Synopsis :
* L’immortelle (1963-N/B-97'):
Un professeur français arrive à Istanbul pour s’y installer. Maussade et esseulé, il erre dans cette ville qui lui est inconnue. Il rencontre alors une femme, belle et mystérieuse, avec laquelle il entame une relation amoureuse morose tandis qu’elle lui fait découvrir une Turquie de plus en plus insaisissable. Cette femme dont il ne connaît pas le vrai nom – peut-être est-ce Lalé, Éliane, ou encore Lucille – disparaît soudainement. L’homme se met à sa recherche mais personne ne semble se souvenir de cette étrangère…
* Trans-Europ-Express (1966-N/B-91'):
Gare du Nord. Trois personnes montent dans un Trans-Europ-Express à destination d’Anvers. Pendant le trajet, elles imaginent un film qui commence dans ce train. Un trafiquant subalterne surnommé Élias a pris en charge une valise à double fond qui doit lui permettre de rapporter de la cocaïne. Mais ce premier voyage est en réalité un coup d’essai, exécuté à blanc. L’organisation qui l’emploie veut le mettre à l’épreuve et savoir s’il est capable de maîtriser une obsession sexuelle singulière : Élias est en effet attiré par les scènes de violence, les filles attachées, les vêtements déchirés.
* L’homme qui ment (1968-N/B-93'):
Dans une région agitée par des guerres récentes, un homme que personne ne connaît arrive à pied. Il s’arrête dans une auberge, écoutant les conversations qui commentent une affaire locale : le retour attendu d’un certain Jean. L’étranger retrouve la demeure de ce héros mystérieux, une grande maison frappée d’abandon. Là vivent retranchées la sœur et la femme de Jean, ainsi que la servante, entourées de portraits du disparu. Charmeur, l’étranger se présente de façon séduisante, si bien qu’on l’écoute et qu’on finit par croire ce qu’il dit, même lorsque ses affirmations se contredisent…
* L’Éden et après (1970-94'):
Violette fait partie d’une bande d’étudiants qui a l’habitude de se réunir dans un café appelé L’Éden. Ils y imaginent des projets libres, inventant des saynètes de jeu et de fantaisie. Un soir arrive un certain Duchemin de dix ans leur aîné, qui se mêle avec passion aux jeux du groupe et en devient rapidement le metteur en scène. À la fermeture du café, Duchemin propose à Violette de le retrouver près d’une usine désaffectée. Lorsque la jeune fille s’y rend, elle découvre le corps sans vie de l’étranger…
* N. a pris les dés [Anagramme télévisuel de L'Éden et après] (1972-76'):
Un jeune homme qui joue aux dés est hanté par l’image de deux femmes blondes, aux cheveux coupés très court, et qui sont comme deux sœurs. Chacun de ses lancers de dés appelle une nouvelle image, une nouvelle scène, qui décrit la possibilité d’une histoire. Dans un pays lointain, des étudiants jouent à des jeux imaginaires et dangereux. L’une d’entre eux, nommée Ève, fait la découverte d’un tableau bleu et blanc représentant une maison tunisienne…
* Glissement progressifs du plaisir (1974-102'):
Une jeune fille est suspectée du meurtre de son amie, une femme plus âgée avec laquelle elle entretenait une relation pervertie. Placée dans une maison de redressement tenue par des religieuses, elle reçoit la visite d’un magistrat, d’un pasteur, ainsi que d’une jeune avocate qui ressemble étrangement à son amie défunte. Pourvue d’une imagination fertile, la jeune fille mélange ses rêveries d’enfant à une sensualité déjà très consciente, opérant sur les adultes qui l’approchent une modification sournoise de l’esprit comme de la chair…
* Le jeu avec le feu (1975-108'):
Un riche banquier nommé Georges de Saxe vit seul avec sa fille Carolina. Un jour, il apprend que celle-ci vient de se faire enlever. Les ravisseurs le menacent : si le banquier tarde à payer la rançon d’un million de dollars, sa fille finira enfermée dans un bordel de luxe pour maniaques sexuels ou, pire, brûlée vive. Alors qu’il s’apprête à partir à sa recherche, le père apprend que Carolina n’a en fait jamais été enlevée. Mais la découverte d’une carte postale, dans laquelle sa fille appelle au secours, lui fait envisager un complot. Il contacte alors un détective privé…
* La belle captive (1983-85'):
Walter, agent d’une police parallèle, reçoit l’ordre de remettre un message urgent mais se trouve très vite détourné de sa mission. Sur la route, il doit porter secours à une jolie fille blonde qui gît, inanimée, en travers de la chaussée. Walter reconnaît aussitôt en elle la cavalière inconnue et fuyante avec qui il vient de passer la soirée dans un dancing. À la recherche d’un médecin, il pénètre avec elle dans une étrange villa, où des messieurs en habits de soirée semblent croire qu’il est venu là pour vendre cette belle captive muette…
* C’est Gradiva qui vous appelle (2006-114'):
John Locke, un jeune critique d’art anglais, vient de s’installer dans un palais en ruine de l’Atlas marocain. Passionné de peinture orientaliste, il est sur les traces de Delacroix, qui représente à la fois le sujet de ses études et le support de ses fantasmes. Guidé par un faux aveugle, Locke tombe entre les griffes d’un faussaire qui dirige en sous-main un cabaret clandestin pour spectacles turco-sadiques. Parmi les jolies personnes qui sont l’ornement du cabaret, il y a Hermione, dont la présence énigmatique hante toute l’intrigue…
