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DVD A LA LOUPE


BLADE - EDITION COLLECTOR / 2 DVD

Lui écrire ninnin4

Blade - Edition collector / 2 DVD DVD sorti le 05/06/2002


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Distributeur :
TF1 Vidéo

Date de sortie en salle: 18 novembre 1998
Durée du film 1 h 55 min.

Acteurs: Wesley Snipes

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Nombre de visites :
1114


   

Le Film : 9.5/10

Résumé : Mi-homme mi-vampire, possédant toutes les qualités des goules et aucune de leur faiblesse, capable de vivre en plein jour, Blade traque sans pitié les suceurs de sang. Aidé de Whistler, son mentor et armurier, il est le cauchemar de la Nation Secrète des Vampires, dont les membres infiltrent toutes les couches de la société. L'un d'eux, Deacon Frost, avide de pouvoir, souhaite asservir le monde et la race humaine en invoquant le Dieu du sang. Un seul homme peut se mettre en travers de son chemin : Blade...

Avis : Replaçons les choses dans leur contexte. Nous sommes en 1998. Les adaptations de comics, hormis « Batman » sont quasi invisibles depuis des années et « Spawn », produit l’année précédente, a été un bide critique et public malgré quelques très bons moments et une fidélité indéniable à la série. Des films de vampires, depuis « Dracula » de F.F Coppola, ça court pas les rues. Si la série « Buffy contre les vampires » commence à captiver les foules grâce à son originalité, sa verve et ses qualités, le film quant à lui, sorti en 1192, été une daube. Quant au films de Kung Fu, seuls quelques fans inconditionnels se procurent des VHS pourries des films de Jackie Chan ou Jet Li…mais aucun réalisateur n’a encore osé introduire des combats aériens dans son œuvre : « Matrix » ne sort que l’année prochaine, « Tigre et dragon » dans deux ans. ET bien « Blade » va être, malgré son faible succès public, le coup de pied dans la fourmilière cinéphilique et offrir aux spectateurs un grand moment de cinéma combinant le meilleur de l’adaptation de comics, du film de vampires et de combats à la sauce asiatique. Il s’impose d’emblée comme le maître étalon pour la dernière génération de film de ce genre.

Le concept, comme vous le voyez déjà, n’était pas gagné d’avance. Ajoutez à cela d’autres difficultés tel qu’un réalisateur débutant et inconnu, Stephen Norrington, un acteur noir plutôt de seconde zone (s’il a déjà été en tête d’affiche, il n’a jamais porté un film sur ses épaules), Wesley Snipes dans le rôle principal et surtout, Blade, dans la galaxie comics n’est lui aussi qu’un personnage de second plan qui a eu droit certes à quelques spin of mais qui n’a pas le renom d’un SPawn ou des autres créatures vedettes de Stan Lee. Et bien pourtant, avec un courage appuyé, les producteurs Avi Arad et Stan Lee (Qu’on retrouvera par la suite à la tête des tous les gros succès des superhéros (« Spider-Man ») mais aussi les flops (« Daredevil »), ont permis au jeune réalisateur qui s ‘était fait la main sur les FX d’ « Aliens » et « Alien III » puis réalisé deux petits longs métrages dont « The last minute » (que je n’ai pas vu) d’offrir au public ne petite pépite du cinéma d’action, un première pierre qui sera une référence quasi inégalée dans le genre de 1998 à aujourd’hui. D’autre part, on notera que Snipes y tiendra le rôle de sa vie.
« Blade » est en effet marquant sur bien des points. La réalisation est tout d’abord et pour l’époque, très bien adaptée aux exigences que demandait le scénario. Norrington a su donner de l’énergie à ses combats et si on peut regretter parfois un montage trop haché, il ne faut pas en faire une généralité et il faut savoir apprécier l’efficacité physique et visuelle.
Il iconise instantanément son héros en le filmant d’une manière hors norme pour l’époque et lui donne un charisme à la fois cool et sauvage ce qui procure un côté félin à Snipes comme Singer a rendu son Wolverine plus loup que n’importe quoi. Chaque geste de Snipes est travaillé, les combats sont magnifiquement chorégraphiés et son physique est mis en valeur à chaque instant. Le combat de fin est ainsi un bel exemple : la ‘résurrection’ de Blade est tout simplement extraordinaire au point de visuel. A tout cela, Norrington a quand même su préserver une dimension psychologique qui renforce l’impact de ces scènes notamment dans un jeu de regard fort travaillé
S.N a aussi su créer une direction artistique jusque dans les autres personnages et bien sur cet environnement urbain si particulier. Les bas fonds et ‘envers du décor’ lui servent de justification pour son monde vampiresque parallèle. Il montre un monde ‘réel’ quasi inexistant, juste comme une grande réserve de sang et surtout comme un lieu de lutte entre le bien et le mal, lutte destructrice et impitoyable qui oppose Blade, tout de noir vêtu et aux manières d’un véritable ronin, accompagné de Whistler, son mentor et aide de camp (excellent Kris Kristofferson, comme à son habitude) versus un monde de vampires, hyper casté, qui tire toutes les ficelles du pouvoir et ce depuis des millénaires. Dans ces hominès nocturni, Norrington montre 2 types différents : les sang pur, ceux qui sont nés vampires et qui dans leur accoutrement et leurs manières rappellent le style mafieux à l’ancienne et d’un autre côté les sang impur, ceux qui ont été mordus mais aux dents plus longues que des jeunes loups et qui souhaitent prendre le pourvoir sur le monde des humains et faisant accéder l’un des leurs, Deacon Frost au statut de rang divin grâce à au dieu du sang, La Magra. Le rôle de Frost est tenu par Stephen Dorff, extrêmement crédible. Acteur sous estimé il était aussi extraordinaire dans le méconnu « Blood and Wine » avec Jack Nicholson. Il joue là encore un type sauvage et sans scrupule qui sait s’entourer d’une bande de bras droits aussi impitoyable et assoiffé de sang que lui. On retrouve la déguigandée Traci Lords par exemple, véritablement incendiaire et maléfique et bien d’autres encore, plus inconnus mais qui sont là pour donner une autre mesure au danger vampire qui se déchire et se découpe dans une quête d’invincibilité et de sang frais et le fait que quasiment aucun humain n’intervienne, renforce l’impact de ce monde barbare. C’est d’ailleurs un peu sur le même principe que naîtra « Underworld ». Les rares humains concernés sont soit des sbires des vampires en attente de mutation, ou alors cette jeune et séduisante hématologue (superbe et séduisante N’Bushe Wright) qui mettre tout en œuvre pour aider Blade à vaincre sa soif de sang.

On voit donc bien que le scénario est intelligent et poussé dans ses derniers retranchements possibles. La Marvel, Stan Lee en tête ont voulu donner un sacré coup de pied au cul du mythe de vampire. Comme l’explique Whitsler, il faut oublier les vieux préjugés et si depuis, cette espèce de nouveau mythe du vampire a été largement repiqué dans les dernières productions, il faut bien avouer qu’à l’époque, même « Buffy » n’avait pas réussi à aussi bien dépoussiérer le genre. On retrouve toutes les bases essentielles du super héros (cachette secrète, compagnon de route, matériel de pointe (méchant sanguinaires à souhait) mais Norrington, en voulant conserver l’esprit de la B.D propulse son œuvre au rang des grands fondateurs de genre car arrive à créer un gigantesque melting pot à l’univers cohérent, au scénario fort bien construit, au personnage principal particulièrement bien traité et aux personnages principaux loin d’être de simples faire valoir. Cette adaptation a donc le mérite de donner un coup de jeune à la fois scénaristique mais aussi visuel car celle-ci, très appliquée est parfaitement dynamique. On regrettera comme je l’ai dit un montage dés fois un peu trop haché et surtout quelques effets spéciaux trop typés série B par rapport aux autres au top du top. Je pense notamment au meilleur (la pulvérisation des vampires) comme au pire (l’effet du sérum sur les vampires) qui rappelle le côté kitsch des effets bien plus anciens de « Jack Burton dans les griffes du mandarin ». Il n’en demeure pas moins, que les fans de film d’action y trouveront leur compte, que ceux qui veulent voire Wesley Snipes dans son plus grand rôle aussi. Les plus cinéphiles y trouveront une œuvre d’excellente facture, une pierre fondamentale dans l’adaptation comics au même titre que « X-Men 1 », « Superman 1 et returns », « Batman » et « Batman Begins ». Plus underground que les autres héros précités, les anticonformistes, un peu comme moi, loueront ce nouveau héros, bien plus violent et gore que les autres, bref moins dans la concession de la censure.


[ Voir le Logo Détourné pour ce DVD ]

L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 2.35 : 1

Avis : Un très bon travail de plus de la part de Metropolitan. Le DVD date d’avant 2000 et pourtant la compression est excellente. On appréciera notamment le piqué de l’image sur les gros plans (mesdames, SVP, ne bavez pas devant le torse musculeux de Wesley) et la compression qui ne faillit jamais même dans les combats les plus mouvementés. Ce DVD, malgré son âge, reste une référence technique de ce côté ci.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français et anglais– Sous titres : Français et anglais

Avis : Là aussi, nous avons droit à un travail aux petits oignons dans les deux versions. le 5.1 est très riche, parfaitement spatialisé. Les basses sont rondes à souhait et la musique, techno et tonitruante vous envahi avec une clarté surprenante. Elle n’étouffe ni les ambiances ni les effets. Un dvd qui surpasse encore bien de prétendues références plus récentes. Ne manque que du DTS !!


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Des menus en 4/3 qui reprennent le design du temple de la magra. Quand vous validez sur un des titres, un traînée de sang descend dans une rigole jusqu’au titre sélectionné et pousse l’image jusqu’à la page suivante


Les bonus :

Disque 1 : Identique bien sur à la première édition dite prestige. Elle s’annonce plutôt conséquente pour l’époque. On retrouve ainsi

  • Un commentaire audio en VoSt
  • Intéressante fin alternative qui a bien fait de ne pas être retenue (effets spéciaux pas terribles)
  • Interviews des principaux intéressés
  • Quelques scènes prises sur le vif en guise de making of ce qui met en valeur les scènes tournées sur fond vert
  • Bon documentaire sur la conception du film
  • Biographies et filmographies des principaux intéressés
  • Bandes annonces
  • Disque 2 : Sorti à l’époque de la promotion ciné de Blade II, ce disque n’est en fait qu’un dvd promotionnel de cette suite et par conséquent, il ne faut pas s’attendre à des miracles côté bonus.
  • On retrouve bien sur les différentes bandes annonces de ce deuxième opus
  • Un making of purement promotionnel
  • un dossier de production regroupant des teasers et des interviews, quelques extraits du tournage, un extrait du film et une partie ou Del toro, le réalisateur explique avec passion sa vision de Blade
  • Sempiternels liens internet dont on n’a que faire
  • Autre Bonus un extrait de la musique du film.
  • Une édition collector sans en être une. Certes quand même touffue sur le premier disque, elle n’apporte rien de nouveau par rapport à l’édition prestige sortie 2 ans auparavant et se trouve être en fait seulement promotionnelle pour la sortie du deuxième. Heureusement, le packaging est nettement supérieur à merdique amaray de la première !



    [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Le seul vrai point qui distingue cette édition collector de l’ancienne prestige et qui concerne seulement le film, c’est le packaging qui prend là les atours d’un très beau digipack noir 3 volets aux liserés rouge sang et le recto est magnifique avec Blade sur fond de tatouage, épée levée à l’horizontale au dessus de lui. A l’intérieur, le premier volet montre le héros de dos, rengainant son arme et derrière chaque galette, il y un portrait de l’homme aux tatouage, de l’autre Deacon Frost

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Bien que construite sur le même principe, les deux galettes ne se ressemblent pas et celle du disque 2 jure au sein de ce très beau packaging car aux teintes beaucoup trop claires et rappelant l’affiche de Blade II. La première reste bien dans les teintes et on appréciera la qualité d’impression ainsi que le construction visuelle toutefois gâchée par de trop nombreux logos dans la partie inférieure.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (18.5/20)

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