CRITIQUE DVD

L’histoire du film se déroule dans un monde imaginaire, très réel car ce n’est pas de la science-fiction, mais il n’y a pas de nom de ville, les voitures sont immatriculées en 96 alors que ça arrête à 95, les noms des personnages sortent de l’ordinaire. Le contexte est donc volontairement flou pour le faire passer au second plan car c’est plus pour nous plonger dans la vie de cet homme narcoleptique qui nous raconte son histoire, certes en voix-off mais bien narrée et les dialogues réels des scènes prennent tout de même le dessus. La vie de ce malade est racontée depuis son enfance, l’humour très présent vient du fait de sa maladie et de ses endormissements qui arrivent souvent et lors de situations malvenues.
On rie beaucoup malgré l’handicap supporté, cela vire même à l’humour noir.
Le scénario s’avive lorsque le narcoleptique trouve un sens à sa vie, là entre en scène en plus de Guillaume Canet, un Benoît Poelvoorde terrible, ce tandem nous fait rire de plus belle, le langage du Belge est cru et hilarant et ça ne s’arrête pas au langage.
Le scénario se suit sans longueur, beaucoup de rigolades dans la première partie, la seconde partie donne plus de suspense grâce à une intrigue plus poussée mais sans laisser tomber l’humour.

Un très bon 16/9 avec un transfert d’images bien travaillé car les scènes sont lumineuses et les couleurs très vives.
Aucun défaut n’apparaît à l’écran, donc aucune gêne de visionnage.
Le film contient quelques effets visuels bien intégrés aux images.

Trois pistes sonores sont offertes sur cette édition, toutes VF, la plus classique est en DD 2.0, elle est forte et claire mais la version DD 5.1 se comporte mieux grâce à une ambiance sonore plus multicanale qui présente de bons effets sonores mais pas très souvent.
La troisième version est bien entendu la DTS qui sublimera le tout sans aucun doute.

Avant l’arrivée des menus, on visionne les bandes annonces d’ « Aviator », de « Blade Trinity » et de « Le Dernier Trappeur », bref que du bon. Ces films peuvent être revus un par un dans la partie bonus avec des filmographies très courtes, la bande annonce de « Narco ».
Il y a aussi des interviews qui prennent le plus de temps à visionner et constituent le meilleur supplément car on apprend beaucoup de choses pendant plus de vingt minutes, de plus c’est chapitré et on y voit des images du tournage. Le tout est en version française.
Les menus, eux, sont animés et musicaux, c’est léger mais plaisant tout de même.

La jaquette contenue dans le boîtier amaray est de bonne qualité, surtout au niveau des couleurs. La sérigraphie du disque, elle, est de moins bonne qualité.
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