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Titre
:
Le seigneur des anneaux : Les deux tours - Edition belge / 2 DVD
Version :
Benelux
Auteur de la critique :
Tyler
Date de la critique :
29/08/2003
Cette critique a été
visitée
2095 fois.
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Editeur : CinéArt Année de sortie au cinéma : 2002 Date de sortie du DVD : 26/08/2003 Durée du film : 178 minutes
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Résumé :
Après la mort de Boromir et la disparition de Gandalf, la Communauté s'est scindée en trois. Perdus dans les collines d'Emyn Muil, Frodon et Sam découvrent qu'ils sont suivis par Gollum, une créature versatile corrompue par l'Anneau. Celui-ci promet de conduire les Hobbits jusqu'à la Porte Noire du Mordor. A travers la Terre du Milieu, Aragorn, Legolas et Gimli font route vers le Rohan, le royaume assiégé de Theoden. Cet ancien grand roi, manipulé par l'espion de Saroumane, le sinistre Langue de Serpent, est désormais tombé sous la coupe du malfaisant Magicien. Eowyn, la nièce du Roi, reconnaît en Aragorn un meneur d'hommes. Entretemps, les Hobbits Merry et Pippin, prisonniers des Uruk-hai, se sont échappés et ont découvert dans la mystérieuse Forêt de Fangorn un allié inattendu : Sylvebarbe, gardien des arbres, représentant d'un ancien peuple végétal dont Saroumane a décimé la forêt...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7.5/10) |
A force de consacrer l'adaptation de Peter Jackson comme le génie personnifié dans l'art difficile de la transposition des oeuvres littéraires sur grand écran, on en finirait presque par perdre tout esprit critique. Car contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire, Les deux tours n'est pas un film parfait.
Ce jugement peut paraitre sévère mais premier constat : seul les 2/3 du livre sont à l'écran. Ce choix de découpage narratif laisse un peu perplexe mais peut se justifier dans la conclusion à suspense des deux tours, scènes mémorables qui associent la fin de la formidable bataille du gouffre du Helm et l'image envoutante d'un Gollum en prise avec le mal.
Ensuite, là où La communauté de l'anneau suivait un groupe bien précis, Les deux tours suit un montage alterné entre 3 groupes de personnes (Frodon/sam - Les deux hobbits et les Ents - Aragorn/Gimli/Aragorn). Ce montage permet de donner une certaine dynamique au film car lorsque l'on passe d'une histoire à l'autre, on attend toujours avec impatience de revenir à une autre. Le revers de la médaille est que lorsque commence la bataille du gouffre de Helm, on est frustré de devoir revenir aux débats des Ents lents et soporifiques...
Enfin, Gollum, consacré comme un prouesse technique formidable a certes une étonnante présence à l'écran mais est régulièrement coulé à pic par une VF triste qui ne rend pas honneur au doubleur américain.
Si l'on passe sur ces réserves, Les deux tours reste un spectacle impressionnant assuré par une technique impeccable qui mêle décors spectaculaires, maquettes et images de synthèse souvent très belles. De plus, l'interprétation est de tout premier ordre avec notamment un Viggo Mortensen charismatique en diable. Et bien sûr, même si on l'attend un peu trop longtemps, la bataille du gouffre de Helm constitue un grand moment de cinéma. Jackson a eu le courage ahurissant de relever le défi et même si il n'a pas totalement réussi, le résultat a une réelle dimension d'épopée épique. On attend la version longue et la suite avec impatience.
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