A priori, faire une suite à PREDATOR sans Schwarzenegger pouvait ressembler à tout sauf à une bonne idée. Pourtant les scénaristes relèvent le défi en nous transportant comme le disait la bande annonce de l'époque "dans une jungle d'un autre genre". Et on se retrouve dans le futur, en 1997(le film est de 1990) où divers trafiquants de drogues livrent une guerre sans merci à une police qui ne peut rien faire d'autre que de ramasser les morts.
Le Predator débarque sur ce terrain de chasse et se trouve un adversaire de taille en la personne d'un flic casse-cou.
Quel idée géniale de faire surgir le prédator en plein chaos urbain. Ca flingue de tout les cotés et le predator ne fait pas de prisonnier.
Mais la grosse surprise du film d'après moi, c'est quand même Danny Glover, le pote "bientôt à la retraite" de Mel Gibson dans la série des armes fatales. Dans le rôle de Mike Harrigan, un flic aux méthodes limites à mi-chemin entre John McLane, Martin Riggs (tiens,tiens) et l'inspecteur Harry, il ne lache pas prise et en fait baver au Predator.
Un film différent, mais à mon avis aussi réussi que le premier.
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