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CRITIQUE DVD


GHOST IN THE SHELL : STAND ALONE COMPLEX VOL. 1




Titre : Ghost in the Shell : Stand Alone Complex Vol. 1

Version : Française
Auteur de la critique : kaiser-bps
Date de la critique : 21/11/2004

Cette critique a été visitée 608 fois. Aide

 

Editeur : Beez
Année de sortie au cinéma : 2002
Date de sortie du DVD : 28/10/2004
Durée du film : 140 minutes


Résumé : Des robots détournés par des pirates informatiques se soulèvent contre leurs utilisateurs. Seule la Section 9 peut stopper cette menace.
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8.5/10)

Basé sur le manga original de Masamune Shirow, la série télévisée Ghost In The Shell – Stand Alone Complex fait suite au célèbre film Ghost In The Shell réalisé sept ans auparavant par Mamoru Oshii. Tout comme son prédécesseur, elle à vu le jour au sein du studio Production I.G. à qui l’on doit notamment la séquence d’animation dans Kill Bill, ou encore le film Blood The Last Vampire, Jin Roh La Brigade Des Loups ect…La série qui devait compter 26 épisodes à l’origine, s’est finalement vue adjoindre une deuxième saison de 26 épisodes également. Cette deuxième saison s’est attribuée le terme de 2nd GIG.

Ghost In The Shell, Stand Alone Complex s’affirme comme une des séries les plus abouties sur le plan technique de ses dernières années. Production I.G. a ainsi soigné cette franchise prestigieuse tout en la rendant accessible au plus grand nombre. Faut dire que le budget alloué pour cette série animée est d’un des plus gros jamais accordé. Cependant même si le manga original est à Masamune Shirow c’est bel et bien Mamoru Oshii qui à du donner son accord pour mettre en chantier cette série, mais pourquoi n’est t’il pas de la partie se demanderont plusieurs d’entres vous ? Tout simplement parce que le cinéaste est désormais trop dépendant sur le plan artistique, la série ne pouvait se permettre un discours aussi cérébral que celui du film. L’idée est de retrouver l’ambiance plus légère du manga original tout en s’inscrivant dans la continuité de travail de Mamoru Oshii. Débarrassée des préoccupations du maître, exit donc l’introspection d’un cyborg en quête de spiritualité. Articulée autour d’évènements précédents ceux du film, la série pouvait à loisir se concentrer sur un objectif unique : devenir la meilleure série d’action cyberpunk jamais réalisée, place donc à des enquêtes bardées de suspense et à des interventions musclées.

Mais que veux dire et pourquoi « Stand Alone Complex » ? L’explication est toute simple, il s’agit d’un jeu de mots sur deux expressions américaines désignant deux types d’épisodes au sein d’une série télé. Stand Alone correspond aux épisodes dont le scénario constitue une histoire indépendante et achevée. Complex s’applique à une suite d’épisodes dont les scripts se suivent pour ainsi former une histoire plus vaste et donc plus complexe. Ce titre annonce ainsi la couleur, Ghost In The Shell ; Stand Alone Complex sera bien une série pouvant basculer dans le feuilleton le temps de plusieurs chapitres permettant ainsi de varier les plaisirs pour les scénaristes et satisfaire les fans hardcore de cyberpunk férus d’histoires tortueuses et alambiquées. Car si la dimension contemplative et philosophique à été évacuée, il n’est rien en ce qui concerne le fourmillement de détails technologiques, l’exploitation des concepts issus de l’informatique souvent difficile à cerner pour les non initiés et l’incroyable labyrinthe de l’organisation politique de GITS. Des aspects finalement indispensables et qui constituent l’essence même du genre. Au fil des épisodes, les enjeux immédiats cachent le plus souvent une toile de fond en forme de lutte de pouvoirs entre corporations, gouvernements, unités policières et militaires, groupes terroriste, lobbies politiques…

Au sein donc de cet univers d’anticipation fondé sur un boom des technologies informatiques, la section 9 constitue une arme efficace pour lutter contre la cyber-criminalité. En 2030, autour de l’emblématique Daisuke Aramki, une équipe de choc tente de protéger le gouvernement du Japon en combattant des délits grave comme le détournement de technologies de pointes ou le piratage de cerveaux humains. Outre le major Kusanagi, Bato et Togusa, bien connus des fans de Masamune Shirow, la famille de la section 9 s’est agrandie au sein de la série. Saito par exemple complètent l’équipe grâce à une expertise qui va s’avérer indispensable : le tir à longue portée. On se doute que ce tireur d’élite possède un œil artificiel pour atteindre efficacement ses cibles mais ce n’est rien en comparaison de sa fabuleuse pétoire : un fusil de calibre 50 précis à plus de 2 kilomètres. A toute équipe évoluant dans un monde cyberpunk, le hacker est une figure incontournable. Ici il s’agit de Ishikawa. Le poncif de ce genre de personnage est d’ailleurs respecté : Ishikawa est froid, peu enclin à la parole, professionnel absolu de la recherche de renseignements sur les réseaux d’informations. Enfin la série permet de découvrir une entité entièrement cyber-mécanique. Véritable personnages en soi, les Tashikomas sont des véhicules polyvalents. Hautement sophistiqués, ils servent de transport, de blindés, voire de soutiens autonomes et dotés d’une grande puissance de feu en situation de combat. Autant de nouveautés qui enrichissent considérablement l’univers de la série et donnent une nouvelle amplitude et de nouvelles possibilités à la section 9. Tout dans les scénarios concourt ainsi à privilégier l’action parfois au détriment de personnages secondaires qui auraient pu être passionnants à l’échelle d’un long métrage, mais ce n’est bien sûr pas le but affiché de la série. L’équipe à plutôt du pain sur la planche et 25 minutes par épisode ne laisse pas le temps à Kusanagi pour s’épancher sur son sort de cerveau humain prisonnier d’un corps artificiel. La série a su ainsi trouver brillament un ton et sa propre ambiance sans trop trahir les personnages créés dans le long métrage. Mais au-delà du gain en efficacité des scripts, c’est bien la débauche visuelle de la série qui à retenu l’attention de tous.

On ne remplace pas quelqu’un comme Mamoru Oshii. Aussi sans parler de relève, la réalisation de Ghost In The Shell, Stand Alone Complex à été confié à un talent en pleine progression à Production I.G., à la différence de Mamoru Oshii, Kenji Kamiyama est également un déssinateur, Oshii contrairement aux apparences n’est qu’un metteur en scène, il n’à jamais su tenir un crayon, mais suffisamment polyvalent et doué pour assurer une telle responsabilité. Son parcours est bref mais complet : directeur de l’animation sur Jin-Roh La Brigade Des Loups, scénariste de Blood The Last Vampire et réalisateur du film Mini Pato. Sur GITS SAC les producteurs lui ont fait confiance pour superviser l’écriture et la réalisation. Malgré la prise de risque importante, Kenji Kamiyama à parfaitement relevé le défi. Mais l’homme bien entendu ne travaillait pas seul, l’équipe est effectivement une des meilleures en activités au Japon, c’est dire. Yokko Kanno c’est une femme, à la composition sonore à mis tout le monde d’accord ne nous faisant ainsi pas regretter l’absence du « maître », Kenji Kawaï. Les preuves de son score élogieux sont écoutables dans le générique de début chanté en latin, anglais et russe, ainsi que dans le générique de fin. Aux scénarios, on retrouve des gens comme Dai Sato issu de productions comme Cowboy Bebop, Nobuhisa Terada qui à notamment réalisé le film Sakura Wars et qui vient d’écrire une future bombe film live je cite, Casshern. Niveau artistique à l’animation on retrouve Takayuki Goto « Vidéo Girl Aï, Blue Seed », Masahiro Sato « Ghost In The Shell le film, Heat Guy J » et le spécialiste de l’animation de méchas Akihisa Maeda ont joint leurs forces pour établir avec brio un nouveau standard de qualité. Le design des personnages très simpliste qui ne plaira pas à tout le monde, dont moi le premier, il à était confié à un nouveau venu, Makoto Shinomura. De plus le personnage du major Motoko Kusanagi se ballade toujours en tenue très courte et aguicheuse, bon oki c’est une série télé et faut attirer le regard de beaucoup mais quand même, j’espère que la raison de cette quasi nudité est du à un hommage au manga original où l’héroïne était aussi habillé de cette façon. Une autre surprise provient de l’usage abusif de la 3D et des effets digitaux confié ici à Masahiro Murakami, vu le résultat obtenu le monsieur à achevé un boulot digne d’un long métrage à gros budget, le générique de la série en est d’ailleurs la preuve visuelle éloquente, mouvements de caméra amples, effets de particules, traitement des textures exceptionnelles qui donnent à l’ensemble un cachet esthétique et très sophistiqué. Une somme de travail et un aspect un peu froid de la 3D qui sied finalement très bien à la série cyberpunk.

Fini donc les présentations avec la série et passons aux choses vraiment sérieuses, la série vaut-elle quand même le coup d’œil ? Ben je n’ai qu’une chose à dire : OUI. En passant d’Oshii à Kamiyama on perd toutes la dimensions métaphysique et abstraite du traitement de l’œuvre, GITS SAC se pointe ici comme une série d’action cyberpunk, attention j’ai rajouté le terme cyberpunk ce qui veut dire que ce n’est pas que du gunfight à outrance sans intérêt, non non, le terme cyberpunk à ici son importance car l’univers engendré par Shirow et ressassé par Oshii est toujours bel et bien présent, on y retrouve en abstraction des sujets qui ont fait la gloire du film comme savoir où se situe la place de l’humain dans un univers robotisé dominé par l’intelligence artificielle, de même que la différence entre l’homme et la machine. Niveau scénaristique y’a 2 types d’épisodes, ceux dit Stand Alone qui sont donc des épisodes indépendants les uns des autres et ceux dit Complex qui constituent eux des épisodes qui durent sur une plus longue trames narratives pouvant ainsi se poursuivre le temps de plusieurs épisodes. Dans ce premier DVD, les trois premiers épisodes sont donc des épisodes dit Stand Alone et le quatrième est un épisode dit Complex car il nous notifie le point de départ d’une enquête qui va sans doute se dérouler et se développé tout au long de la série. On pourra ainsi y découvrir la face caché du rieur, un hacker inconnu de tout le monde, personne n’a aucun indice à son sujet, homme ou femme, tranche d’age ect rien, nibb, nada, la section 9 est juste au courant de son existence à leur grand désarroi.

Premier épisode : Section 9

L’épisode est ici très simpliste, une façon d’installé doucement les bases et de pouvoir mieux nous familiariser avec ce nouveau design. La section 9 aura ici affaire à une prise d’otage à priori très banales mais aux revendications très floues. Derrière cette prise d’otage se cache un piratage de cerveau humain qui le section 9 ne va pas tarder à remettre en place. Pour les spectateurs les plus attentifs, il y à un clin d’œil au rieur dans cet épisode nous laissant ainsi penser que cette affaire sera pas facile à déceler vu l’ampleur criminel du cyber-terroriste. En effet sur le cou du terroriste intercepté se trouve un pendentif représentant le logo du rieur. La technologie y est aussi représenté de manière un peu complexe à travers le moyen de communication que les différents personnages utilisent ici. On dirait que les personnages ont un téléphone intégré à leur cerveau, en fait il s’agit d’échange de pensées qui ne passent pas par les nerfs auditifs. L’interface neurale, dite « transfo », se charge de convertir les signaux électroniques en messages biochimiques pour le cerveau.

Deuxième épisode : Testation

Ce second épisode nous fera tout de suite penser à Roujin Z de Katsuhiro Otomo, un prototype de robot de tank nouvelle génération devient brusquement fou et quitte de lui-même l’entrepôt où il subissait des tests de fonctionnement. La section 9 se met immédiatement à sa poursuite sans toutefois foncer dans le tas, ils cherchent d’abord à savoir comment un robot aussi sophistiqué aurait pu disjoncté de lui-même. 2 humains se cacheront derrière cette mascarade, derrière ce sabotage, la raison invoquée est très touchante nous laissant ainsi sur un sentiment de déception quand le robot se fait neutralisé, l’émotion est au rendez vous aussi dans Ghost In The Shell Stand Alone Complex. C’est dans cet épisode que l’on voit pour la première fois en action l’œil cybernétisé de Saito, baptisé l’œil du faucon.

Troisième épisode : Android And I

Dans cet épisode nous revenons là à un sujet plus philosophique, plus métaphysique. En effet à l’époque avancée où se situe la série, chaque humain pourra s'acquérir d’un « Jeri », un robot qui reprend l’apparence d’une femme pour que chacun se sente moins seule. Mais un beau jour presque tous veulent mettre fin à leur existence. Derrière ce geste de rébellion ne se cache pas un complot mais plutôt un signe des temps, ici aussi les sentiments sont de mises vu la fin de cet épisode. Les répliques de Marshall McLachlan et de sa Jeri sont pour l’essentiel tirées du film « A Bout De Souffle » de Jean Luc Godard. Une bobine de ce film est d’ailleurs découverte par Bato et Togusa dans son appartement, de même que celle d’Alphaville, un autre classique du cinéaste helvète.

Quatrième épisode : Intercepter

Voilà l’épisode qui démarre réellement la série à mon humble avis, ce fameux épisode dit « Complex » qui lancera enfin une grande enquête alambiquée qui durera au fil de la série. Après 6 ans d’absence, le rieur refait surface, un inconnu cyber terroriste, humains ou robots, femme ou homme, personne ne sait rien de lui, la section 9 se lance à la fin de l’épisode dans l’enquête studieuse qui va nous mener à ce cyber criminel.

Conclusion:

Ghost In The Shell : Stand Alone Complex est belle est bien la série qu’on attendait tous, une série mure et intelligente alliant action, question existentielles, beauté visuel et sonore ect…
La série se place directement dans le haut de gamme de par son staff technique et artistique et sa qualité finalisée. Une série dont on ne se lassera jamais je pense, un futur classique du genre, qui va ainsi suivre le chemin entamer par son aîné, le film.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (3/3) Avis sur le son :   (2/3)

L'image est nickel, rien à dire là dessus, le rendu est magnifique surtout lors des scènes en 3D.

5.1 francais, anglais et japonais sont au rendez vous. La VF est trés bonne ici, les scènes d'actions sonnent bien dans les enceintes.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (3/3) Avis sur les visuels :   (1/1)

L'intéractivité du DVD est assez facile et explicite, c'est un plaisir de sa ballader dans les différents menus. Niveau bonus nous avons droit à des interviews d'intervenant dans la série, chaque DVD se verra pourvoir d'une interview d'un protagoniste différents. Ici en l'occurence nous avons droit à l'interview de Kenji Kamiyama "Réalisateur" et de Atsuko Tanaka "Voix japonaise de Motoko", des fiches sur les personnages, des notes de productions, les génériques sans les crédits, même les génériques composé d'image de la série en bonus cachés. Diverses bandes annonces, une jaquette réversible, 2 cartes d'identité à l'intérieur du boitier ainsi qu'un livret. Mais le plus gros bonus est sans doute les courts à la fin de chaque épisode méttant en scène les Tashikoma, court spécialement concu pour le DVD.

C'est un boitier amaray blanc qui renferme le premier DVD de cette fabuleuse série, la jaquette est réversible, le coté non présenté est d'ailleur plus beau. La sérigraphie est dans le ton et le livret malgré ses 4 pages renferme de bonnes informations.


Note finale :

  (17.5/20)


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