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CRITIQUE DVD


GHOST IN THE SHELL : STAND ALONE COMPLEX VOL. 5




Titre : Ghost in the Shell : Stand Alone Complex Vol. 5

Version : Française
Auteur de la critique : kaiser-bps
Date de la critique : 04/07/2005

Cette critique a été visitée 503 fois. Aide

 

Editeur : Beez
Année de sortie au cinéma : 2002
Date de sortie du DVD : 16/06/2005
Durée du film : 140 minutes


Résumé : Des robots détournés par des pirates informatiques se soulèvent contre leurs utilisateurs. Seule la Section 9 peut stopper cette menace. Episodes : 17) Angel's Share 18) Lost Heritage 19) Captivated 20) Review
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8/10)

Milieu de série, Ghost In The Shell : Stand Alone Complex jusqu’à maintenant ne pouvait pas se porter mieux en matière de qualité artistique et visuel, mêlant émotions, drames, intrigues d’une manière plus que respectable, il n’y à qu’à se rappeler ce fameux volume 3, mais alors qu’en est t’il de ce volume 4 qui est le juste milieu de cette première série ? Première impression et étonnement, point d’épisodes dit « Complex » parmi les 4 épisodes, bien entendu je veux dire par là qu’il n’y aura pas d’épisodes avec pour thème le rieur, véritable fil rouge de la série. Ce qui fait donc 6 épisodes consécutifs sans ce dernier, les 2 derniers épisodes du volume 3 était « Stand Alone », un peu risqué que ce choix, le spectateur pourrait perdre les enjeux de l’intrigue, vraiment dommage. 4 épisodes « Stand Alone » pour ce volume, espérons néanmoins qu’ils ont un potentiel digne de nous faire oublier la déception de ne pas avoir d’épisode « Complex ». Décidément l’engouement que le peuple à envers le rieur se ressent aussi à travers ma critique.

Treizième épisode :

Episode musclé, la section 9 va ici intervenir dans une affaire de kidnapping vieille de … 16 ans, oui oui 16 ans. En effet il y à de cela 16 ans, le bras armé du FLH « Front de Libération de l’Homme » qui lutte contre la déshumanisante cybernétisation, kidnappait la fille « Tokura Eka » du PDG d’une société produisant des cyber-cerveaux « Tokura Industries ». Repérée par les gardes côtes qui exerçaient une surveillance rapprochée sur un groupe de terroristes, un commando de marines se dépêchent d’intervenir jusqu’à ce qu’ils ne donnent plus de nouvelles. La section 9 est donc appelée à intervenir sur les lieux. Se prépare alors une préparation musclée. L’histoire paraît simple, mais cache en fait une part de pessimisme apparent, la jeune fille en question sera traumatisée de l’expérience qu’elle aura vécue. L’action est bien entendu au rendez vous dans cet épisode, ce qui en réjouira plus d’un. Cet épisode d’enlèvement rappel l’affaire Patricia Hearst qui en 1974 se fera enlever à l’age de 19 ans. « L’armée de libération symbiotique » fondé par Donald DeFreeze en 1973 avait pour but de lutter contre le fascisme et la ségrégation, en prônant une société multiraciale. Patricia devient une alliée active de ses ravisseurs, jusqu’à son arrestation où elle plaidera le lavage de cerveau. Cet épisode assez dur de par son mélodrame en plus d’être tirée d’une histoire vraie rend aussi fortement hommage à la série Les Professionnels CI5 « The Professionnals », série diffusée en Angleterre de 1977 à 1983, qui combinait les genres comme le policier ou même l’espionnage avec un ton très réaliste où l’on n’hésitait pas à tuer. Cette unité était dirigée par le major George Cowley, un personnage qui n’était pas sans rappeler le vieux singe Aramaki.

Quatorzième épisode :

L’argent, qui n’aimerai pas en avoir plus ? Qui osera me dire que l’argent ne fait pas le bonheur, où n’y contribue pas ? Je vous parle toujours de la série Ghost In The Shell : Stand Alone Complex, ne vous inquiétez pas. Vous l’aurez devinez, cet épisode parle d’argent, de beaucoup d’argent. Yokose Kanemoto menait des grosses opérations spéculatives sur la bourse, ce qui va coûter très cher à une mafia chinoise. Cette dernière engagea un tueur à gage afin d’éliminer le fauteur de trouble. La section 9 va alors devoir protéger le perturbateur qui vit reclus dans un opulent manoir. Bien plus que le simple message que tout les gens modestes ne croient absolument pas comme quoi l’argent ne fait pas le bonheur, le traitement de fond de l’épisode nous passe un autre message auquel ici l’unanimité sera d’accord avec, nous ne sommes que peu de choses face à la mort. N’y voyait pas là un épisode sombre, seul le message l’est. L’action est ici aussi au rendez vous dans des décors à l’ambiance étrange, une nouvelle fois l’univers visuel est splendide, vraiment. Le titre de l’épisode est astucieux > Pour le « y » lisez le symbole du yen que je n’ai pas sur le clavier. Y€$. Astuce aussi il y à dans le nom du multimilliardaire, Kanemoto Yokose cache un jeu de mot en japonais. Son nom évoque la phrase « Kana (wo) motto yokose ». Ce qui signifie « Filez moi plus d’argent ! ».

Quinzième épisode :

Pour combler le vide engendrer par le manque d’épisode dit « Complex », un épisode entièrement dédié au Tachikomas nous est proposé. Dans les locaux de la section 9, ces derniers se rassemblent pour débattre du sens de leurs vies en tant que machine, mais aussi de l’être humain. Un thème souvent repris dans la science fiction où le robot veut devenir humain. Loin de l’esprit d’Oshii et ses thèses métaphysiques à n’y rien comprendre, cet épisode nous plonges dans un délire total et léger ce qui n’est pas déplaisant après 2 épisodes basés sur l’action. Bien entendu les membres de la section 9 se font du soucis pour leurs bestioles en métal et vont tenter de trouver une solution à cet épineux problème. Ici aussi c’est un épisode tirée d’un roman que lis un tachikoma « Des fleurs pour Algernon » de Daniel Keyes, ce roman de science-fiction raconte le destin croisé d’Algernon, une souris de laboratoire et de Charlie Gordon, un médiocre employé un peu ahuri. Grâce aux trouvailles du docteur Strauss, ils feront tous deux un bond exceptionnel en intelligence. Mais la prise de conscience de ce qu’ils étaient et surtout de la vie qui les entoures sera une étape difficile à franchir, autant pour l’animal que l’humain. Une problématique sur la conscience du soi proche de celle des tachikomas. Si certains d’entres vous n’ont pas compris ce que voulais dire un tachikoma en employant le terme « luddisme », ça provient en fait des travailleurs anglais qui au début du XIXème siècle avaient détruit leurs toutes dernières machines à tisser, de peur que cette nouvelle technologie surpasse la main d’œuvre. Aujourd’hui ce mot est employé pour désigner tous ceux qui rejettent le progrès technique. Une autre réplique d’un des tachikoma est « Memento Mori », non ce n’est pas pour rappeler le fabuleux film coréèn, mais en latin ça veut dire « Souviens toi que tu vas mourir », une façon de se rappeler à sa propre mortalité qui nous ramène à un autre débat, un robot aussi sophistiqué soit t’il meurt t’il un jour ? Sinon pour l’anecdote, sachez que les plans sur l’arme d’entraînement de Batô ne sont pas tout à fait innocents, il s’agit là d’un G33 Advance, dont Production I.G. à commercialiser une réplique en partenariat avec une société japonaise spécialisée en pistolet à air comprimé.

Seizième épisode :

Petite mise en bouche avant Ghost In The Shell 2 : Innocence que cet épisode, en effet comme dans le second film de la franchise, nous suivons dans cet épisode Batô qui doit s’infiltrer dans une base militaire pour approcher un entraîneur au combat. Mais derrière cet entraîneur de combat se cache peut être un espion. Batô connaît bien ce professeur car en plus d’être une légende du ring, c’est aussi son idole. Là où l’épisode se corse c’est que les deux hommes se lient d’amitié, ce qui rend encore plus dur le dénouement de cette histoire. C’est en partie grâce à des épisodes de cette trempe que la série est aussi bien, Zaitsev qui est la propre cause de son échec et qui ne s’en aperçoit pas fait de la peine à Batô, ce gros dur au cœur tendre, une fois de plus un personnage est ici correctement utilisé. Sublime.

Conclusion :

Dommage que le rieur est mis de coté dans ce volume, l’absence des épisodes dit « Complex » se ressent énormément, bien entendu notre compréhension à l’univers de la série n’est pas mis de coté, ce n’est pas le meilleur de la série, mais grâce à cet seizième épisode la série remonte son niveau pour notre plus grand bonheur, la suite … vite !!!


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

Trés bonne image une fois de plus, idéale pour une série de cette trempe.

Dolby Digital 5.1 japonais, anglais et francais, tous de bonne facture bien que l'anglais soit inutile, le doublage français est comme les précédents épisodes, trés bien fait.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (3/3) Avis sur les visuels :   (1/1)

Identique aux DVDs précédents, les menus sont simples d'accés et rapide, beaux avec la belle musique du générique. Niveau bonus toujours deux interviews supplémentaires, ici Koichi Yamadera "Voix japonaise de Togusa" et de Sakiko Tamagawa "Voix japonaise des tachikoma", la 2ème partie des fiches personnages, les génériques TV, un bonus intitulé Tachikoma mode d'emploi où l'on en apprend un peu plus sur ces petits robots rigolo. ainsi que les bandes annonces.

Boitier amaray blanc, avec jaquette réversible, les 2 cartes collector et le livret anecdotique de chaque épisode, en plus de tout ça, un coffret pouvant acceuillir les 4 premier volume de la série, ainsi qu'une BO et un T-Shirt avec le logo du rieur sur le dos.


Note finale :

  (17/20)


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