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CRITIQUE DVD


GHOST IN THE SHELL : STAND ALONE COMPLEX VOL. 3




Titre : Ghost in the Shell : Stand Alone Complex Vol. 3

Version : Française
Auteur de la critique : kaiser-bps
Date de la critique : 15/04/2005

Cette critique a été visitée 673 fois. Aide

 

Editeur : Beez
Année de sortie au cinéma : 2002
Date de sortie du DVD : 03/02/2005
Durée du film : 140 minutes


Résumé : Des robots détournés par des pirates informatiques se soulèvent contre leurs utilisateurs. Seule la Section 9 peut stopper cette menace
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (9.5/10)

La série se poursuit et l’énigme du rieur est toujours à élucider. Hacker extrêmement brillant mais très dangereux, le rieur est toujours dans la nature en train d’en faire baver à la section 9. Le major Kusanagi et sa section remonte un peu sa trace, mais au fur à mesure qu’ils s’approchent de lui en récoltant des indices où en arrêtant certains de ses complices, le mystère du rieur s’amplifie de plus en plus, tout comme la population qui vouent un réel engouement pour ce cyber-criminel. L’alternance entre les épisodes dit « Complex » et ceux dit « Stand Alone » se poursuit bien entendu dans ce DVD, les épisodes « Complex » sont ici les 9 & 11, les épisodes « Stand Alone » eux sont donc les 10 & 12, 2 nouvelles histoires indépendantes, 2 nouvelles enquêtes pour la section 9.

Neuvième épisode :

Hacker aussi brillant qu’exceptionnelle, le rieur fait parler de lui partout, beaucoup le vénère comme un Dieu. Cet épisode qui se passe quasiment à huit clos durant toute sa durée se déroule dans une salle, forum de discussion du futur. Détective privé, homme barricadé chez lui depuis plus de 20 ans, étudiant influençable et même un hacker vont discuter librement du rieur en apportant des indices où des rumeurs que l’agent Motoko Kusanagi va devoir enregistrée et analysée avant d’aller plus loin. Bien entendu l’agent Kusanagi participe au forum en silence et sous une fausse identité. Cet épisode malgré sa lenteur déconcertante et son bla-bla à outrance, le titre nous annoncés la couleur « Chat ! Chat ! Chat ! » . Il se révèle particulièrement intéressant dans le sens où on en apprend un peu plus sur le rieur, où alors on revient sur des évènements passés que l’ont auraient pu loupés jusqu’alors. Image d’archive pour preuve les évènements des différents méfaits réalisés par l’énigmatique terroriste nous reviennent et leurs interprétations seront peut être vu différemment par l’agent Kusanagi et nous-mêmes. D’après les images, le peuple se passionne littéralement pour l’étrange personnage qu’est le rieur et son mystérieux logo. L’épisode nous montre qu’un culte est en train de naître, ce qui promet pour les épisodes futurs. Intéressant cet épisode car aussi bizarre soit-il nous téléspectateur nous attachons aussi à ce personnage du rieur ne sachant plus vraiment dans quel camp aller, celui du major et de l’ordre absolu où celui du rieur et de la rébellion envers la société. La pertinence de l’épisode est à accueillir avec respect vu que ce phénomène fait partie intégrante de notre société, à savoir les forums de discussion et les chats room. L’épisode peut paraître long et lassant mais c’est un épisode test, Kenji Kamiyama lui-même avoue avoir voulu insérer la quantité maximum de dialogues qu’il pouvait introduire dans un épisode. Pour anecdote, les textes qui vous paraissaient un peu bizarre qui s’affichait devant les personnages sont des commentaires entrés librement par la foule qui observe le débat. Souvent vulgaires, impertinent et futile ces messages sont caractéristiques de la façon dont s’expriment les internautes sur www.2ch.net un site de discussion devenu phénomène de société au Japon.

Dixième épisode :

Sans doute un des meilleurs épisodes de la série, particulièrement axé sur Batô, quel charisme. Victimes écorchées vives, la CIA ne s’en sort pas avec ce tueur en série insaisissable, elle va donc faire appel à la section 9, c’est là que les affaires se compliquent. Au vu des images « Le tueur enregistre ses meurtres » très sanglantes, hyper violente, ce tueur n’est pas un simple tueur, mais un monstre. Monstre autrefois engendré par l’armée américaine durant la guerre du Viêt-Nam. Pertinent encore que cet épisode qui nous rappels l’atrocité de la guerre, et surtout l’horreur que les soldats américains subirent en se faisant empoisonnés, martyrisés, influencés au plus mal par leurs propre gouvernement. Petite référence à des chefs d’œuvres tels que Full Metal Jacket de feu Stanley Kubrick, Apocalypse Now de Francis Ford Coppola, Voyage Au Bout De L’enfer de Michael Cimino & L’échelle De Jacob de Adrian Lyne, je suis sûr d’en oublier, rappelez moi le si c’est le cas, merci. Revenons en à notre épisode qui va en outre réveiller des cicatrices douloureuses chez Batô, qui voit sa santé mentale vaciller. Derrière cette armoire à glace qu’est le cyborg, se cache une personne aussi sensible qu’une autre. Batô va découvrir que le tueur en question n’est autre qu’un de ces anciens compagnons d’armes. Ne vous fiez donc pas à ce bon gros bougre et ronchon de Batô, il est ici renvoyé à l’introspection douloureuse que lui offrait Oshii à travers la suite de Ghost In The Shell le film qui lui est en fait une sorte de pré quelle, je cite : Innocence. La folie est omniprésente dans cet épisode, à travers du tueur déjà fou et à travers de Batô dont elle essaie de s’emparer. Réellement ce que la série nous à offert de mieux jusqu’à maintenant, cependant l’ambiance, la cruauté, le sadisme de guerre ainsi que la poésie morbide du récit pourront en mettrent plus d’un mal à l’aise. Les références ne s’arrêtent pas aux films que j’ai cité ci-dessus, puisqu’à travers le glauque on peut notamment penser à des films comme Maniac de William Lustig, Se7en pour la minutie que le tueur prend à assassiné ses victimes. Pour le déploiement des meurtres où la victime se voit mourir, la pire mort qu’elle soit. On peut penser à Strange Days de Kathryn Bigelow, et même à La Cité Des Enfants Perdus de Marc Caro & Jean Pierre Jeunet qui mettait en scène un déroulement similaire. La chaîne Nippon TV à refuser de diffuser cet épisode à cause de sa crudité et de son glauque, dommage, c’est un chef d’œuvre. L’épisode déjà très riche se permet encore de nous apprendre d’autres choses, comme par exemple au niveau des noms des deux agents de la CIA qui s’appellent Satö Suzuki & Watanabe Tanaka, Satô, Suzuki, Watanabe, Tanaka sont des noms très courants au Japon, cette bizarrerie indique que les agents de la CIA n’ont rien de Japonais, ils se sont juste contenter d‘incorporer le corps de cyborg d’apparence Japonaise.

Onzième épisode :

Ici l’honneur est donné à Togusa, qui après un piratage de grande envergure, les données les plus secrètes du ministère du travail et de la santé publique ont étaient consultées. Togusa va donc s’infiltrer dans un centre d’aide social gouvernemental que tout désigne comme être à l’origine du délit. A son arrivé il est bluffé de découvrir que tout les pensionnaires sont victimes de déséquilibres psychologiques. Encore pertinent que cet épisode qui ne cache rien et nous montre des enfants handicapés. Les enfants y sont mêmes exploités sans vergogne afin d’utiliser leurs capacités hors du commun à des fins peu louables. L’indifférence dont sont traités les patients sont parfaitement montrés au travers de la directrice qui est aussi humaine que son cyborg cerbère. Togusa, seul membre de l’unité qui est non modifié va donc se retrouver tout seul dans le centre avec aucun moyen de communication télépathique avec l’agent Kusanagi. Vous vous doutez donc que son investigation ne va pas être simple pour en arriver à un résultat que personne n’attendez, un hacker en culotte courte. Pour info le texte apparaissant sur le gant de base-ball à la fin de l’épisode est « Vous savez qui je voudrais vraiment être… ? Si vraiment je pouvais avoir un putain de choix, je serais l’attrape cœur. » Cette citation est tirée du roman « Catcher In The Rye », L’attrape Cœur en français. Racontant la fugue d’un jeune garçon de la bourgeoisie New-yorkaise, ce roman de J.D. Salinger est très vite devenu culte, devenant un phénomène de société à l’époque. La série multiplie les références à l’œuvre de l’auteur en général, et à ce roman en particulier. Comme pour le dixième épisode, celui-ci ne fut pas diffusé sur les ondes hertziennes sans doute pour son contenu subversif qu’est la maltraitance et l’exploitation d’enfants handicapés.

Douzième épisode :

Choyé à coup d’huile naturelle, le tachikoma préféré de Batô pète un plomb et prend la clef des champs et décide d’aller en ville afin de la découvrir vraiment, il y rencontre une petite fille errant à la recherche de son chien perdu. Tous les deux se mettent sur ses traces. L’épisode à deux petites histoires parallèles, la première ci-dessus et la seconde axée sur l’agent Motoko qui plonge dans le cyber-cerveau d’un suspect pour y retrouver un inspecteur disparu. Cet épisode est un clin d’œil au méchas japonais, de part la rencontre entre le tachikoma, énorme carcasse métallique muni d’une puissance de feu hors du commun et cette petite fille toute innocente et fragile. Malgré l'opposition, ils s’entendent très bien. Malgré leur entente cordiale, l’épisode se révèle très triste quand ces deux opposés vont dialogués à propos de la mort. Le tachikoma sur son chemin trouvera un drôle d’objet qui fera le raccord entres les 2 affaires parallèles, cet objet fera même verser quelques larmes à Motoko, décidément c’est le moment où tout les principaux protagonistes montrent leurs faiblesses. Dans cet épisode on pourra même y voir des cinéphiles endurcis, même Batô nous révèle qu’il en est lui-même un.

Conclusion :

Troisième volume de Ghost In The Shell : Stand Alone Complex, sans doute un des meilleurs. C’est ici la diversité de la mise en scène ainsi que celle des personnages qui nous comblent, 4 épisodes basés à chaque fois sur des personnages différents, histoire de pouvoir mieux les connaîtrent. Les thèmes abordés sont plutôt culottés et c’est ce qui fait vraiment la différence, on dénonce quitte à ce que ça ne plaise pas à tout le monde. Audacieuse, parfaitement maîtrisé, intelligente, cette série est vraiment extraordinaire, vivement recommandée. Je suis accroc, et bien entendu … vivement la suite.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (3/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

Trés bonne image, encore une fois exemplaire pour une série animée.

Dolby Digital 5.1 japonais, anglais et francais, tous de bonne facture bien que l'anglais soit inutile, le doublage français est comme les précédents épisodes, trés bien fait.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (3/3) Avis sur les visuels :   (1/1)

Identique aux DVDs précédents, les menus sont simples d'accés et rapide, beaux avec la belle musique du générique. Niveau bonus toujours deux interviews supplémentaires, ici Akio Otsuka "Voix japonaise de Batô" et de Kazuhiro Wakabayashi "Ingénieur du son", des fiches personnages toujours aussi bien complétées, des notes de production, les génériques avec ou sans crédits, différentes bandes annonces, la jaquette réversible, et les 2 cartes collector à l'intérieur du boitier, complet quoi!

Comme les précédents DVD, boitier amaray blanc et jaquette réversible, le coté présenté est beaucoup mieux que l'autre, la sérigraphie reprend la jaquette et les 2 cartes collector sont là ainsi que le livret anecdotique.


Note finale :

  (19/20)


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