Entre Cynthia et Evelyn, les fantasmes tournent en rond. La chorégraphie sadomaso de leurs désirs, le jeu de la soubrette dépoussiérant les meubles et la maîtresse de maison qui professe l'ordre et le plaisir, décline une structure cyclique infinie et répétitive. Seul le respect le plus strict de cette partition aboutit à l'orgasme de la plus jeune et insatiable femme de ménage avant que, le jour suivant, ne recommence ce jeu de rôles émoustillant. Le théâtre SM contamine le film, pétrifié comme le château endormi d'un conte de fées sur lequel on aurait jeté un sort.
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