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Nul doute que la rencontre De Niro / Leone effectuée sur le tournage d'Il était une fois en Amérique a du laisser des traces dans l'esprit de l'acteur américain. Nul doute qu'à force d'avoir joué les gangsters pour Scorsese (Goodfellas, Casino) Robert de Niro ait eu envie d'apporter sa pierre au cinema qui a su si bien rendre hommage à certains quartiers new-yorkais des 50's.
Alors voilà, De Niro nous livre, pour une fois derrière la caméra, sa vision des rues mal famées de New-York, sa vision des gamins de la rue tiraillés entre la belle vie des truands et une vie bien rangée faite d'une épouse et de salaire minable qui tombe tous les mois. C'est ce qu'il nous expose dans ce Il était une fois le Bronx. Le problème de ce film est qu'il vient après bon nombre de coups de maîtres réalisés sur ce thème. D'où une certaine impression de déjà vu, et une lassitude qui va croissante au fur et à mesure du film. Il était une fois le Bronx n'apporte rien au genre, ne le fait pas évoluer : il n'est qu'un simple film-hommage, sorte de témoignage d'un acteur reconaissant à tous ceux qui lui ont donné envie de faire du cinema. Néanmoins, le film possède quand même quelques atouts notamment au niveau de l'exemplarité et de la justesse de l'interprétation (Chaz Palminteri notamment). Avoir, parce qu'un film avec Robert de Niro n'est jamais totalement mauvais mais également à oublier assez vite : y'a tellement mieux sur le sujet !
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