Dans ce "The pool", en provenance de Tchécoslovaquie, c'est une piscine ultra-moderne qu'investit une bande de jeunes, fils et filles de "riches", pour fêter la fin de leurs études. Évidemment, l'un d'entre eux se révélera être un tueur qui massacrera une bonne partie du casting à la machette. Après une séquence d'intro plutôt prometteuse, respectant les codes du genre, et une présentation des personnages des plus stéréotypée ( s'épanchant largement sur le côté festif de l'affaire ) , le métrage place donc ces jeunes dans cette piscine pour une nuit meurtrière qui ne sortira que très rarement de l'ordinaire, parsemant le film de meurtres plutôt soft et plus ou moins répétitifs ( une seule trouvaille, l'assassinat dans le toboggan aquatique ), tout en laissant planer un doute superficiel quant à l'identité du tueur, en ne proposant qu'une piste trop flagrante pour être crédible et en ne présentant que des protagonistes trop effacés pour se montrer inquiétants. Et il vaudra mieux passer sous silence le twist final, navrant de naïveté dans son manque total d'imagination. Le meurtrier propose un look plutôt sympathique mais commun, tout de noir vêtu, avec ses grosses bottes de moto, son pantalon de cuir et son masque "tête de mort". Le métrage ne parvient à aucun moment à distiller le moindre suspense et seules de rares séquences arrivent à se montrer efficaces, mais toujours prévisibles ( surtout celle dans la gaine d'aération ). La mise en scène est heureusement assez vive, sans trop de temps morts, malgré des sous-intrigues aussi inutiles que superflues ( la phobie de l'eau de l'héroïne ) et l'interprétation est convenable, sans trop de relief non plus. Les effets spéciaux sont limités à quelques plaies, n'étant jamais expansifs. Donc, ce "The pool" peut se regarder, d'un oeil distrait, mais sans se montrer désagréable pour autant !
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