Septembre 1994, extrait du compte rendu de la Grande Loge du cinéma calamiteux. A la question du maître William Talmadge: « Peut-on réaliser un film à partir d'une paire de seins hollywoodienne qui a signé pour trente minutes de bobine? », le compagnon Lyndon Chubbuck a répondu: « P't'in con! moi je peux même vous improviser un scénario là-dessus! ».
Non Pamela n'a pas fait que se tortiller dans d'étroits monokinis rouges sur les plages californiennes (pour l'anecdotes, fabriquées en Espagne) ou filmer ses ébats génitaux avec sa répugnante glamouze de mari. Bien avant Barb Wire, elle avait déjà apporté sa contribution à une autre œuvre éblouissante de la S-F, de la race de celles qui confinent Verne, Dick, et Barjavel au valhala des écrivaillons.
Pensez donc, la mémoire humaine envisagée comme une entité monolithique transférable en peer to peer via rituel vaudou. Hormis provoquer l'hilarité d'un amphithéâtre bondé d'étudiants en neuro-cognition, on cherche toujours une autre utilité à ce produit en dehors de dynamiser inéquitablement les « membres supérieurs se rattachant à l'épaule » de l'adolescent boutonneux.
Donc, afin de vous épargner le visionnage de cette atteinte au bon goût, permettez-moi de vous indiquer les scènes à déconseiller aux personnes atteintes de la maladie de Peyronie:
-0'02'42: Pamela enduit d'argile le corps d'une bimbo dans une salopette rose taille cachalot.
-0'05'38: Notre héros fait glisser la bretelle de la robe de Pamela.
-0'11'12: Série de meurtres de femmes à poil au ralentit.
-0'13'40: Argile opus 2.
-0'27'02: Notre héros culbute en rêve la femme du paralytique.
-0'41'54: Notre héros culbute Pamela.
-1'01'37: Meurtres opus 2.
-1'15'01: Best of.
Néanmoins, gageons que les véritables pervers savoureront entièrement cette abjection en VF où le talent des doublures ne semble rien avoir à envier à celui des interprètes d'origine.
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