Une jeune femme et sa fille emménage dans une luxueuse maison contenant une "pièce de survie" (Panic room) conçue par l'ancien propriétaire des lieux. Ce que les nouveaux occupants ne savent pas, c'est que cette pièce renferme des millions de dollars dissimulés. Seulement voilà, la nuit de leur emménagement, 3 cambrioleurs pénètrent dans la maison...
Ce film est l'archétype même du huit-clos parfait. Le film se déroule entièrement dans cette maison et l'atmosphère est étouffante du début jusqu'à la fin. David Fincher distille un suspense oppressant et on a réellement peur pour Jodie Foster, par ailleurs excellente dans ce rôle de femme éprouvée par la vie, fragile et forte à la fois. Dans le rôle d'un cambrioleur, l'imposant Forest Whitaker donne une dimension humaine à ce personnage complexe, en totale opposition de celui de Jared Leto qui joue un chien fou obsédé par le magot.
Fincher, avec ce film, réalise également un tour de force technique (voir le plan-séquence proprement hallucinant qui nous fait voyager dans la maison en traversant murs, sols et objets) qui met nos nerfs à rude épreuve. Le scénario est sans faille (encore une perle de David Koepp, scénariste de Mission impossible et Snake eyes entre autres), les décors participent grandement au suspense et la mise en scène est d'une rare maitrise.
Après le choc Seven et la claque Fight Club, David Fincher enchaine les perles. Longue vie à lui!
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