Fichtre, je sais pas ce que j'ai aujourd'hui mais ça y va. Enfin...
Bon, alors que pouvons nous dire de constructif sur ce film, en imaginant qu'une personne qui veut l'acheter lise cette critique ? (on peut toujours rêver) Et bien, la première chose est surtout... de ne pas l'acheter !
C'est du n'importe quoi ! Spielberg a beaucoup de talent mais il en est un qu'il n'a pas : c'est d'être Kubrick. Et il n'y a que Kubrick qui pouvait faire du Kubrick. On voit bien ici que Steven (on s'connait bien) n'y arrive mais alors, pas du tout !
Le Maître K. avait un don unique de la réalisation et lui seul était capable d’allonger une scène qui devait faire dix secondes en un plan de cinq minutes, ou l'inverse. Il n'y a qu'à voir Barry Lyndon. Mais, las, Steven (on s'connait toujours aussi bien) essaye tant bien que mal de copier (bouh le vilain) et le résultat est tout bonnement soporifique.
Le p'tit dont je ne veux même pas me souvenir du nom joue exactement de la même manière que dans le Sixième Sens, son rôle de cocker triste.
Remarquez, si vous voulez entamer une cure de sommeil, ce film est fait pour vous. Pour les autres, il faut se munir d'une boite de vitamine C et ne pas hésiter à dépasser la dose prescrite, sinon.
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