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Titre
:
Predator 2 - Edition collector 2005 / 2 DVD
Version :
Française
Auteur de la critique :
dam51
Date de la critique :
12/05/2005
Cette critique a été
visitée
1314 fois.
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Editeur : 20th Century Fox Année de sortie au cinéma : 1991 Date de sortie du DVD : 27/04/2005 Durée du film : 103 minutes
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Résumé :
Los Angeles. Des gangs de trafiquants de drogue parfaitement organisés et armés disputent la suprématie de la rue aux forces de police mal équipées et peu nombreuses. Dans cet enfer de violence, le détective Mike Harrigan et son équipe mènent une guerre sans merci contre les sbires de King Willie. Mais bientôt, les 2 hommes se découvrent un ennemi commun, un tueur invisible et invulnérable qui décime les rangs des dealers et des flics.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9/10) |
Après le succès du premier épisode réalisé par John McTiernan, la Fox met en chantier un second épisode (sans Schwarzenegger) et offre la siège de réalisateur à Stephen Hopkins. Ce second opus se déroule cette fois-ci au coeur même d'une autre jungle: Los Angeles. Bien plus gore et descervelé que son modèle, Predator 2 est sans conteste une réussite, aussi bien sur le plan artistique (la mise en scène, rugueuse et nerveuse, est parfaite), scénaristique (l'intrigue est bien plus élaboré que dans Predator premier du nom) que de l'interprétation (Danny Glover est impeccable, tout comme ses collègues flics, sans oublier le monolithique Gary Busey et sa "tronche" à faire fuir le Predator lui-même!). Le spectacle est total.
Malgré son côté science-fiction, Predator 2 n'en est pas moins une critique assez virulente des médias et de la police de l'époque, qui reste impuissante face aux gangs qui règnent en maître sur Los Angeles (la scène d'ouverture en est la preuve la plus flagrante). La violence de certaines scènes est assez poussée (il faut dire que le Predator n'y va pas avec le dos de la cuillère!) et prolonge la "mode" des films policiers comme Robocop qui pousse la violence à son paroxysme afin de montrer (de façon exagérée parfois) que la société peut-être d'une violence extrême (c'est encore le cas aujourd'hui). Bref, un film essentiel qui s'est bonifié avec les années. Indispensable.
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