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DVD A LA LOUPE


INGLOURIOUS BASTERDS (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Inglourious basterds (Blu-ray) DVD sorti le 10/10/2010


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Universal Pictures Video
Distributeur :
Universal Pictures Video

Date de sortie en salle : 19 Aout 2009

Nombre d'entrées : 2 847 740
Durée : 2 h 32 min

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Nombre de visites :
1351


   

Le Film : 9/10

Résumé : Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma. Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...

Fiche technique Film américain réalisé par Quentin Tarantino, Scénario : Quentin Tarantino, Production : Lawrence Bender, Christoph Fisser, Henning Molfenter, Charlie Woebcken, Erica Steinberg, Harvey Weinstein, Bob Weinstein, Lloyd Phillips, Photographie : Robert Richardson, Montage : Sally Menke, Direction artistique : Sebastian T. Krawinkel Décors : David Wasco, Sandy Reynolds-Wasco Costumes : Anna B. Sheppard.

Distribution : Brad Pitt : le lieutenant Aldo Raine, Mélanie Laurent : Shosanna Dreyfus, Christoph Waltz : le colonel Hans Landa, Eli Roth : le sergent Donny Donowitz, Michael Fassbender : le lieutenant Archie Hicox, Diane Kruger : Bridget Von Hammersmark, Daniel Brühl : le soldat Frederick Zoller, Til Schweiger : le sergent Hugo Stiglitz, August Diehl : le major Deiter Hellstrom, Gedeon Burkhard : le caporal Wilhelm Wicki, Richard Sammel : le sergent Werner Hartmann, Sylvester Groth : le docteur Joseph Goebbels, Julie Dreyfus : Francesca Mondino, Jacky Ido : Marcel, Mike Myers : le général Ed Fenech, Rod Taylor : Winston Churchill, Martin Wuttke : Adolf Hitler, B.J. Novak : le soldat Smithson Utivich, Omar Doom : Omar Ulmer, Samm Levine : le soldat Gerold Hirschberg, Paul Rust : le soldat Andy Kagan, Denis Ménochet : Perrier Lapadite.

Avis : Après son mauvais trip dans «Boulevard de la mort», Quentin Tarantino nous devait bien une revanche. Cette histoire contrefactuelle au casting hétéroclite et ses clins d’œil au western spaghetti allait-elle nous rabibocher avec ce génial clone de Sergio Leone ?

Découpé en chapitre, à la base le réalisateur voulait faire une mini-série de 12 épisodes, la première rencontre avec ce paysan et ce «chasseur de juifs» nous rassure immédiatement. La mise en scène magistrale rythmée par des dialogues aussi tranchants que la volonté de ce colonel à réussir sa mission préfigure d’une rédemption cinématographique doublée de jubilatoires retrouvailles.

Ces «batards» bien décidés à mener la vie dure aux nazis nous gratifient au passage de leurs spécialités, scalps et battes de base-ball, tout est bon pour marquer les esprits. Les chapitres mettent en place le puzzle et les personnages, à la différence où pulp fiction présentait dans le désordre l’intrigue, ici tout s’imbrique méthodiquement. Shosanna la projectionniste juive qui a vu sa famille se faire assassiner, courtisée par un jeune héros allemand immortalisé sur pellicule pour servir la propagande de Goebbels. Le lieutenant Aldo Raine à la tête de ce commando sanguinaire et redouté introduit dans le milieu cinématographique par une star allemande, le colonel allemand Landa omniprésent par ses tâches vouées à la sécurité et cerise sur le gâteau Hitler et son état-major. Tel un jeu de lego, pièce par pièce, nous retrouvons tous les protagonistes dans cette petite salle de projection en province pour un dénouement aussi extravagant qu’inattendu.

Derrière un remaniement historique plutôt ubuesque et une violence récurrente, Tarantino nous scotche sur les différents face à face proposés. Là où «Boulevard de la mort» proposait de longs dialogues vides et ennuyeux, ici ils servent à merveille l’intrigue en distillant une tension palpable où la moindre syllabe peut déclencher l’enfer. Tout d’abord avec ce long prologue du colonel allemand et du paysan français, la dextérité des langues employées pour mieux piéger cette famille juive est une trouvaille aussi formidable qu’épouvantable. La scène de la taverne avec ces jeux de rôle amène ce même taux d’adrénaline avec toutefois un côté jubilatoire rendant hommage aux westerns spaghettis avec ces armes pointées sous la table. On peut même pousser les références cinématographiques, sans trop dévoiler l'intrigue, à un clin d'oeil au maitre Hitchcock avec une scène ressemblant furieusement à Frenzy

La réussite du projet incombe en dehors du génie de Tarantino à un casting formidable. Brad Pitt en chasseur de scalp, nous gratifie d’un numéro égal à celui de «Burn after reading», son numéro d’italien est à mourir de rire. Michael Fassbender vampirise littéralement la caméra, il confirme du reste tout son potentiel avec "X-men le commencement". Mélanie Laurent prouve malgré la concurrence qu’elle tient parfaitement la route, elle se permet même d’effacer la splendide Diane Kruger. On garde évidemment le meilleur pour la fin avec l’énormissime et hallucinant Christoph Waltz. Son interprétation m’a tout simplement hypnotisé, un véritable diamant brut est né. Tarantino a vraiment le chic pour mettre sur les rails de la célébrité certains acteurs, souvenons-nous du retour fracassant de Travolta avec Pulp Fiction.

Malgré ses nombreuses nominations dont 8 aux oscars, seul Christoph Waltz a fait l’unanimité en remportant notamment le prix d’interprétation masculine à Cannes ainsi que l’oscar du meilleur acteur dans un second rôle. Faute de véritables lauriers, le réalisateur a reçu de la part du public un accueil plus que chaleureux, engrangeant plus de 300 millions de dollars de recettes soit 4 fois son investissement, même le public français s’est rué dans les salles avec près de 3 millions de spectateurs.

Inglourious Basterds répare au centuple les errements d’un Quentin Tarantino tombé sur de la mauvaise herbe pour ce Boulevard de la mort qui nous avait balladé dans un cul de sac. Ce commando tripatouillant l’histoire ravive de délicieux picotements, hourra... Sergio Leone go home!


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format : 16/9 - Ratio : 2.40:1 - Encodage MPEG4 - AVC

Avis : Il y a un sacré travail derrière tout ça, la palette colorimétrique est impressionnante, jouant sur une légère désaturation par moment pour marquer l'époque, les couleurs explosent littéralement sur la fin avec ce rouge dominant, parfaitement saturé. La profondeur est splendide, le contraste également avec une excellente gestion des noirs. Les contours permettent une précision redoutable sur certains gros plans, le grain se marie sans soucis avec le contexte, en clair une copie digne de la HD.


Le Son : 3/3

Détails techniques : DTS-HD 5.1 - Anglais, DTS 5.1 (768Kbps)
Sous-Titrage : Anglais, français, Italien, Espagnol, Coréen, Danois, Chinois, finnois, Néerlandais, Norvégien, Suédois, Portugais.

Avis : Si les effets sont loin de repousser dans les derniers retranchements notre matériel home-cinéma, la précision des ambiances se substitue avec une grande maestria. Il suffit de décortiquer le premier face à face avec ce paysan français et le colonel Landa pour savourer le travail effectué, au fur et à mesure que le français se décompose on ressent cette tension formidable entrecoupée par les bouffées de pipe du nazi. Mais attention, lorsque l'enfer se déchaine, ce n'est que pour multiplier la puissance des basses et des effets. Si la version française jouit d'un excellent mixage avec sa piste DTS, on ne peut que conseiller la VO en HD pour apprécier pleinement le jeu des acteurs et la multiplication des langues utilisées.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal du disque propose l’envoi du film, les chapitres au nombre de 28, Configuration permettant de choisir la langue et les sous-titres, Mes scènes permettent de poser des signets pour s'amuer à visionner les passages préférés et enfin Bonus. L’interface se fond dans les images du film et il est possible de changer à la volée la version audio et les sous-titres


Les bonus :

On démarre avec le scènes alternatives ou versions longues :

  • - Déjeuner avec Goebbels - version longue (7'10)
  • - Jeu de cartes La Louisiane - version longue (2'07)
  • - Nation's Pride commence - version alternative (2'09)

  • On peut voir ensuite le film dans le film Nation's Pride en entier (6'10), on peut parler d'énorme clin d'oeil et d'humour ravageur comme cette croix gammée dessinée par les impacts de balle, ici la propagande n'a pas tout à fait la même signification.

  • On continue par une table ronde avec Quentin Tarantino et Brad Pitt (30’45), on apprend évidemment des choses mais je ne suis pas vraiment fan du procédé avec ces plans remontés pour afficher les réactions des protagonistes, la notion de spontaneité vole littéralement en éclat et fait plutôt place à un clône de téléachat.


  • Le Making-of de Nation’s Pride (4’00) reste à l’image du petit film de propagande, une farce aussi savoureuse qu’inutile.

  • L’inglorious Bastards original (7’39) donne l’occasion de revoir quelques images d’archives de l’original. Le succès du film de tarantino a permis du reste de relancer une seconde carrière vidéo à ce film qui n’avait pas franchement marqué les esprits à l’époque.

  • conversation avec Rod Taylor (6’43) permet de découvrir la bonne alchimie qui s’est visiblement installée entre lui et le réalisateur, au passage on découvre enfin quelques images du tournage.

  • Rod Taylor à propos de Victoria Bittler (3’19) est la continuité de l’interview avec Rod Taylor, des anecdotes mais rien de très consistant.
  • L'ange de la caméra de Quentin Tarantino (2’42) Près de 3 minutes de clap sous forme de bêtisier sans grand intérêt

  • Hi Sallys (2’09) Encore un petit module sans grand intérêt en dehors de la personne concernée qui devrait apprécier.

  • Galerie Photos avec Elvis Mitchell (11’00) est un reportage où l’on retrouve Elvis Mitchell après l’interview de la table ronde, commentant les différentes affiches que l’on voit au cours du film.

  • On continue par une galerie de photos qui représente en fait les différentes affiches du film selon le pays.

  • On termine enfin par les diverses bandes annonces du film

  • Si on retrouve une quantité non négligeable de sujets, il faut bien reconnaitre que la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. A l’image du film, le ton très décalé suinte tout au long de ces reportages plus fun qu’informatifs, il manque avant tout un véritable making-of. La durée du film et ses qualités techniques excusent partiellement le manque de place (44,51 Go) il aurait fallu un second disque.


  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    La jaquette précise déjà le ton très décalé du sujet, on peut voir Christoph Waltz bien entouré, le visuel rappelle un peu les affiches des années 70 avec cette superposition des protagonistes. On peut reprocher malgré tout un déséquilibre avec ce fond blanc trop présent. Au verso on apprécie une disposition très claire des informations permettant de trouver rapidement ce que l'on cherche, il manque juste un petit brin de folie à l'image du film



    La sérigraphie

    La sérigraphie reprend le commando de la jaquette, logique compte tenu de son titre et bien sur de sa star, mais il manque encore une fois d'un peu d'imagination. L'effort aurait pu également être fait pour positionner les divers logos dans la partie basse et neutre.


    Note Finale : (17/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 19/08/2011 à 21:23 par Blurayman : Même chose pour moi : ce film m'a réconcilié avec Tarantino après son effroyable BOULEVARD DE LA MORT... Merci pour cette critique qui va droit au but.

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