Dès son premier long métrage, Michael Bay fait voir son goût pour la surenchère et l'outrance : plus de ralentis, plus de coup de feu, plus de plans, plus rapide, encore et encore...
Pris au premier degrès, cela peut être vite énervant mais même à travers le brouillard d'une intrigue volontier débile et déjà vu et d'une débauche d'énergie quasi hystérique, se cache un vrai talent de metteur en scène. Un metteur en scène qui gâche souvent son talent visuel à faire des produits de divertissement vite vendu par le célibrissisme Jerry Bruckheimer.
Depuis Bad boys Bay a tourné d'autres longs avec Bruckheimer. Du bon (Rock), du moins bon (Armageddon) et du très inégal (Pearl Harbor) mais on trouve toujours dans ses films un plan, une scène, un effet qui nous cloue définitivement au tapis (ah, le plan de la bombe filmé en plongé dans Pearl !).
Mais à quand un vrai bon film ?
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