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DVD A LA LOUPE


SPECTRE - EDITION LIMITéE BOîTIER STEELBOOK (BLU-RAY + DVD)

Lui écrire montana62

Spectre - Edition limitée boîtier steelbook (Blu-ray + DVD) DVD sorti le 11/03/2016


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : MGM
Distributeur :
Fox Pathé Europa

nombre d'entrées : 4 978 710
Date de sortie : 11 novembre 2015
Durée : 2h28mn06s

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Nombre de visites :
1056


   

Le Film : 6.5/10

Résumé : Un message cryptique surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome, où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre. Pendant ce temps, à Londres, Max Denbigh, le nouveau directeur du Centre pour la Sécurité Nationale, remet en cause les actions de Bond et l’existence même du MI6, dirigé par M. Bond persuade Moneypenny et Q de l’aider secrètement à localiser Madeleine Swann, la fille de son vieil ennemi, Mr White, qui pourrait détenir le moyen de détruire Spectre. Fille de tueur, Madeleine comprend Bond mieux que personne… En s’approchant du cœur de Spectre, Bond va découvrir qu’il existe peut-être un terrible lien entre lui et le mystérieux ennemi qu’il traque…

Avis : Spectre annonce le 24ème opus de la franchise la plus longue au cinéma. Depuis l’arrivée de Daniel Craig, la série a récupéré une bouffée d’oxygène et un intérêt qui s’était quelque peu étiolé par son cahier des charges trop formaté.

Dans ce dernier volet l’agence 00 sent l’obsolescence, la robotique et les drones étant plus « contrôlables » à distance, la retraite anticipée guette les agents de terrain. Sam Mendès va donc prendre son temps (près de 2h30) pour démontrer que l’électronique ne suffit pas tout en fouillant le passé trouble du célèbre agent.

Le prologue, un passage obligatoire de la franchise dans son contenu spectaculaire, va donner en fait le tempo du film.

C’est tout d’abord un incroyable plan-séquence auquel nous avons droit, une scène qui va alterner le meilleur et l’inutile. On en prend plein la vue et les oreilles avec cette fête des morts. On jubile ensuite sur un James Bond ayant retrouvé son machisme et le droit de tuer. Mais surtout la capacité à se sortir de situations explosives grâce à la complicité incongrue de mobilier domestique fait mouche. Malheureusement ça se gâte avec ce combat dans l’hélicoptère, inutilement long et racoleur. Les pirouettes de l’appareil sont plus une démonstration de savoir-faire qu’une utilité dans l’intrigue.

Ce courant alternatif cinématographique a le mérite de nous prévenir, on risque de s’amuser mais aussi de trouver le temps long.

Après le sublime générique, peut-être le meilleur de la franchise, et la chanson originale oscarisée de Sam Smith «Writing's on the Wal» on retrouve notre nouvelle équipe au grand complet. L’occasion de découvrir de nouveaux gadgets n’est bien sûr pas oubliée avec cette fameuse Aston Martin DB10.

Si on se familiarise assez vite avec la famille MI6, un premier point noir vient sacrément obscurcir la partie casting : Monica Bellucci et Christopher Waltz. Si la 1ère brille par sa fulgurante inutilité, le second l’est par son éclatante apathie.

Pour tenter d’effacer ces défauts, Mendès use et abuse des références de la franchise ainsi que d’un humour typiquement bondien rythmant les scènes d’action. Mais pour ces dernières, quelques-unes constituent un second point noir. Le terme "spectaculairement inutile" n’est pas usurpé que ce soit pour cette interminable course poursuite dans les rues de Rome (complètement vidées) ou l’explosion d’un complexe au Maroc (cette scène vaudra au passage un certificat du Guinness des records). Heureusement les scènes de train et d’avion, à grand renfort d’humour, viennent pondérer cette frustration. Enfin 2 points moins flagrants mais présents viennent s’ajouter aux reproches, une romance parasite et une durée de film excessive.

Malgré ces carences, Spectre reste un spectacle divertissant, on voyage toujours autant et on bénéficie d’un Daniel Craig encore impérial. Certes, il a pris un petit coup de vieux, la chemise a tendance à se distendre mais le personnage torturé garde un charisme intact. Au rayon des satisfactions, David Bautista ce mixte d’Oddjob et de Requin vole sans forcer la vedette des méchants à Christopher Waltz. Léa Seydoux constitue également une bonne surprise même si elle n’arrive pas à effacer Eva Green.

Mais pour le reste du casting on passe du livide à la transparence. Ralph Fiennes a bien du mal à reprendre le flambeau de Judi Dench et redevient un M bien pâlichon. Ben Whishaw (Q) et Naomie Harris (Moneypenny) n’arrivent pas à profiter d’un temps de présence bien plus conséquent que par le passé. Et il reste la double interrogation Monica Bellucci et Christopher Waltz.

L’année 2015 constituait un beau duel économique sur 2 franchises assez similaires, 007 contre Mission Impossible. C’est l’agent britannique qui gagne largement ce combat fratricide. Le budget pharaonique de 250 millions de dollars (on parle même de 350) voit les recettes plus que triplées avec près de 900 millions de recettes. Sur les entrées en France, Daniel Craig rassemble près de 5 millions de spectateurs contre 2,8 pour Tom Cruise.

Si Daniel Craig a encore une ultime carte à jouer dans la franchise, Sam Mendès semble avoir fait le tour du personnage pour cette 2ème coopération nettement moins aboutie que Skyfall. On semble faire un bond en arrière avec ce cahier des charges trop formaté.

Un casting sous-employé, un temps qui s’éternise, une romance et des scènes d’actions imposées relèguent ce 24ème opus au simple rang de divertissement familial grâce surtout à son humour omniprésent. Mais au final, le spectre du synthétique pointe sur le bout du célèbre Walter PPK.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format 2.40 – 16/9 compatible 4/3 - Disque 46,72 Go

Avis : La séquence d’ouverture donne immédiatement le ton de l’ensemble quant à la qualité proposée. Partagée entre le numérique et la pellicule, on savoure les textures de Hoyte Van Hoytema (Directeur de la photo) au gré des pays visités. Ces plongées vertigineuses à mexico au milieu de la foule sont d’une précision redoutable. Le contraste et la gestion des noirs permettent une excellente lisibilité notamment dans la course poursuite à rome. Malgré les 2h28, la compression affiche une moyenne proche de 25 Mbps, le spectre du Top démo n’est pas loin.

[ Voir le Top Image pour ce DVD ]


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Anglais DTS-HD Master Audio 7.1 – Français, Allemand et Italien DTS 5.1 768 Kbps – Tchèque, Hongrois, Polonais et Turc DD 448 Kbps
Sous-Titres : Anglais, Français, Néerlandais, Arabe, Allemand, Italien, Bulgare, Croate, Tchèque, Grec, Hébreu, Hongrois, Islandais, Polonais, Portugais, Roumain, Serbe, Slovaque, Slovène, Turc.

Avis : Le 7.1 en VO libère un véritable feu d’artifice dès les premières minutes, le dynamisme étant très présent, attention avec la destruction de l’immeuble ça secoue très fort côté caisson de basse. Le mixage est également d’une précision redoutable, la HD déploie tous ses atouts pour le plus grand bonheur de notre installation. La scène de destruction du complexe est un régal pour les effets et celle du MI6 vous fait subir un véritable tremblement de terre dans le salon. Malheureusement, une fois de plus la VF n’est pas logée à la même enseigne. Certes, le dynamisme est bien présent et les effets, surtout les basses, risquent de vous fâcher avec le voisinage. Mais c’est dans la précision que la différence se fait, encodé ou plutôt bridé à 768 kbps, on divise par 7 le débit voir 10 quand les aiguilles s’affolent, il suffit d’écouter le doublage dans les premières secondes pour se rendre compte de la différence. Si la VO mérite largement la note maximale, la VF sur un débit si réducteur est inacceptable. Ou alors les distributeurs brident en conséquence leur tarif !


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Sur des extraits du film, le menu propose Lecture du filmConfigurationRecherche (28 chapitres) - bonus


Les bonus :

Les bonus sont découpés en 4 modules :

  • Spectre – La plus grande séquence d’ouverture de la franchise (20’12) : 1 500 figurants, 170 coiffeurs et maquilleurs, 77 danseurs et 3 chorégraphes voilà des chiffres astronomiques qui expliquent partiellement le budget pharaonique de la production. On découvre avec beaucoup de détails la préparation de cette journée des morts, une fête très populaire au Mexique. Elle sert de point de départ à cet énorme plan séquence qui enchaine avec l’hôtel et la destruction d’un bâtiment pour terminer avec l’hélicoptère. Les repérages, entrainements, maquettes, rien n’est oublié dans ce module riche en informations et images et il faut attendre les 2 dernières minutes pour que ce volet verse inéluctablement dans la promo. Mais le sujet est suffisamment intéressant pour oublier le passage commercial.

  • Blogs vidéo (9’09) : un making of découpé en 6 scénettes
  • - La réalisation de Sam Mendes (1’29)
  • - Les super véhicules (1’41)
  • - Léa Seydoux et Monica Bellucci (1’42)
  • - Les scènes d’action (1’37)
  • - La musique (1’50)
  • - Guinness des records (1’18)

  • 9 Minutes d’un squelettique making of pour un film de près de 2 h30 témoigne d’une volonté indéniable à négliger les bonus et par-dessus tout à se moquer ouvertement des derniers collectionneurs. Ces bébés modules assurent à 100 % la promotion du film, que les producteurs et éditeurs se rassurent. Que retenir d’intéressant à part ces 8 Aston Martin construites sur mesure pour le film et d’un budget semblant dépasser les 30 millions de dollars. Toutes les cascades et destructions sont réelles comme ce complexe qui vaudra un record dans le Guinness pour la plus grande explosion avec ses 8 140 litres de kérosène et 24 Kg d’explosif. Sinon pour le reste, Monica est malheureusement aussi futile que sa participation et Léa Seydoux ne coupe pas à ces plates admirations pour la production, même Sam Smith se vautre dans la reconnaissance éternelle pour sa postérité. Il n’y a pas à dire, 007 est une industrie ultra rodée et huilée.

  • Galerie
  • Bandes annonces : 1 Teaser et 2 bandes annonces

  • En dehors du 1er module qui se regarde avec plaisir, le reste ne fait qu’utiliser la brosse à reluire de la production. Des commentaires auraient pu au moins sauver le volet bonus mais visiblement le budget alloué pour séduire le consommateur-collectionneur n’était pas vraiment rentré dans le cahier des charges. Vu la galette remplie à près de 47 Go, il en fallait une autre dédiée aux bonus, mais cela faisait diminuer la marge. Pas de soucis, avec de telles pratiques et surtout le tarif appliqué, le dématérialisé a non seulement de beaux jours devant lui mais risque d’enterrer encore plus rapidement les supports physiques. Mais ceci est un autre débat…


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Le steelbook présente sur le recto un visuel ultra sobre mais néanmoins plus recherché que les autres boitiers avec la pose traditionnelle de notre héros. On retrouve l’impact d’une balle (en relief) dans une vitre dont les fissures forment les tentacules de l’organisation criminelle. Le titre et le célèbre logo se passent de tout autre générique. Sur le verso, Bond dominent forcément la série de photos, on note au passage l’absence de Léa Seydoux au profit de Monica Bellucci, comme quoi le choix ne s’effectue pas sur le temps de durée à l’écran. Le synopsis est à la limite de la lisibilité avec une couleur de police inadaptée par rapport à l’arrière-plan. On nous présente la sérigraphie des 2 disques, pas de chance, celle du Blu ray n’a rien à voir. Les quelques mots qui se perdent pour décrire les bonus sont à l’image de ce qu’on nous propose, ridicules. La copie numérique proposée fait toujours l’objet de beaucoup d’attentions et de place. Après le générique bien lisible, la partie technique s’avère également facile à lire. Mais on notera également pour la partie audio un sacré oubli des autres langues (6 pour la partie audio et 18 pour les sous-titres). En ce qui nous concerne, on aurait largement échangé l’ensemble contre une VF en HD.



    La sérigraphie

    Pas grand chose ne distingue le Blu-ray du DVD puisqu'ils présentent tous les 2 le même visuel avec un James Bond toujours prêt à en découdre dans une définition excellente. Les logos viennent se positionner sur la gauche, bien groupés afin de dégager un maximum de visuel et les mentions légales restent discrètes

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (13.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 26/03/2016 à 09:40 par c2302t : Encore une fois bravo pour ta critique avec laquelle je suis presqu'entièrement accord avec toi. Pour moi quantum of solace restera l'un des moins réussi et intéressant bond de la saga(mais c'est une question de point de vue). Quant à Monica si son apparition est plutôt reussie(l'une des plus belle scène du film, même si son personnage reste anecdotique), la vrai déception vient de Christopher waltz, de par son interprétation et de l'écriture ratée du personnage, selon moi.
    - le 24/03/2016 à 16:59 par Alexis : Belle critique, beau travail.
    - le 24/03/2016 à 09:55 par montana62 : Pour Skyfall j'avais mis un 8 que je trouvais vraiment réussi, je devais donc garder une certaine cohérence. J'avoue être moins regardant sur un divertissement si le temps passe vite mais là non seulement j'ai regardé plusieurs fois la montre mais je me suis même endormi quelques instants. Quantum of solace était dispensable mais avait le mérite d'être largement sous les 2 heures et le casting était plus conséquent. Spectre est donc pour moi le plus faible des quatre 007 avec Daniel Craig. Merci en tout cas pour ton commentaire.
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