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CRITIQUE DVD


METROPOLIS (2001) - EDITION LIMITEE / 2 DVD




Titre : Metropolis (2001) - Edition limitée / 2 DVD

Version : Française
Auteur de la critique : kaiser-bps
Date de la critique : 09/08/2004

Cette critique a été visitée 588 fois. Aide

 

Editeur : Columbia / Tristar
Année de sortie au cinéma : 2001
Date de sortie du DVD : 13/12/2002
Durée du film : 107 minutes


Résumé : A Metropolis, humains et robots cohabitent, cantonnés dans des espaces de vie bien définis. Mais des soulèvements antirobots se multiplient, menaçant l'équilibre de la ville. Parallèlement, deux policiers, sont envoyés à la recherche du créateur de Tima, un robot ultra-perfectionné.
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (9.5/10)

Metropolis, d’après le manga d’Osamu Tezuka qui lui même à puisé son inspiration dans le film de Fritz Lang,réalisé par Rintaro, scénarisé par Katsuhiro Otomo. Juste cette première ligne en fera bavé plus d’un. A Metropolis, chacun est à sa place. Dans cette immense cité du futur, les humains et les robots cohabitent dans un cadre strict. Le gigantesque gratte-ciel Ziggurat abrite l’élite de la société, qui y mène une existence dorée. Les pauvres et les robots eux, sont condamnés à une vie souterraine qui s’est organisée au sein d’un vaste réseau dans les entrailles de la ville. Alors que les soulèvement anti-robots se multiplient, le détective Shunsaku Ban et son assistant et neveu Kenichi partent à la recherche d’un scientifique rebelle, le docteur Laughton, afin de saisir sa dernière création. Repoussant les limites technologiques, il créa Tima, une merveilleuse petite fille qui est aussi un robot d’un genre nouveau. Elle incarne une nouvelle race de sur êtres. Ayant localisé le laboratoire secret, Shunsaku et Kenichi découvrent que le scientifique excentrique est protégé par un homme énigmatique et puissant dont l’unique désir est de retrouver une personne chère tragiquement disparue. L’enquête s’annonce plus que dangereuse…voilà le spitch du film, mais revenons quand même en arrière pour savoir d’où vient l’origine du film.

Metropolis, qu’est ce donc ? Metropolis est à la base un film « chef d’œuvre » de Fritz Lang. C’est à la fin des années cinquante qu’Osamu Tezuka maître du manga et référence pour beaucoup de mangaka d’aujourd’hui, fait naître de sa plume le manga Metropolis « 160 pages » fortement inspiré du chef d’œuvre de Fritz Lang tout en l’adaptant très librement. Osamu Tezuka n’avait pour seul repère la photo du film. A travers Metropolis, Osamu Tezuka exprimait sa méfiance envers les dérives de la haute technologie,ce dernier était témoin des traumatismes de la guerre. C’est en 1989 que s’éteint le maître du manga, laissant derrière lui une trace indélébile dans le monde de la BD, certains le surnommait même le « Walt Disney Japonais ». C’est Shigeyuki Hayashi plus connu sous le pseudo de Rintaro qui décida de rendre hommage à son maître en réalisant un long métrage sur Metropolis. Rintaro qui tient énormément à ce projet, fasciné par l’univers du manga de Osamu Tezuka, Rintaro lui avait déjà demandé d’adapter le manga en anime,mais le maître à tout simplement refusé,il avait peu d’estime pour son œuvre. C’est donc en 1997 que son intérêt pour Metropolis lui est revenu,suite à une série d’entretien avec un autre génie du manga ; Katsuhiro Otomo. Les deux hommes partageaient la même admiration pour Metropolis, Rintaro rallia donc son collègue à son idée pour pouvoir porter à l’écran Metropolis. Une fois toute la paprasse effectué et les droits acquis,les 2 hommes décidèrent de ce qu’ils garderaient et retireraient du manga original, les très courtes jambes des personnages par exemple sont passées à la trappe, mais le plus surprenant c’est qu’ils vont en ajoutaient. Michi l’androïde androgyne du manga, est devenu la jeune Tima, diminutif du nom d’une ancienne reine de Mésopotamie. Osamu Tezuka dans son manga imaginait une métropole tentaculaire, Rintaro & Otomo eux décidèrent de lui donner un tout autre aspect sous la forme d’une société beaucoup plus stratifiée, verticale, avec des castes. Kenichi lui est conservé quasiment tel que dans le manga de Tezuka, là où ils ont touché le personnage est sur le fait qu’il lui ont opposé un adversaire redoutable ; Rock, dangereux leader d’un groupe d’autodéfense, fils adoptif du tout puissant Duke Red.

J’ai pu lire par ci par là que la Ziggurat n’était pas assez détaillée, pas assez approfondie, pas assez expliquée, ce qui donne un sentiment d’ambiguïté. Désolé de le dire comme ça mais ces personnes n’ont rien compris au film, la Ziggurat est assez exploitée dans le film pour que le spectateur sache ce qu’elle représente réellement. La Ziggurat était un temple religieux dans l’ancienne Mésopotamie, bâtie en forme de pyramide. La plus célèbre des Ziggurat était la tour de Babel à Babylone. L’arrogance de son roi à fini par irriter Dieu, sa colère s’est donc abattit sur le monarque et à détruit son précieux édifice. Les Ziggurat sont donc des tours à étages qui abritait au sommet un temple destinée au maître des lieux, villes ou même pays. Aux étages vivaient l’élite de la population,les pauvres et les robots vivaient eux sous terre.

Mais le véritable cœur de l’histoire est Tima, cette jeune fille robot d’une nouvelle ère qui ignore tout de ses origines suites au traumatisme subit lors de l’explosion de l’usine du Dr Laughton où elle était entreposée. C’est elle qui va créée l’engouement de tout le monde, d’abord de Duke Red, dont Tima qui représentera l’image de sa fille décédée. Puis elle suscitera l’engouement de Shunsaku et Kenichi qui vont devoir la retrouver pour la remettre aux autorités compétentes car elle représente une menace pour l’humanité. Mais c’est chez Rock qu’elle créée le plus d’engouement, malheureusement c’est le plus dangereux pour elle, en effet ce dernier veut la retrouver pour la tuer euhhhhhhh non ,pour la détruire « Ben oui pardi,c’est un robot ».Rock est en fait très jaloux de la petite qui va devenir la petite protégée de son père adoptif, Duke Red, de plus c’est Tima qui va monté sur le trône, ce qui irrite le jeune Rock qui considèrent que le seul être à pouvoir monté sur le trône n’est autre que son père adoptif, Duke Red. Rock va donc engranger une haine profonde envers Tima qui va lui faire faire des choses pas bien, destruction de l’usine du savant fou, mensonge ect, ce qui va lui entraîner beaucoup de problèmes. Le film bénéficie de décors hallucinant, très richissime en détails, artères aériens, labyrinthes souterrains, tunnels impressionnants, escaliers vertigineux, c’est tout simplement impressionnant. Le tout est agrémenté d’une rythmique Jazzy – Blues qui rendent un effet sonore somptueux et inoubliable. Le style graphique du film simpliste, arrondi, enfantin n’est en fait qu’un hommage de plus a Osamu Tezuka, quand on voit le film, c’est comme si on lisait un manga de Tezuka. L’animation est très fluide durant la totalité du métrage, les couleurs pastels et vivaces sont très agréables à regarder. Tout les décors sont en images de synthèse, c’est là que ce fut difficile, insérer des personnages en 2-D traditionnelle dans des environnement 3-D en parfaite cohérence. Toutes ses qualités sont dans le final apocalyptique sur la musique légendaire de Ray Charles « I Can’t Stop Loving You », c’est tout simplement époustouflant de voir que le scénario traite de manière elliptique une révolte noyée dans le sang pour se concentrer sur l’anéantissement spectaculaire de la Ziggurat.

Une bonne question est posée dans l’anime ; Pourquoi les humains ont constamment recours à la violence pour régler les différents qui les opposent. La réponse est très explicative sur ce que nous sommes vraiment ; Faut reconnaître que nous sommes une race en proie à la violence, et sous l’emprise de nos émotions avec qui nous sommes en conflit permanent, les émotions nous poussent souvent à tendre vers la paix en empruntant la voix de la destruction, seulement ces émotions nous ne pouvons les niées, car sans les émotions, l’être humain n’est plus rien, c’est là que se situe notre grande différence avec les robots qui eux ne ressentent aucune émotion.

Voilà,ma conclusion est que Metropolis est une nouvelle référence de l’animation et de science fiction.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (3/3)

Image sans défault,le top du top.

4 pistes sont au programmes,
2 Dolby Digital 5.1 Francaise,Japonaise,et une 2.0 Anglaise,je ne vois pas trop l'utilité de cette dernière,mais bon celle qui nous intéresse c'est la piste DTS Japonaise,exceptionelle.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (2.5/3) Avis sur les visuels :   (1/1)

Les menus sont animés et musicaux,trés bien.
Les bonus sont présent aussi:
Making Of,Interviews,Bandes annonces,filmographies,galerie de déssin,comparaison en multi angle,historique,bref pleins de bonus pour nous replonger dans la magie du film.

Le coffret noir limitée à 5000 ex est trés beau avec des écritures dorées sublime.A l'intérieur se trouve le digipack fourré trés beau avec à l'intérieur le Ziggurat qui fait office de tenir le livret.J'aime particulièrement les écritures japonaises en dessous de chaque titre Metropolis.Les sérigraphies sont dans le ton.Mais le meilleur est sans doute le storyboard original complet,magnifique.
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Note finale :

  (18.5/20)


Commentaires concernant cette critique

- le 10/08/2004 à 10:15 par Pinehad : avec des critiques pareilles, essaie toi au dvd à la loupe, franchement.

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Informations complémentaires :
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