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DVD A LA LOUPE


TERMINATOR - EDITION COLLECTOR / 2 DVD

Lui écrire ninnin4

Terminator - Edition collector / 2 DVD DVD sorti le 21/02/2001


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : MGM
Distributeur :
MGM

Année de sortie en salle: 1985

Durée du film: 1 h 43 min.
Réalisateur: James Cameron
Acteurs: Arnold Schwarzenegger

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Nombre de visites :
1420


   

Le Film : 9/10

Résumé : En 2029, des ordinateurs super puissants dominent la planète et ont pour but l’extermination pure et simple de la race humaine ! Pour anéantir l’avenir de l’homme, ils décident de modifier le passé et pour cela, envoient un cyborg indestructible, le Terminator, dans un voyage dans le temps. Sa mission est de tuer Sarah Connor, la femme dont l’enfant à venir deviendra le seul espoir de l’espèce humaine.

Avis :  1985. Sort sur nos écrans “Terminator”, premier vrai film d’un jeune réalisateur prodige qui va irrémédiablement changer la face du monde cinéphilique en imposant un nouveau style, de nouveaux canons au cinéma fantastique, d’aventure et d’action. Car on peut aimer ou non ce film mais on ne peut nier le fait que ce barbu de Cameron a crée un nouveau genre dont les échos résonnent encore à ce jour jusque dans les superproductions actuelles type « Matrix » et consorts, en fait, les films d’action burnés comme pas deux. Mais pour encore mieux se rendre compte de l’impact qu’a généré ce film, il faut absolument se replacer dans le contexte de l’époque.

Je ne vais pas revenir sur l’histoire, tout le monde la connaît et le résumé ci-dessus en dira suffisamment aux ignorants. Mais comment un type comme Cameron jeune débutant qui a toujours renié son travail sur son seul long métrage d’alors, « Piranha 2 », suite du nanar éponyme a réussi à convaincre la jeune star montante de l’époque, à savoir Arnold Schwarzenegger qui avait déjà fait ses preuves dans de gros budget de l’heroic fantasy à savoir « Conan le barbare » pour le meilleur et « Kalidor » pour le pire à venir jouer dans son film. Cela peut rester un grand mystère d’autant que à contrario de son grand rival de l’époque, Sylvester Stallone, il s’inclut dans un rôle à contre emploi puisqu’en robot tueur programmer pour éliminer la jeune et séduisante Sarah Connor, future mère du sauveur de l’humanité dans la guerre contre les machines. Certainement que le script de J.C lui a paru visionnaire…et c’était le cas : bien avant l’heure des ordinateurs dans chaque foyer et dans chaque bureau, le jeune James, 20 ans avant les plagieurs frères Wachowski, prévoyait déjà une apocalypse déclenchée par les machines et qui verrait, à défaut d’une destruction complète de la race humaine, sa servitude dans des conditions atroces, inhumaines. On ressentait déjà au milieu des années 80, de la peur face à l’informatique (même si Kubrick était passé par là avec son « 2001, l’odyssée de l’espace » et dans cette volonté d’inoculer chaque jour d’avantage d’intelligence artificielle à nos ordi, certains artiste dont Cameron y ont vu une remise au goût du jour du mythe de Frankenstein à savoir la création qui veut détruire son créateur.
La force de Cameron aura été, au-delà de ses moyens, d’offrir du grand spectacle très bien conçu. En effet, malgré son budget plus que restreint, premier film oblige, il a tout mis en œuvre pour que l’aspect général soit impeccable et corresponde à sa vision dantesque du futur. De l’univers post apocalyptique ou d’énormes machines, se déplaçant sur des monceaux de cadavre éradiquent à coup de rayons laser le peu de population humaine restante en passant par un Terminator putréfiant jusqu’à ce qu’il ne reste que son endosquelette, tout concours à que le spectateur ne puisse que constater la volonté de bien faire. La maîtrise de la caméra, de l’image et des effets spéciaux est tout à fait exceptionnelle et laissait présager que Cameron règnerait jusqu’à nos jours sur les plus gros films à effets spéciaux jamais réalisés tant ils sont quasi invisibles sur ce film là.
J’entends d’ici quelques esprits chagrins me dire que le tout est dépassé, que les maquillages, que les maquettes….tout a été fait en mieux dés le deuxième opus de la saga. Ils n’ont pas tord. Mais un peu à la manière d’un « King Kong » version 1933, « Terminator » malgré quelques légers défauts reste diablement bien foutu pour un film de son époque. Et cela, le film le doit au génie de Cameron qui a su masquer ses lacunes dans un montage savant et une utilisation parcimonieuse des animatroniques et autres maquillages qui bien sur, ne peuvent égaler les effets spéciaux plus modernes. Mais quand même, s’il est vrai que le visage blessé du T800 est un peu trop voyant, on retient son souffle devant le squelette mécanique sortant du feu et la course poursuite qui en découle. Le génial Stan Winston, directeur des effets spéciaux a été ici des plus brillants et le film n’a pas à rougir devant la cultissime scène des squelettes dans « Jason et les Argonautes ». Mais ce qui est amusant, c’est qu’on ne se souvient pas forcément du Terminator pour ses spectaculaires FX mais de la charismatique et minimaliste interprétation de Schwarzy qui a su donner corps à son personnage d’androïde au point de l’imposer bien plus que les effets mentionnés plus haut. Il y trouve à mon avis le rôle de sa vie et bien plus que dans les suites où les intentions de son personnage sont inversées, c’est véritablement ce rôle d’anti héros, de bad guy qui lui vaut tous les honneurs.
On y trouve la fascination de J.C pour les gros engins de chantier et les camions. Ils parsèment toute sa filmographie (« Abyss », « Aliens » et « T II ») et ici, même déguisés en machines de mort, ils sont encore bien présents et pour en finir avec ce type, comment ne pas parler de la qualité de sa mise en scène, tout simplement renversante. En effet, son film, en dehors des périodes où sont posées l’intrigue et les personnages, est une gigantesque succession de scènes d’action et de cavalcades en tout genre et bien au-delà des effets spéciaux et de sa fin dantesque, on retiendra surtout de « Terminator » ses courses poursuites désespérées comme autant de moment inoubliables pour tous les cinéphiles et qui, par l’utilisation de ralentis comme pour mieux mettre en valeur la force de destruction et de gunfights sauvages et sans pitiés imprimeront durablement les rétines même des plus cinéphiles d’entre nous.

J’ai déjà pas mal parlé de Arnold Schwarzenegger dans le rôle titre. Je ne pense pas revenir dessus tant il est parfait dans ce rôle et plus particulièrement sur ce film ci. Mais il ne faut pas oublier le reste du casting dans le quel on compte Lance Herricksen, futur Bishop dans « Aliens » et Michael Biehn dans le rôle de protecteur de Sarah Connor. Ce type, à qui le rôle titre a échappé au profit du musculeux monsieur univers a été pendant longtemps l’acteur fétiche du cinéaste. Il donne à son « Reese » une dimension fragile mais combative, fragile car épuisé par tant d’années de guerre contre les machine et qui trouvera réconfort puis protection dans les bras de cette Sarah Connor qu’il doit sauver. Sarah justement est joué par Linda Hamilton et porte toute la force psychologique du film sur ses épaules car elle est la seule qui évolue vraiment au cours du métrage. Jeune serveuse désabusée, un peu mignonne mais pas sure d’elle au début du film, elle va cheminer pour devenir forte afin d’assurer la pérennité de son enfant, futur sauveur de l’humanité.. Elle aussi tient dans ce film le rôle de sa vie. Si Le deuxième opus la verra plus présente dans les deux sens du terme ce n’est malheureusement pas un actrice qu’on verra dans bon nombre de bons ou gros films malgré je crois son mariage avec J.C. C’est vraiment regrettable car elle apporte une réelle présence déjà par sa carrure mais aussi par les qualités de son jeu.
Les seuls point noirs du film sont peut être ses années d’origine. En effet, très estampillé années 80, le design général a pris un petit coup de vieux. Alors bien sur, je ne vais pas cracher sur le petit côté rétro que cela lui apporte mais si on peut passer outre sur les gouffas et autres attitudes un peu punk, d’autres tics font davantage sourire (l’obsédée du walk man, ça fait un peu cliché) voire énervent carrément (la BO tout à l’orgue électronique, ça finit vraiment par gonfler).

« Terminator » reste un des films américains les plus marquant des années 80. Il impose un tout nouveau genre de cinéma à la face du monde, celui de blockbuster mâtiné de film d’auteur. Mais il ne faut pas voir ce film comme un banal film d’action. Filmé avec un budget restreint, il s’agit de la première oeuvre d’un jeune homme qui règnera sur le monde des plus gros budgets du cinéma et Schwarzenegger deviendra, à l’instar de Stallone, la figure incontournable du film musclé jusque dans le milieu des années 90. Tout ça, ils le doivent à un esprit visionnaire et un génie visuel qui marquera même nos cinéastes contemporains. Le problème avec ce film et ce qui fait que je ne lui ai pas mis la note maximale, c’est qu’au-delà de basses raison mercantiles dues au succès (une scène coupée, présente dans les bonus prouve qu’elle était envisagée dés la mise en chantier de ce premier volet), Cameron avait prévu une suite et qui fera mieux sur beaucoup de points…mais ça, c’est une autre histoire…donc une autre loupe. lol


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format vidéo : 16/9 - Ratio : 1.85:1

Avis : La compression est excellente et la tenue générale tout autant. Pour son âge, le film a été bien restauré mais cela reste encore perfectible comme en témoigne la présence de nombreux scratches et poussières, que la majorité des scènes nocturnes masquent quand même pas mal

[ Voir le Top Image pour ce DVD ]


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français et anglais - Sous Titres : français

Avis : Poursuivant l’âge du dvd, on ne se plaindra pas. Bien sur, il y a un peu d’écho et le tout résonne un peu mais le 5.1 proposé n’est pas qu’un simple effet marketing. La spatialisation est excellente et la dynamique, notamment des basses mettra vos enceintes à rude épreuve.


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Très beaux menus en 16/9, sonorisés et surtout chaque changement de page est assurée par des transitions . Elle mettent en valeur le squelette de la tête du terminator et les transitions se font par son œil rouge et menaçant


Les bonus :

Entièrement répartis sur le deuxième disque, celui des bonus Rétrospective de 18’ sur le film ou interviennent avec passion Schwarzy et Cameron

  • Passionnant making of de 60’
  • Bandes annonces et spots TV
  • Galeries de photos et d’explications sur le déroulement du tournage et quelques trucs d’effets spéciaux
  • 7 scènes coupées qui ont bien fait de l’être hormis la dernière qui prouve que Cameron avait envisagé un suite dés le début
  • On trouvera en sus pour les possesseurs de PC, les 5 scripts successifs qui ont servi à façonner l’histoire
  • Une édition collector comme on les aime, complète à souhait !


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Si vous voulez tout connaître et dans les détails sur ce très classique packaging, je vous invite à vous rendre dans le Top packaging ci-dessous. Nous avons donc affaire à une édition collector comme a su nous en faire profiter MGM dans le passé : digipack 3 volets classieux et solide surétui cartonné. Du tout bon si l’intérieur, majoritairement rouge n’avait pas été aussi présent.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Pour les sérigraphies, je vous invite aussi à consulter le top sérigraphie ci-dessous. Si l’ensemble est un peu granuleux, on appréciera la sobriété qui veut qu’il n’y ait quasiment aucun logo et autres mentions légales. .

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (17/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 02/03/2007 à 18:12 par SebsokK : Idem ca m'a donné envie de le revoir... sauf que mon DVD a "pourri"... Vive le DVD Rot xD
    - le 01/03/2007 à 19:56 par Niko06 : Belle critique très complète, ça me donne envie de le revoir tiens! Surtout que j'ai la dernière édition ultimate qui doit apporter quelques trucs je pense... Sinon oui en effet ce premier terminator est une vraie date dans l'histoire du cinéma, une oeuvre de visionnaire et surtout la base du jugement dernier qui est un des plus grands films de SF de tous les temps, et le meilleur film de Cameron.

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