Les 3 modèles que s'apprête à
commercialiser le géant Nippon répondent aux trois références
suivantes : DVP-LS785VS, DVP-NS765PS et DVP-NS955VS.
Ces trois platines de salon, au look superbe avec leur taille "slim-fast",
sont capables de lire quasiment tous les standards du marché actuel.
Visez plutôt : DVD, DVD-R/W DVD+R/W, JPEG, SACD, MP3, SVCD et bien
sûr DivX !
En plus de posséder un look à
tomber, les caractéristiques sont de très haut niveau : sorties YUV
progressif, Peritel RVB, sorties numériques Optiques & Coaxiales,
décodeurs Dolby Digital & dts, son surround virtuel etc... etc...
S'agissant de la lecture des DivX proprement dit, le lecteur
DVP-NS955VS (le "haut de gamme"), inclus un système de détection et
de correction d'erreur optimisé. Tout un programme... Les prix
s'échelonnent de 140€ à près de 375€, pas de quoi vous ruiner non
plus !
Au
delà de la nouveauté chez le constructeur qui, peu à peu, inclus les
formats vidéo et audio que tous les concurrents proposent depuis
longtemps (Pioneer y compris !), on peut légitimement se demander si
Sony ne pousse pas un peu trop loin le bouchon de l'illégalité.
Chacun sait que le format DivX, même s'il permet la compilation de
vos vacances filmées en Hi-8 sur CDR (sans commentaires, sic !), permet de basculer
facilement du côté obscur avec quelques notions d'informatiques et
une bonne connexion Internet.
En fait, Sony ne tient pas à se démarquer de ses concurrents et
propose son savoir faire dans des platines toujours de très bonne
qualité. Les ventes de matériel sont une source de profit non
négligeable et le marché est en perpétuel mouvement.
Cependant, il est paradoxal de
voir que les constructeur fassent l'apologie du DivX tout en refusant de
voir leurs oeuvres pillées sans acquitter les fameux droits d'auteur.
Ces mêmes constructeurs vont même plus loin en commercialisant des
enregistreurs de DVD (pour le salon & le PC) alors qu'ils savent
ouvertement à quoi le consommateur va les utiliser. C'est le monde à
l'envers ! Les taxes sur les médias vierges sont une (bonne) chose
mais ne suffiront pas à endiguer un phénomène largement établit
aujourd'hui. La récente acquisition des studios MGM par Sony, alors
qu'il est déjà propriétaire de Columbia Tristar Pictures depuis
1989, amène la firme à posséder 40% des films produits à Hollywood.
Un catalogue impressionnant de 8.000 films fait partie du patrimoine
de Sony avec ces acquisitions. Parmi les grosses productions, on
peut noter la série intégrale des James Bond, Spider-Man, Autant en
emporte le vent, la série des Bad Boys etc... Nous doutons fort que
le géant nippon souhaite voir ses oeuvres circuler librement sur des
réseaux parallèles et pourtant il pousse au vice vous ne trouvez pas
? Parfois, le système nous échappe vous savez...