainsi qu’une apparition de John Landis en technicien de radio FM.
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