DVD & Blu Ray Les blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

CRITIQUE DVD


AKIRA - EDITION 2 DVD




Titre : Akira - Edition 2 DVD

Version : Française
Auteur de la critique : kaiser-bps
Date de la critique : 20/09/2004

Cette critique a été visitée 1289 fois. Aide

 

Editeur : Pathé
Année de sortie au cinéma : 1988
Date de sortie du DVD : 09/10/2001
Durée du film : 120 minutes


Résumé : Dans l'univers apocalyptique d'un Tokyo post-atomique, Kaneda et sa bande vivent la nuit et se disputent leur territoire avec les autres clans. Tetsuo, un ami de Kaneda, est victime d'un étrange accident lors d'une guerre des gangs. Evacué par des militaires, il sert alors de cobaye et reçoit un pouvoir psychique qui dépasse sa conscience : il est victime du projet AKIRA...
Acheter ce DVD
Aucune offre pour ce DVD

 
Avis Artistique
Avis sur le film :   (9/10)

Akira, aarrggggggg Akira, juste à en évoquer ce nom, j’en ai des frissons. Le long métrage de Katsuhiro Otomo est un film violent, beau, incroyable tout simplement. Qui aurait pu imaginer qu’un film d’animation pouvait devenir ce qu’est Akira quand à l’époque l’animation japonaise était associé à Candy, Dragon Ball Z, Goldorak ect… Juste avant de parler de la version cinéma de Akira, je voudrais quand même faire une petite parenthèse pour le manga, dont la première publication à eu date le 20 décembre 1982, jour de ma naissance « Serai-je Akira ? ». Le manga est bien entendu plus explicite que le film, y’a beaucoup plus de personnages et les personnages qui restent dans le métrage sont beaucoup moins approfondis que dans le manga. Mais comment voulez vous franchement retranscrire un manga qui fait plus de 2000 pages dans un métrage qui fait seulement 120 minutes. Mais ayant lu le manga « Les mangas, car une version colorisée américaine est aussi édité » et en ayant vu le film, je peux vous dire que Katsuhiro Otomo à réussi son film. Le film est donc sorti en Mai 1991 et à reçu des critiques élogieuses à son encontre, certaines même dithyrambiques. Katsuhiro Otomo à était confronté à un problème majeur dans l’écriture du film, vu que le film allait sortir avant même que son manga ne soit fini d’être édité dans Young Magasine. Le public allait donc voir la fin du manga avant même de l’avoir lu, à moins que Katsuhiro Otomo ne change la fin, ce qui en fait aurait profané son œuvre, profané son propre bébé, ça craint quand même non ? Il s’est donc concentré sur sa fin original et tant pis si le public boude le film en clamant qu’ils préfèrent voir « lire » la fin dans le manga. Katsuhiro Otomo savait déjà à l’époque qu’avec tout le travail qu’il avait fourni, son film serait reconnu un jour où l’autre comme une référence de l’animation voir même des films de science fiction. Y’a tout pour faire flipper dans Akira, surtout à l’époque où les grandes métropoles étaient encore obsolètes, apocalypse, urbanisation hallucinante, ésotérisme, anarchie, trouble, confusion, menace, bref Akira frappe fort là où il ne faut pas, de plus la réalisation est tellement bien faite qu’on s’y croiraient, même si le montage est un peu loupé sur certaines scènes, mais le film n’est pas tout jeune, ça fait quand même quasiment 15ans qu’il est sorti, étonnant. Akira réussi donc la parfaite fusion harmonique entre le septième et neuvième art. Là où Katsuhiro Otomo innova c’est au niveau de la synchronisation de l’image par rapport au dialogue, ce qui n’avait encore jamais était vu dans le domaine, Otomo l’a fait, enregistrer les dialogues avant la finalisation de l’animation, ce qu’on appelle maintenant la pré synchronisation fréquemment utilisé depuis. Faut dire aussi qu’Otomo pouvait se le permettre Akira bénéficié du plus gros budget jamais vu pour un film d’animation, environ 8 millions d’euros. Dans Akira la violence est de mise, Otomo démontre que cette dernière est une configuration prépondérante des rapports humains, car elle parvient à revêtir toutes sortes de raisons psychologiques, d’uniformes sociaux et de travestissements moraux pour se personnifier dans des personnes ou des objets. Otomo s’élève auprès de l’impérialisme et d’une société unidimensionnelle où les secteurs de la communication et de l’éducation sont devenus des éléments du système de production au lieu d’être seulement des lieux de reproduction de la culture. Tokyo est dans Akira post apocalyptique, le film se déroule en 2019 après la 3ème guerre mondiale, et la mystérieuse bombe d’un nouveau type qui explosa le 06 décembre 1982. Néo Tokyo repose donc sur une construction qui repose sur des tas de cadavres, mais là où ça fait mal c’est que Néo Tokyo au delà de ses jeunes qui font la fête quasiment tout le temps et où les gens sont quasiment tous heureux se cache une vérité dure à encaisser, celle où la mégalopole doit vivre et supporter le poids de la corruption et du péché. Akira est donc bel et bien un film pour public adulte, avec ses critiques de la société, comme par exemple l’intolérance qui règne envers les marginaux, une controverse dure à encaisser. Pas seulement violent mais aussi philosophique, politique, dénonciateur, voilà tout ce qu’est Akira et j’en passe, un film à déconseiller au spectateur lambda de dessins animés à la Disney. Akira qu’est ce que c’est ? Qui est-ce ? Akira est un petit garcon, un projet, le projet Akira. Un jeune homme qui à était victime d’expériences scientifique faisant de lui une arme de destruction massive, une arme biologique que le gouvernement n’à jamais réussi à contrôler, preuve en est de la grande explosion qui dévasta Tokyo en 1982. L’homme descend du singe et avant ça des insectes et des poissons et longtemps avant du plancton et d’une minuscule amibe, chaque forme vivante doit avoir sa propre énergie, Akira lui est une énergie pure. Pour Akira l’ordre des choses fut dérangé, lors d’une expérience une amibe à était transfusé avec le pouvoir d’un être humain, le jeune Akira. Mais quel rapport me dirait vous ? Le rapport est terrifiant, effrayant, monstrueux. Les amibes ne construise rien, elles ne font pas des motos où des bombes atomiques, elles se contentent d’avaler tout ce qui se trouve sur leurs chemin. Le problème est que cette énergie pure qu’est Akira n’est pas encore et ne sera sans doute jamais contrôlable. Akira que l’on voit très peu dans le métrage par rapport au manga, dommage, ça aurait était si plaisant et si jouissif de voir ce jeune garçon aussi charismatique. Mais Akira n’est pas le personnage principal du film, c’est ni Kaneda d’ailleurs malgré le fait qu’il soit sur toutes les affiches, le personnage le plus exploité est Tetsuo, suite à un accrochage à moto, il va tomber sur un jeune garçon malade qu’il aurait mieux valu pour lui de ne jamais le croiser. Tetsuo va alors subir des expériences surnaturelles qui vont lui administrer ce fameux pouvoir qu’on appelle « énergie pure ». Depuis son enfance Tetsuo vit dans l’ombre de Kaneda, son ami mais aussi celui qui lui est plus fort. Ayant acquis des pouvoirs Tetsuo va vouloir se venger en détruisant Tokyo et tout ses habitants. Ce chemin de la destruction va le mener à une métamorphose qu’il ne saura contrôler. Niveau graphique les images sont magnifique avec un Néo Tokyo nocturne qui vit, les images surchargées nous attaquent littéralement les rétines. Beaucoup d’effets visuel ont étaient créés pour le film, les phares des motos qui laisse des traces dans la nuit comme si on prenait une photo en est la meilleure illustration. Et niveau sonore que dire ? C’est sans doute là où Akira puise toute sa force, dans le manga les effets sonore n’existe pas, et ici dans le métrage, ils donnent une tout autre dimension au image, extraordinaire, quel musique ! Juste pour ce film Geinoh Yamashiro est à classé parmi les maîtres des bandes originales. Chaque scène du film est une chorégraphie les images et le son se lient parfaitement avec des ralentis et accélérations toujours au bon moment. Akira est une expérience, celle de Katsuhiro Otomo, mais contrairement au personnage Akira, le film Akira à lui était parfaitement maîtrisé. Même si la fin est un peu confuse, c’est au spectateur de se faire sa propre idée de la chose, sans doute le plus beau cadeau que puisse offrir un réalisateur à son public que de le faire participer à son œuvre. Akira est un doigt d’honneur magnifique dans lequel se reflète la mauvaise conscience du monde, imparable.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2/3) Avis sur le son :   (2/3)

L'image dispose encore de nombreux défaults, notamment beaucoup de taches blanche durant tout le film.

Labélisé THX, ouaip bof, si c'est por laisser la VO en stéréo ca n'en vaut pas la peine. La VF 5.1 est pas mal, mais le doublage un peu foireux.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (2.5/3) Avis sur les visuels :   (1/1)

Les menus sont trés bien fait. Les bonus sont aussi bien présent dont un bon making of.

Le packaging est trés sobre contrairement au film, mais ca fait bien. Ca entretient le mystère.
[ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]


Note finale :

  (16.5/20)


Commentaires concernant cette critique

il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique

si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


Articles connexes

Voir la fiche DVD détaillée

Informations complémentaires :
- ce DVD est un top packaging

 Revenir à la page d'accueil de la rubrique critique - Retour Page Principale

Aller plus loin

Nous contacter
Signaler un bug
Partenariat | Affiliation
Souscrire aux fils RSS
Facebook-Rejoignez nous

DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2021