DVD A LA LOUPE

Résumé "Rocky 1" : Rocky Balboa est un petit boxeur qui gagne sa vie en recouvrant des créances pour Gazzo. Rocky traine à la salle d'entrainement de Mickey ou il suit son ami Paulie. Sa sœur Adrian travaille dans un magasin d'animaux. Mais malgré ses tentatives de séduction entre Rocky et cette femme , elle reste extrêmement timide. Paulie trouve quelqu'un qui s'intéresse enfin à sa sœur et lui organise une sortie avec Rocky.
Dans le même temps un combat de Boxe s'organise pour le nouvel an entre le champion du monde Appolo et son challenger qui surprise, déclare forfait à cause d'une blessure. Appolo décide de donner sa chance à un modeste boxeur et choisit Rocky. Son ancien entraineur Mickey supplie Rocky de le manager pour ce match au titre suprême.

Avis : Avec 100$ en poche et prêt à vendre son chien, Stallone refuse les 350k$ proposé pour le scenario, il tient à garder le rôle principal.
Le budget est divisé par 2 ce sera 1m$ qui rapportera 225m$ de recette et une 1ere place de l'année au classement mondial.
Ce film est tourné en 28 jours et s'inspire du combat de Boxe entre Ali/Wepner le 25 mars 1975. Dans son écriture, beaucoup de vie personnel de l'auteur/acteur et pas mal d'improvisations. C'est un film qui va inspiré toute une génération par son thème du vouloir c'est pouvoir.
Il reçoit 17 récompenses dont 3 oscars avec celui du meilleur film, Golden Globe du meilleur film. Et ironie «heureuse» du sort le film va propulser l'acteur, comme son personnage ! Sans oublier le thème culte Gonna Fly Now de Bill Conti.

Après le logo éditeur, le générique culte avec le thème musical et apparait le titre. Le film démarre sur une image chrétienne dans le vif du sujet pour présenter le personnage principal lors du 1er combat «explosif» de la saga. Puis de nouveau c'est le générique, l'histoire avance sur le personnage principal. Des scènes riches et détaillés apparaissent alors que l'ambiance monte en puissance dans les rues de Philadelphie, puis c'est ensuite dans le club de boxe avec l'arrivée des nouveaux personnages.
Un style quasi parfait, une sorte de magie qui fait s'identifier au parfait loser sympathique. Les aventures sont réelles et captivante. Le temps défile rapidement, on rentre dans le vif du sujet la boxe.
Le film prend une tournure incroyable et passionnante.

On apprécie la scène de la dinde, le 1er rancard, et son style humain. La mi-film opère la liaison avec le coté «sportif» et augmente l'intérêt du film. L'histoire est parfaitement linéaire et monte en puissance, avec la magnifique scène culte entre Rocky et Mickey «t'as l'occase d'aller au titre».
C'est plein de sentiments et c'est bien réalisé pour l'époque du film. Un film émouvant, qui privilégie les relations à l'action.

Puis c'est l'entrainement qui commence. C'est à mon avis le point fort du film qui gagne aussi du punch. Cette dernière partie est incroyable en mêlant les sentiments. Le long dénouement est lancé qui contraste subtilement au début du film.
Rapidement c'est le match l'ambiance est excellente. La scène des vestiaires est tourné de manière vraiment crédible. Le combat commence lance le trouble et devient très intense voir se déchaine lors du dernier round.

Résumé "Rocky 2" : Au lendemain de son fameux combat Rocky dépense l'argent qu'il a gagné. Le combat contre Apollo est gagné par décision partagée. Rocky épouse sa fiancée Adrian, lui achète une fourrure, s'achète une voiture de sport, et une grande maison. Il entame des publicités télévisées mais il se rend compte qu'il n'est pas fait pour ça. Rocky retravaille pour l'entreprise d'emballage de viande, mais il n'est pas confirmé. Il apprend que sa femme est enceinte alors qu'il se retrouve dans une situation difficile, et il accepte finalement un emploi d'agent d'entretien dans la salle de Mickey. Apollo est irrité par les sarcasmes répétés de son combat avec Rocky. Les gens lui lance que le combat a été truquer et il veux sa revanche contre Rocky pour prouver que son match n’était pas qu'un coup de chance.

Avis : Stallone va une nouvelle fois s'inspirer de son expérience sur le thème des héros un peu vite oublié.On monte très vite mais on redescend encore plus vite, pour une saga qui peine à vouloir décoller en France. Il ne fait que 2 films sans succès entre temps. C'est un budget de 7m$ et 200m$ de recettes. Une 2ème place de l'année au box office mondial derrière Monnraker. Récompensé d'un Amercain Award et du Prix du Public pour le meilleur film.
C'est la suite la plus rentable à la date de sa sortie, juste avant l'empire contre attaque.

Après le long logo de l'éditeur c'est le générique culte de la série, avec son thème musical amélioré. On est directement dans l'ambiance car le film commence sur la longue fin (5') du 1er avec plus de détails.
On se retrouve dans cette transition habile juste après le combat à l'hôpital. La réalisation est différente et plus dynamique. C'est le générique ou le film commence dans le vif du sujet avec une ambiance captivante. On retrouve les principaux personnages du précèdent, avec ce rythme qui s'avère être agréable.

Le style est plus sophistiqué, et garde des longues scènes détaillées. Le film se focalise sur le couple et le rythme accélère. La scène de l'abattoir nous fait rentrer dans l'action «je vais reprendre les gants». L'histoire monte enfin en puissance car c'est le retour de l'enfant prodigue avec son entraineur, et lance le titre à la mi-film c'est «la revanche». On retrouve aussi la magie du 1er, et son coté kitch.
C'est la conférence de presse et pourtant la mise en route est difficile. C'est la 2eme partie qui se révèle incroyable. Le personnage de Mickey engage des dialogues excellents ! Le contraste entre le champion et le challenger est saisissant et pertinent.

Le film livre une séquence chargée d'émotions ce qui lance de la dernière partie. Le rythme est bien meilleur et très musical. La réalisation est plus dense qu'au début grâce aux transitions radicales plus habiles. Puis c'est le footing avec la foule jusqu'aux marches qui lance le dénouement.
C'est le match incroyable de la revanche au contraste captivant. La magie s'opère maintenant aussi grâce au sport, et traite de manière audacieuse le sujet
Le long match lance le dénouement, et traine à démarrer le combat dans une atmosphère incroyable. C'est un combat très violent qui commence envouté par sa réalisation. Le film opère un ultime changement.

Résumé "Rocky 3" : Rocky est champion du monde et il enchaîne 10 victoires. Un boxeur féroce Clubber Lang gravit les échelons et devient prétendant au titre. Rocky lui, accepte un match de charité contre le champion du monde de catch. Rocky traite le match comme un combat d'exhibition mais lèvres de feu semble le prendre au sérieux. Le combat dégénère et le match est déclaré nul. La ville offre une statue à Rocky sur les marches du Museum. Il révèle ses plans de retraite. Clubber Lang défi Rocky et réussit à Irrité Rocky qui accepte un combat. L'entraîneur se défile car Clubber Lang est une "machine à démolir". Rocky. Battu Rocky fait son retour aux vestiaires.
Apollo, lui propose de l'aider à regagner son titre mais avant, il doit retrouver "l’œil du tigre".

Avis : Le titre complet c'est Rocky 3 l'œil du tigre, c'est repris de la musique du film «Eye of the Tiger». Ce film a un budget de 17m$ et il est rentabilisé au 1er week-end d'exploitation Us. C'est un énorme succès mondial qui rapporte 250m$. Il se place à la 12ème place de l'année en France devant Rambo.
Un film qui a une durée et un style bien différent des 2 premiers. Stallone frappe très fort, avec cette épisode pour l'avoir vu lors de sa sortie.
Stallone s'inspire encore de son expérience personnel, et sa femme apparaît lors d'un baiser volé. Le combat avec le catcheur a nécessité 10 jours de tournage car le ring utilise, les modifications standards du Catch.

C'est le logo éditeur avec une musique proche du film et un nouveau générique qui commence. Le film démarre sur une transition avec l'épisode précèdent. Le film est bien lancé avec le «nouveau champion du monde des poids lourds». Le film a un rythme vif et l'histoire est rapidement mise en place façon clip vidéo. Le générique reprend l'histoire de la saga et la magie est immédiate.
Rocky réapparait avec un début proche de la vitesse de la lumière et une réalisation audacieuse. Les dialogues sont percutants et la c'est la scène dans le parking entre Rocky et Paulie.

Le film reprend les points clefs de la saga. Un combat insolite culte opère une transition et augmente l'intérêt du film. C'est dans une atmosphère de grand spectacle qui colle à la musique.
Le film joue avec les éléments entre les épisodes et c'est le point clef du film «tu t'es embourgeoisé». Un contraste sympathique nous amène au 1er combat a la mi-film.
La réalisation du combat est parfaite. L'intérêt est relancé et les dialogues sont excellents et c'est le lien avec le titre du film du film.

L'ambiance traine depuis le combat dans des scènes répétitives. Les émotions sont plus sombre et le rythme monte. L'histoire repart et se déchaine vers le dénouement qui relève le niveau de cette 2eme partie !
Cette partie est plus nostalgique et c'est une nouvelle victoire pour Rocky. Le combat est incroyable et totalement délirant pour cette saga.

Résumé "Rocky 4" : Rocky est en forme, après ses nombreuses victoires. Un boxeur soviétique surnommé "Le Grisbi de Sibérie", vient aux États-Unis pour un match d'exhibition. Yvan Drago est un boxeur formé en URSS. Le meilleur ami de Rocky, Apollo Creed, décide de sortir de sa retraite et défi le boxeur Russe pour le match d'exhibition, pour une question de fierté national. Lors d'une conférence les 2 adversaires s'insultent et Rocky réalise qu'il ne sais rien sur l'adversaire soviétique. Apollo décède sous les coups du Soviet au 2ème Round. Rocky prend les Soviétiques à leur défi, va en Sibérie sans conditions pour 15 Rounds contre Yvan Drago.

Avis : C'est le plus gros succès mondial de l'année avec 300m$ de recette.Cette suite conclut la saga mzis ce sera une grosse déception cinématographique. Lors du combat entre Apollo et le russe les scènes ne sont pas préparées et lors d'une mauvaise prise Apollo est jeté contre un coin il décide d’arrêter le film, Stallone demande à Apollo de revenir. 1er de la série sans Bill Conti pour la musique. Et pour l'histoire aucun boxeur russe n’était autorisés à rencontrer un américain à cette époque.

Le logo éditeur et le film commence sur les gants de boxe et une voix off avec le résumé classique du 3ème, sur la musique de la série. Après le générique, Rocky fait son retour dans sa luxueuse villa, les dialogues démarrent.
L'image est bien meilleure qualité quand le robot apparaît, l'instant d'une scène. Une introduction fidèle avec un rythme trop vif, pour rentrer dans ce film.
Une transition nous plonge dans le vif du sujet et ses principaux personnages.

C'est une histoire prévisible avec quelques scènes cultes. ça sent le remake sur la base du précèdent. La tension et le niveau monte pour le combat, c'est du grand spectacle. Mais apparemment et avec le recule, cette saga est à bout de souffle avec ce 4émé film. Les combats arrive au bon moment, car le film décolle enfin.
C'est donc un dosage douteux, à la mi-film l'histoire avance lors de la longue scène culte de la lamborghini. On change de situation géographique en musique. Ce film un peu trop musical renoue seulement avec la magie de cette série.

Rocky reprend l'entrainement avec les émotions propres à cette saga. C'est la dernière ligne droite avant le combat final, «Tu sais ce que tu a à faire, fais le». Exit les marches Rocky s'attaque aux montagnes en musique. C'est donc un Rocky très rapide a l’opposé des 2 premiers. C'est aussi une réalisation et des décors intéressants. Un autre clip lance dénouement avant l'ultime combat.
C'est donc une partie tout aussi limite, la montagne, «joyeux noël», et c'est le combat lors d'une transition radicale. L'atmosphère est intense et augmente l’intérêt du film.

Un combat parfaitement réalisé qui mérite à lui seul le film. Mais c'est finalement loin à mon avis de l'oscar de 1976 !

Résumé "Rocky 5" : Rocky est dans les vestiaire après le combat contre Yvan Drago. dans une certaine forme de malaise physique, ses mains tremblent. Rocky a subi des lésions cérébrales importantes et il ne doit plus boxer. Il rentre à Philaldelphie. Le promoteur du nom de Duke tente d'obtenir un combat contre Rocky mais Adrian insiste sur la retraite de son mari. Paulie signe une «procuration» au comptable de Rocky qui dilapide l'argent. En faillite, Rocky retrouve la salle de Mickey et la maison dans son ancien quartier. Rocky recommence une nouvelle vie quand Tommy Gunn un boxeur inconnu demande de l'aide a Rocky. Puis il quitte Rocky et pour rejoindre Duke. et remporte le titre. Mais pas le respect de Rocky.

Avis : 4 ans d'attente pour ce Rocky 5 qui restera le dernier de la série plus de 15 ans. Cette fois c'est le réalisateur du 1er Rocky de 1976. Ce film est le 1er à être interdit aux moins de 13 ans. Son budget est de 42m$ et il rapporte 120m$ avec une 19ème place au rang mondial de l'année.
Une version director's cut plus complète sort en 2002. La scène avec le «fantôme» de Mickey est repris d'un reportage sur Mike Tyson. Le personnage du Père Camine fait sa 2eée apparition. La plupart des personnages de la série ont disparus. Le personnage Duke s'inspire de Don King. La version de base prévoyait la mort de Rocky à la fin.

Les logos éditeurs et c'est directement le générique avec résumé du 4ème. Le style est habile et agréable. C'est la fameuse transition avec les principaux personnages ou le film commence après le combat. Le film avance de manière classique pour cette saga. Mais les ennuis arrivent vite.
La réalisation est un peu plus riche et les scènes sont plus linéaire. C'est un retour aux sources efficace, plus cohérent et plus intime. Le film propose un hommage au 1er.
Ce contraste d époque est saisissant et le film change de direction au bon moment. Une transition musicale et Rocky retourne dans son vieux quartier de Philadelphie Une œuvre classique qui rentre dans le vif du sujet et augmente l'intérêt du film.

Ces longues scènes intéressantes nous amène a la mi-film. Un épisode sombre qui camoufle l'absence des combats de Rocky. L'ambiance est répétitive et le rythme s’essouffle. Le film utilise un nouveau contraste dans les rôles des personnages en musique et en combat. Le rythme est plus soutenue et la tension monte.
C'est donc une histoire beaucoup plus originale qui s'avance. C'est une atmosphère de sport business ou Rocky se livre à une pléiade de dialogues corrosifs. Les enchainements sont trop violent. Un épisode qui tombe dans une ultime suite à la série et qui traine en longueur vers le dénouement.

Arrive les émotions ou s'alterne action, drame, et comédie. Mais le film est répétitif et trop prévisible. Puis c'est le combat. Ce film est une œuvre vraiment nouvelle et fraiche pour cette saga avec la fin qui est très réussi. Ce Rocky V propose un coté nostalgique prononcé pour les 2 premiers. Une longue fin 2nd degré intéressante et qui dégénère rapidement est suivie d'un court prélude. C'est un Rocky original !

 
Rocky : L'intégrale des 5 films / Ancienne édition