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Titre
:
Requiem for a dream - Edition Aventi
Version :
Française
Auteur de la critique :
romanticolor
Date de la critique :
10/04/2006
Cette critique a été
visitée
965 fois.
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Editeur : Aventi Année de sortie au cinéma : 2001 Date de sortie du DVD : 08/10/2003 Durée du film : 97 minutes
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Résumé :
Harry Goldfarb est un junkie. Il passe ses journées en compagnie de sa petite amie Marion et son copain Tyrone. Ensemble, ils s'inventent un paradis artificiel. En quête d'une vie meilleure, le trio est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce toujours un peu plus dans l'angoisse et le désespoir. La mère d'Harry, Sara, souffre d'une autre forme d'addiction, la télévision. Juive, fantasque et veuve depuis des années, elle vit seule à Coney Island et nourrit dans le secret l'espoir de participer un jour à son émission préférée. Afin de satisfaire aux canons esthétiques de la télévision, elle s'astreint à un régime draconien. Un jour, elle le sait, elle passera de l'autre côté de l'écran.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9.5/10) |
Voici quatre destins qui suivent le même chemin, c’est à dire la dégradation de leur vie sans véritable espoir d’en sortir.
Sara Goldfarb est une femme veuve qui vit seule dans son appartement, son seul loisir dans la vie est la télévision et notamment une émission célèbre dont elle rêve y participer, elle apprend que ce rêve va devenir réalité, mais c’est alors qu’elle remarque qu’elle a vieillie et que par conséquent la robe rouge qu’elle portait étant jeune est trop petite, c’est alors que par le conseil d’une « amie » elle sombre dans l’engrenage des amphétamines pour réaliser son fantasme de rentrer dans sa robe le plus rapidement possible.
Elle a un fils (Harry), qui lui se drogue et entame une carrière de dealer qui au début se déroule plutôt sans ennuis, il entraîne avec lui, son copain Tyrone et sa petite amie, mais voilà que les ennuis arrivent et qu’ils sont entraînés dans une spirale infernale, Tyrone se retrouve seul alors qu’il avait une petite amie, la petite amie de Harry se prostitue pour pouvoir s’acheter de la drogue.
Alors qu’ils sont au bord du gouffre, alors qu’ils demandent l’aide de la société, plutôt qu’une aide, ils obtiennent le coup de grâce en les considérants comme de la marchandise ou comme des animaux.
Ce film démontre que n’importe qui peut sombrer dans la drogue et que finalement ce paradis terrestre se transforme rapidement en un enfer et que personne ne sera là pour nous aider, que la société par sa dictature du paraître, de la déshumanisation à une grande part de responsabilité en les faisant fantasmer et qu’elle ne cherchera pas à les sortir du gouffre.
La fin est certainement la plus pessimiste qui soit, ce qui en fait un grand film.
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