Version :
Française
Auteur de la critique :
SuperSeb10
Date de la critique :
15/04/2003
Cette critique a été
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Editeur : TF1 Vidéo Année de sortie au cinéma : 2002 Date de sortie du DVD : 20/02/2003 Durée du film : 110 minutes Acteurs: Antonio Banderas
Résumé :
Laura Ash, une jeune femme ténébreuse et vénale, double ses complices lors d'un hold-up commis à Cannes en plein Festival. Poursuivie jusqu'à Paris, elle revêt l'identité de son sosie parfait, une jeune veuve au bord du suicide nommée Lily.
Dans l'avion qui la mène à New York, elle séduit un fringant quadragénaire qui n'est autre que l'ambassadeur des Etats-Unis en France, Bruce Hewitt Watts. Sept ans plus tard, mariés, ils apparaissent en couverture d'un magazine people.
Mais les anciens acolytes de Laura, Black Tie et Racine, sont toujours sur sa piste, et la photo de la traîtresse, volée par Nicolas Bardo, un paparazzi qui travaille pour la revue en question, relance l'engrenage infernal.
Intrigué par Lily, celui-ci décide de la suivre. Commence un jeu du chat et de la souris qui va rapidement s'avérer dangereux pour lui.
Fan de Brian de Palma depuis la vision et la découverte de Phantom of the Paradise, j'ai tendance à voir ses films sur son nom plutôt que sur le scénario ou les acteurs mis en scène. Résultat : j'ai pas trop aimé Les Incorruptibles ou Mission impossible alors que j'ai bu du petit lait avec Snake Eyes, Body Double et dernièrement Mission to Mars.
Femme fatale donc. Bourré de poncifs "palma-iesques" qui frolent la caricature (il faut voir et revoir le casse loupé du palais des Festivals pour s'en convaincre puis le côté vous avez aimé la version 1, mais laissez-moi vous proposer la version 2) qui renvoient à ses nombreux films précédents (certains diront même les films d'Hitchock) au hasard et dans le désordre : Body Double (lui-même hommage à Sueurs froides - Vertigo et Fenêtre sur cour), Soeurs de sang (encore un clin d'oeil à Vertigo), Phantom of the Paradise (pour ses split screen à répétition). Là où De Palma semblait s'être calmé dernièrement (à savoir le sexe et la violence, revoyez Obsession, Carrie ou Sisters) avec ses films "commerciaux", il a pu revenir aux sources, se lacher, grâce à ses producteurs européens, pour ne pas dire français. Le film est tourné en France, entre Cannes et Paris, dernier bastion pour les artistes qui entendent encore et toujours résister au producteur yankee.
Malgré les mauvaises critiques qu'a reçu ce film lors de sa sortie, il faut reconnaitre que le scénario et le personnage joué par Rebecca Rominj Stamos sont plutôt réussis (ainsi que la mise en scène mais est-il nécessaire de le préciser ?). Brian de Palma s'est fait plaisir, s'est offert une scène saphiste puis un strip tease en règle, avant de tout effacer et de tout reprendre...
Avis
Technique
Avis
sur l'image :
(2.5/3)
Avis
sur le son :
(2.5/3)
Très belle image, signée du maître de la mise en scène. La photo est signée Thierry Arbogast, qui a collaboré à tous les films de Besson, une référence donc. Enfin, sachez que le montage photo que réalise Banderas a été créé par Brian de Palma himself !
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Le film est proposé en Dolby 5.1 et en DTS aussi bien en VO qu'en VF, suffisament rare pour le préciser. Préférez du coup la VO dts à la VF 5.1 tant le doublage est pénible... Dernière info : Sakamoto avait déjà signé la msique de Snake Eyes avant de "retoucher" ici le Bolero de Ravel. Toute les musiques des films de Brian de Palma sont réunies sur le CD Director's cut (Universal Music) : pour les fans, n'hésitez pas !
Avis
sur les bonus & l'interactivité :
(1.5/3)
Avis
sur les visuels :
(0.5/1)
BA, featurette, making of, interviews acteurs et réalisateur, filmos : rien de nouveau sous le soleil, le minimum syndical quoi !
Belle affiche rendant hommage à Rebecca Rominj Stamos. Sa tête est reprise sur la sérigraphie du DVD, qui représente l'objectif d'un appareil photo. Mais le rond central n'étant pas imprimé, le résultat est un peu décevant.