Disons tout de suite: ce n'est pas un super film mais c'est un bon polar. Cependant il faut le voir, non pas pour James Wood, excellent comme d'habitude, mais comme la première adaptation à l'écran d'un roman de James Ellroyd, et pas le moindre puisqu'il nous plonge dans la trilogie Lloyd Hopkins avec ce premier Lune sanglante dont le titre original n'a pas été retenu. Pour ceux qui ont lu le livre et pour ceux qui envisageraient de le faire, sachez que le film a considérablement simplifié l'histoire, à part le début qui est assez fidèle, y compris la découverte du premier corps. Lesley Ann Waren dans le rôle de la femme auquel rode le tueur n'est pas convaincante, pas assezen tout cas.

L'image semble datée pourant la réalisation du film ne date que des années 80, le tout début. En fait, elle souffre surtout d'une masterisation au rabais. Mais en attendant une réédition, y'a pas mieux.

Pauvre. Stéréo ou double-mono, je suis bien en peine de vous le dire. Une bande son mystérieuse, qui rappelle le sixième sens de Michael Mann, le rock à la Miami Vice en moins tout de même !

Effectivement, pas grand chose, sinon une petite biographie - bibliographie de cet auteur génial de polars qu'est James Ellroy. Entre parenthèse, je vous recommande le Dalia Noir si vous voulez plonger dans son univers, puis la trilogie de Lloyd Hopkins. Attention, c'est noir, violent, terriblement bien décrit, horriblement peint, incroyablement visuel. Certaines descriptions sont insoutenables d'ailleurs.

L'affiche fait la part belle à James Wood et à son revolver. Aux édition Rivages / Noir, l'affiche est reprise sur la couverture de Lune sanglante (si vous voulez le lire, vous n'aurez aucun mal à la reconnaitre).