dam51
| 58 minutes pour vivre - Edition collector / 2 DVD |
DVD sorti le
20/02/2002 |
| Le Film :
9/10 |
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Résumé : Le jour du réveillon, un groupe de terroristes prend en otage l’aéroport de Washington. Leur but : empêcher les avions d’atterrir afin de faire évader un puissant dirigeant du cartel de la drogue Colombien. Le plan semble infaillible. Mais il y a une chose qu’ils n’avaient pas prévue : un certain John McClane…
Avis : Après le succès fracassant de Piège de cristal (plus de 80 millions de dollars de recettes), la Fox met en chantier un second épisode des aventures de John McClane (bêtement traduit « 58 minutes pour vivre »). John McTiernan étant déjà occupé avec A la poursuite d’Octobre rouge, c’est Renny Harlin qui est chargé de réaliser ce film. Un seul objectif : surpasser le modèle. Après une tour de 35 étages, c’est maintenant un aéroport tout entier qui est la cible des terroristes. On retrouve avec plaisir certains personnages du premier opus pour un effet de continuité (Holly, la femme de John, Thornberg, l’affreux journaliste, et le policier Al Powell) mais qui n’ont que des rôles mineurs par rapport à Piège de cristal (sauf peut-être le journaliste). Et, bien sûr, on retrouve notre héros favori en pleine possession de ses moyens et qui garde toujours ce côté irrévérencieux qui a fait sa réputation.
Ce qui diffère du premier épisode c’est que l’action du film ne se cantonne plus à un seul lieu principal. Bien que l’on reste dans l’enceinte de l’aéroport, plusieurs lieux (dans l’aérogare, dans les avions, dans la tour de contrôle, dans le repaire des terroristes) permettent une plus grande liberté de mouvement des personnages et, de ce fait, de ne pas donner l’impression au spectateur qu’il regarde le même film que le premier. Autre différence, le « personnage » principal n’est plus un lieu mais un évènement climatique. En effet, la neige et le froid conditionnent beaucoup d’éléments du film. Cette présence constante donne une image plus froide que le premier (sûrement due aux origines nordiques du réalisateur).
58 minutes pour vivre obéit à la règle du « toujours plus » : plus de violence (beaucoup de morts), plus de sadisme (les terroristes n’hésitent pas à crasher un avion), plus d’action, plus de rebondissements, plus de mouvements mais aussi plus de personnages (la police, les passagers des avions, les gens dans l’aéroport, la tour de contrôle, les journalistes). Et John McClane n’échappe pas à cette règle (il est plus humilié, tabassé, maltraité, blessé, poursuivi et insulté que jamais). Cet épisode ressemble bien plus à une course contre la montre et à un combat entre David et Goliath que le premier film. En cela, le film est une réussite totale.
En revanche, le colonel Stuart, le bad guy du film, n’est absolument pas crédible et frôle le ridicule (notamment la scène de présentation de son personnage où il est nu devant sa télévision). Quand on repense à Piège de cristal, on se dit que Hans Gruber nous manque…
Malgré tout, les nombreuses scènes spectaculaires qui émaillent le film font qu’on ne s’ennuie pas une seconde. Et même si 58 minutes pour vivre ne parvient pas à égaler l’original, il reste un excellent fil
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| L'Image :
3/3 |
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Détails techniques
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Format Vidéo : 16/9 – Ratio : 2.35 : 1
Avis :
Difficile de trouver des défauts à cette image magnifique qui retranscrit à merveille les nombreuses séquences nocturnes et brumeuses. Le rendu est optimal et supérieur à celui de Piège de cristal.
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| Le Son :
2.5/3 |
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Détails techniques
:
Dolby digital 5.1 en Anglais et Français, DTS 5.1 (mi-débit) en Français – Sous-titres Français, Anglais, Grec
Avis :
Le DTS n’apporte malheureusement pas grand-chose de plus à la version française, qui met les dialogues beaucoup trop en avant. Le piste anglaise, bien plus homogène, est sans conteste la meilleure des trois. Un rendu de grande qualité, mais en deçà des productions actuelles.
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| L'Interactivité
:
2/3 |
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L'ergonomie
des menus :
Encore plus impressionnants que ceux de Piège de cristal, les menus sont exceptionnels. Un avion arrive en contre-plongée et on se retrouve devant un radar. Le film se découpe en 28 chapitres (et non 40 comme l’indique le visuel) et il faut repasser par le menu pour changer de langues et de sous-titres.
Les bonus :
DVD n°1 :
commentaire audio de Renny Harlin : de sa voix caverneuse, le réalisateur explique en détails le tournage (qui ne fut pas une partie de plaisir à cause du froid !) et nous offre quelques anecdotes amusantes.
DVD n°2 :
Les coulisses de 58 minutes pour vivre (23’05) : un making-of ultra-classique qui montre beaucoup trop d’images du film et trop peu d’interviews. On peut tout de même y entendre Bruce Willis, Bonnie Bedelia et Renny Harlin parlant du tournage, un tournage éprouvant à cause d’un froid glacial. On découvre les techniciens se démenant pour remplacer la neige qui fondait à vue d’œil. Le making-of montre aussi qu’une même scène a nécessité 8 lieux de tournage différents et revient sur la conception des décors, des maquettes, des effets spéciaux et des cascades.
Documentaire (4’08) : absolument inutile car il reprend les images du making-of.
4 bandes-annonces uniquement en V.O. sans sous-titres.
Interview de Renny Harlin (6’45) : on revoit encore et toujours les mêmes images. Le réalisateur d’origine finlandaise (il ne craint donc pas le froid !) explique qu’il voulait faire différent avec les mêmes ingrédients. Finalement, on l’entend très peu et ce bonus est redondant avec le documentaire principal
Portrait du terroriste (6’40) : on voit que William Sadler est fier de lui et de son rôle alors qu’il est plus ridicule qu’autre chose dans ce film. Et en plus il est content de la scène risible où il est nu. Un peu d’humilité, que diable !
Briser la glace (4’09) : making-of de la scène avec les motoneiges.
Pagaille sur le tapis roulant (7’52) : making-of des scènes de baston dans la bagagerie
Séquence du storyboard (2’57) : la scène de la fusillade autour des tapis roulants est montrée alternativement en storyboard et en « live ».
Scènes Inédites
Joyeux Noël (0’43) : une chorale d’enfants chantent dans l’aéroport pendant l’arrivée de John McClane.
Dans le terrier (0’57) : une scène où Robert Patrick tue 2 peintres en bâtiment pour prendre leur place
Marvin (2’52) : scène d’introduction rallongée du personnage de Marvin (qui vit réellement dans les sous-sols de l’aéroport !)
La salle des chaudières (3’49) : à voir absolument car on voit McClane au-dessus d’une fosse de feu !
Effets Spéciaux
Le siège éjectable (3’20) : des storyboards à la scène finale, pour tout savoir sur cette scène
La piste d’atterrissage (1’57) : mélange des différents plans utilisés pour la scène de fin.
+ 3 séquences avec comparaison storyboards/scène finale : l’hélicoptère, l’avion et la bagarre sur l’aile de l’avion
Nouvelle déception concernant les suppléments de cette édition (après les bonus de Piège de cristal). Des bonus superficiels et rébarbatifs. Quel dommage…
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| Les Visuels :
1/1 |
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La pochette / Le packaging
Nouveau coup de maître pour la Fox avec ce magnifique packaging aux couleurs froides et bleutées. L’intérieur nous montre un aéroport (sous les disques) et l’arrière du digipack se compose de la liste des chapitres, de la photo d’un avion et du visage de McClane. Une réussite totale. Un livret de 8 pages accompagne le tout.
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La sérigraphie
Très sombres, les sérigraphies sont simples et se composent de photos d’avions en vol sur un fond noit. Les logos auraient gagné à être plus discrets. Le rond central non imprimé ne gâche pas le visuel.
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Commentaires concernant cette critique
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- le 27/11/2004 à 14:54 par Niko06 : Je te trouve vachement généreux dans ta note! Si cet épisode a droit à un 9/10, le 1er et le 3ème méritent plus de 10/10 alors...
Mais ta critique est tout de même très pertinente!
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