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DVD A LA LOUPE


PREDATOR - EDITION COLLECTOR / 2 DVD

Lui écrire ninnin4

Predator - Edition collector / 2 DVD DVD sorti le 05/06/2002


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : 20th Century Fox
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle : 19 Août 1987

Durée du film : 1 h 47 min.
Acteurs: Arnold Schwarzenegger

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Nombre de visites :
2952


   

Le Film : 8.5/10

Résumé : A la tête d'un commando d'élite, le major Dutch Schaefer est envoyé dans la jungle sud-américaine afin de libérer des hommes pris en otage par des guérilleros. Sur place, le groupe découvre avec horreur les corps mutilés et dépecés des prisonniers. Une créature extraterrestre redoutable s'est installée dans la jungle et traque sans pitié tous les hommes qui croisent son chemin...

Avis : Il n’est vraiment pas facile de faire une critique de ce film tant celui-ci fait l’objet d’un culte (justifié), est connu et reconnu par tous et fait désormais partie des classique du genre. Néanmoins, je vais essayer d’être le plus objectif possible et de ne pas sombrer dans les clichés habituels que se balancent à la gueule fans et détracteurs de ce sommet du film d’action des 80’s.

Le moins qu’on puisse dire à propos de « Predator », c’est que de l’action, il y en a ! En 10’, vous êtes déjà au cœur d’un premier combat dantesque, à 15’, vous êtes confrontés aux premières victimes de la Bête et au bout de 20’, vous la voyez….Ce film est en fait un peu l’anti « Alien » qui prenait le temps d’instaurer son histoire et son suspense. D’ailleurs, comme ce film, je dirai que l’intensité de l’action le sépare en deux parties distinctes, l’une correspondant plus au slasher moderne, où les membres d’une équipe de mercenaires sont décimés un par un au cours d’une pseudo mission de sauvetage, l’autre s’apparentant à un mano à mano des plus sauvages qui soient entre le seul survivant et son adversaire, l’homme étant privé de sa technologie sophistiquée devant faire faire appel à toute son intelligence et sa force brute.
Pour moi, c’est d’ailleurs cette dernière partie qui est la meilleure car toute l’intensité dramatique repose là-dessus même si le scénario devient encore plus simple qu’il ne l’était déjà. L’environnement n’y est pas pour rien car cette jungle n’est pas sans rappeler le décor obscur du vaisseau de Ripley, environnement qui est à la fois protecteur et dangereux, claustrophobiant suivant le rapport de force qui s’exerce entre les deux ‘gladiateurs’. Tout comme dans le film de Ridley Scott, c’est ici que la réalisation de McTiernam explose littéralement et fait découvrir l’ampleur de son talent visuel.

En effet, lors de la première partie, on reconnaît quelques tics visuels naissants (caméra en mouvement perpétuel comme si elle était en apesanteur, travelling vertigineux lors des courses poursuites…) mais on a l’impression que le grand John n’ose pas se laisser aller visuellement parlant, d’être bridé. Les mouvements de caméra sont là mais se retrouvent interrompus par les effets de montage pas toujours judicieux alors qu’on sait qu’ultérieurement, McTiernam se fera l’apôtre du montage ultra cut et nerveux que Michael Bay reprendra quelques années plus tard mais à outrance cette fois. Reste que de ce passage du film subsiste durablement une scène d’attaque du camp des rebelles génialement pyrotechnique et dont la mise en scène fera qu’il restera un des plus brillants assauts de l’histoire du cinéma. De même, la solidité de la réalisation transcende des décors naturels magnifiques pourtant réputés comme ‘impropre’ à une bonne visibilité que ce soit côté éclairage et côté profondeur du champ de vision. Les courses poursuites dans la jungle ne sont pas sans rappeler celles des « chasses du comte Zaroff » tant par leur beauté que par leur qualité autre.
Certes, tout ce qui nous tient alors en haleine tout au long du film est un suspense grandissant, fort bien dosé dans ses choix de révélations et de rebondissements qui nous scotche littéralement au fauteuil malgré quelques défauts visibles car caricaturaux mais cependant, j’ai vraiment ressenti une cassure lorsque le réalisateur a eu fini de liquider les personnages secondaires. La fin est beaucoup plus trépidante, viscérale et jouissive, une sorte de mélange entre « la guerre du feu » et « la guerre des mondes ». En effet, parmi les défauts récurrents de ce film, il y a le jeu des acteurs qui fait très marqué années 80 post Rambo, partagés entre caricatures de gros macho musclé pas bavards pour un sous et des effets de jeu outrageusement forcés (minimum de paroles avec des répliques qui tuent, gros muscles saillants, je tourne la tête d’un coup vers la caméra en roulant des yeux…..)
Une fois que Schwarzy se retrouve seul sur l’écran et la comparaison de gros bras devenant ainsi inutile, il va nous livrer un jeu vraiment époustouflant, sorte de mixe entre Neandertal (la mâchoire prognathe…ça correspond totalement) et un Rambo de la jungle confronté à un seul ennemi mais Ô combien puissant et intelligent.

Comment parler de ce film sans dire quelques mots sur les effets spéciaux ?? Tout ce qui tourne autour du Predator est tout bonnement époustouflant et contribue largement à la qualité intrinsèque de ce chef d’œuvre. Le costume en lui-même et surtout le design en font déjà quelque chose d’inoubliable. Ce croisement improbable entre un saurien et un rasta le rend incontournable dans le bestiaire cinématographique mondial au même titre que l’alien, King Kong ou Godzilla. Stan Winston, créateur du costume s’est véritablement dépassé et a su par là créer une nouvelle sorte de monstre, hyper mobile, grâce à l’élasticité des produits utilisés tout en gardant une crédibilité et permettant des détails qui autorisent le réalisateur à faire des plans rapprochés augmentant ainsi l’impact visuel sur les spectateurs. Ensuite, les effets spéciaux de son invisibilité sont tout simplement extraordinaires pour l’époque et il est impensable que James Cameron ne s’en soit pas inspiré pour créer son T1000 dans « Terminator II ».

Pour conclure, si du côté scénario, il ne faut pas aller cherche bien loin et que la quantité (et la qualité) des dialogues tiennent dans un mouchoir de poche, que l’intrigue en elle-même est loin d’être des plus complexes, « Predator » n’en reste pas moins un chef d’œuvre du film d’action moderne dont beaucoup de films actuels lui doivent énormément.
Parmi ses qualité on peut citer simplement une réalisation hors pair qui imposera un nouveau standard pour les années 90 alors à venir (montage, cadrage, mise en scène), des décors tout bonnement exceptionnels magnifiquement mis en valeur et qui servent entièrement l’histoire, un acteur alors au sommet de sa carrière (Schwarzenegger qui ne fera mieux que dans les Terminator) mais surtout un monstre exceptionnel, inoubliable au costumes et aux effets spéciaux totalement révolutionnaires pour l’époque.
A ranger aux côtés des aliens et des terminator….un must du cinéma d’action américain.


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.85 : 1

Avis : La compression est vraiment excellente et répond largement à la demande de débit lors des nombreux travellings dans la jungle. Néanmoins, on s’attendait à mieux côté master qui reste excessivement granuleux et bizarrement pas dans les scènes les plus sombres.
Autre chose à déplorer, des tâches et des griffures tout au long du film, ce qui à l’heure de la HD laisse quand même à désirer !


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français & anglais, DTS (mi-débit) en français – Sous titres : Français, néerlandais et grec.

Avis : La remasterisation sonore fait véritablement des merveilles surtout en DTS largement plus précis. Il ne s’agit donc pas d’un simple élargissement sonore d’un dolby surround. Mais si les bruits de jungle, la musique et surtout les fusillades font preuve d’une réelle ampleur et d’une dynamique digne des plus gros films d’actions actuels, les explosions quant à elles sont vraiment étouffées et ne passent pas le cap des enceintes avant voire même de l’enceinte centrale seule. Dommage !


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Menus en 16/9, aux images certes fixes et non sonorisées mais superbement introduits par des visions infrarouges du prédator. Les différents titres des menus sont en langue predatorienne et seul celui en surbrillance nous apparaît en langue française. Original !


Les bonus :

Hormis le passionnant commentaire audio de John McTiernam et celui d’un critique, le tout en VoSt, l’intégralité des bonus se retrouve sur la deuxième galette :

  • ’Au cœur de Predator’ est en fait un très bon making-of divisé en 7 parties,. Si les intervenants font parfois preuve d’un peu trop de langue de bois, il reste un formidable documentaire car il mélange images d’époque (dont beaucoup du tournage) et des interview plus récentes.
  • ’S’il saigne, achevez le’ est le making of officiel de « Predator ». Il s’intéresse beaucoup plus aux motivations personnelles et aux inspirations qu’aux détail techniques comme précédemment.
  • ’Effets spéciaux de Predator’ s’attarde largement plus sur le predator en lui-même et les sur les moyens informatiques mis en œuvre pour l’invisibilité du predator. Détail croustillant : la version d’origine du predator avec laquelle une bonne partie du film avait été tournée…hilarant !!!
  • 4 scènes inédites ou carrément rejetées….intérêt moyen !
  • Galerie de phots du prédator pris sous tous les angles et dévoilant la totalité de son attirail
  • Galerie de photos diverses du tournage


  • Une édition collector intéressante.



    [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Très beau digipack avec surétui cartonné. L’absence de logos quelconque et la large dominante verte en font un boîtier très sobre mais splendide. Il y a un petit livret de 8 pages à l’intérieur qui complète cette très belle édition.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Les sérigraphies sont nettement plus ratées que le boîtier car elles ne comprennent pas le rond central et souffrent d’une dominante magenta qui ne correspond pas du tout au reste. Néanmoins, peu de logos aussi, du moins sur le disque du film.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (16.5/20)

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