Contact | Hébergement : Serveur Express 
Retour à la Home-page
 

 

Les Critiques DVD
des DVDpasCheriens

CRITIQUE DVD : RETOUR VERS LE FUTUR : LA TRILOGIE



Titre : Retour vers le futur : La trilogie

Version : Française
Auteur de la critique : Gaulhenrix
Date de la critique : 16/06/2003

Cette critique a été visitée 120 fois. Aide
Le taux de satisfaction est 66%
3 vote(s) Aide

 

Editeur : Universal Pictures Vidéo
Année de sortie au cinéma : 1985
Date de sortie du DVD : 15/10/2002
Durée du film : 111 minutes


 
Avis Artistique
Avis sur le film :   (9/10)

Voilà un titre qui manie le paradoxe en écartelant le lecteur entre passé et avenir. Pourtant, au-delà du vertige futuriste, c’est bien la nostalgie qui l’emporte dans cette trilogie si longtemps attendue en DVD.
Une nostalgie qui se retrouve comme point commun à cette génération de cinéastes (Robert Zemeckis, Steven Spielberg, Rob Reiner, George Lucas) éclôt dans les années 80 mais dont l’adolescence a été marquée par les années 1955-1960, époque charnière que James Dean et Marlon Brando pour le cinéma et Elvis Presley pour le rock’n roll marquèrent durablement. Une époque qu’ils ont tous évoquée dans leurs films : « American graffiti » pour Lucas, « Stand by me » pour Reiner ; « Rusty James » pour Spielberg et « Retour vers le futur » pour Robert Zemeckis.
S’il est un point commun aux trois volets de « Retour vers le futur », c’est bien la nostalgie : le premier film nous envoie à l’époque de l’adolescence des parents de Marty (1955) ; le second reprend le récit et les décors du premier en y ajoutant une incursion en 2015 ; quant au troisième, il a pour cadre l’époque du western. Bref, il s’agit, pour l’essentiel, d’une balade dans le passé de l’Amérique.
Mais ce retour vers le passé, nostalgique, s’accompagne en permanence de projections vers le futur : 1955  1985 / 1985 2015 / 1880 1955. Culte du passé et goût pour l’anticipation composent cette merveilleuse série de trois films dont on a du mal à accepter une absence de suite… Consolons-nous toutefois en rappelant que cet indispensable coffret nous propose 328 minutes d’images, soit plus de cinq heures continues de pur bonheur !

Retour vers le futur 1 :

Zemeckis fixe les bases du récit et souligne, d’entrée, le malaise de son héros Marty (Michael J. Fox) pris entre un père velléitaire et une mère plutôt mythomane et alcoolique. Thème éternel que celui de l’adolescent en porte à faux avec ses parents. Mais ce qui est plus original, c’est de montrer que si Marty a trouvé une évasion et une sorte de père de substitution en la personne de « Doc » Brown (Christopher Lloyd), il n’en reste pas moins très lié à ses parents. Point de conflit de génération donc, mais, à l’inverse, une étroite et inattendue interdépendance (Marty devra faire se rencontrer ses parents de façon à « exister ») : c’est en effet Marty l’adolescent qui « éduque » ses parents pour les rendre plus raisonnables et plus responsables. Bref, c’est un thème très original et, en quelque sorte, le monde à l'envers !
A l’intérêt d’une situation originale, s’ajoute celui d’une réalisation particulièrement enlevée et efficace. D’autant plus que le thème musical de Silvestri – véritable leit motiv – est l’un des éléments clés du film, tout comme la magique, la mythique DeLorean – véritable sésame des portes du Temps et de l’Espace -, ou encore certaines expressions devenues « cultes » : « Nom de Zeus ! Marty, tu n’arrives toujours pas à raisonner en quatre dimensions ! » et « le continuum spatio-temporel ». On pourrait citer également la séquence irrésistible de l’invention du rock’n roll par un Marty déchaîné.
En résumé, humour, fantaisie, suspens, rock, émotions, famille, amitié, amour et situations imprévues se combinent en un cocktail détonant et jubilatoire. Unique !

Retour vers le futur 2 :

Ce second film s’enchaîne logiquement avec le précédent. Si dans le premier Marty devait remonter le passé trente ans lus tôt pour s’occuper de ses parents, il va s’échapper vers le futu, trente ans plus tard, pour remettre son fils dans le droit chemin : après avoir responsabilisé les parents, il s’agit de raisonner son enfant !
Le décor est le même mais la petite ville de Hill Valley, déjà vue en 1985 et 1955, a passablement changé. D’autre part, le récit est plus complexe, qui fait interférer trois époques : 1985, 2015 et 1955. Mais situations imprévues cocasses, fantaisie débridée et émotions se succèdent avec le même bonheur.

Retour vers le futur 3 :

Moins logiquement, le troisième film envoie ses personnages à l’époque du Far west, vers 1880. Après tout, le western, comme la vitesse, le rock’n roll ou la science-fiction sont les thèmes emblématiques du cinéma américain et cette dernière aventure mêle en un hommage habile les genres du western (et ses codes obligés : la locomotive, le saloon, le duel et –clin d’œil- le nom d’emprunt « Clint Eastwood ») et de la science-fiction. L’histoire paraît toutefois plus artificielle que les deux précédentes et le film est un peu moins enlevé que les deux précédentes. La conclusion du film - et de la trilogie - est humoristique : « Doc » et sa femme Clara rendent visite à Marty accompagnés de leurs deux enfants symboliquement prénommés Jules et Verne ! Bel hommage, en effet, que cette trilogie au père spirituel de l’Aventure moderne.

En définitive, on notera aussi - au-delà de la joyeuse et inoubliable fantaisie de cette trilogie - la présence discrète du thème de l’obsession du temps qui altère toute chose et que l’on retrouve visuellement transcrit dans l’image récurrente de l’horloge de la place principale de Hill Valley qui se transforme selon les époques. Ces changements mesurent le temps qui est passé, qui passe et qui passera et dont Zemeckis joue à la manière d’un enfant : alors que le temps est insaisissable et irréversible, il se plaît à le tourner et retourner pour mieux en annihiler les effets ou, du moins, les atténuer. Sans doute faut-il y voir une façon d’exorciser une hantise qui traverse son œuvre, tantôt présente, comme ici, sur le mode léger et fantaisiste, tantôt de façon plus grave dans ses dernières productions comme « Forrest gump » et, surtout, « Seul au monde »(cf. la critique sur DVDPC).


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (1.5/3) Avis sur le son :   (2/3)

Certes, nos vieilles VHS dont l’image fourmillait sont d’un autre âge ! Mais si l’image est de bonne qualité, on pouvait s’attendre à une restauration plus nette. Une certaine déception, donc.

La VF propose le choix entre DD 5.1 et DD DTS., plus puissante et précise. Les effets arrière sont plutôt discrets.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (3/3) Avis sur les visuels :   (1/1)

Il serait fastidieux d’énumérer les suppléments de chacun des trois DVD. On signalera surtout la quantité d’informations précieuses délivrées par les coulisses du tournage et le tournage lui-même (70’ réparties sur les trois DVD). Le DVD 1 propose également un commentaire audio indispensable de Zemeckis et du scénariste B. Gale. A noter enfin - pour ses informations et ses photos- le livret livré dans le boîtier.

Un beau boîtier à trois volets propose les trois DVD à la sérigraphie différente et amusante (DVD1 : un personnage représenté ; DVD 2 : deux personnages ; DVD 3 : trois personnages !). La jaquette est très réussie : sur fond noir la DeLorean fonce vers le futur ou le passé, escortée de flammes jaune orangée. Au verso figurent, sous forme de vignettes, les trois sérigraphies.

[ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


Note finale :

  (16.5/20)


Votre Avis
Vous ne pouvez pas donner votre avis si vous n'êtes pas connecté
[ me connecter ]

 Revenir à la page d'accueil de la rubrique critique - Retour Page Principale

 

(c) 2000/2003
www.DVDpasCher.net
Tous droits réservés

Accueil | News | Moteur | Prix DVD | Guide d'achat | Guide DVD | Best Of | Libre Antenne | Compte DVDpc Contact