Dans l'épisode précédant, McG avait réussit l'exploit d'en finir avec l'héritage de James Cameron en laissant la franchise ouverte à de nouvelles perspectives. Alors à la vue de l'ouverture de ce cinquième opus qui reconstitue la scène d'ouverture du premier film, cela ressemble d'emblée comme un aveu d'échec des scénaristes à réussir à faire évoluer la franchise. Ils avouent s'être influencé du scénario de "Retour vers le futur 2" pour créer un 1984 alternatif au premier film. Faisant totalement abstraction des deux derniers films de la saga et parlant eux-même d'une trilogie Terminator (rappelons qu'ils écrivent ici le cinquième film). Tout en parlant de rebooter la franchise avec deux suites déjà écrites. Bref, on n'y comprend rien !!!
Et c'est exactement l'impression que l'on ressent à la première vision du film. Lorsque Robert Zemeckis avait réalisé ses "Retour vers le futur", il avait prit le temps de faire de la vulgarisation scientifique pour expliquer le paradoxe temporel dans sa mise en scène. Or ici, ces explications essentielles sont expédiés en deux phrases au détour d'une scène d'action. Et finalement il faut bien constater que ce film n'est qu'un melting pot de l'iconographie des deux premiers dans un nouveau passé en 1984. Nous sommes de retour à la case James Cameron et la franchise tourne à nouveau en rond.
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