On retrouve dans ce film le thème récurrent des films du pré-code Hays, la réussite sociale. Marian quitte sa campagne pour assouvir son envie de rentrer dans le monde de la haute société. Envie que Clarence Brown met merveilleusement bien en scène avec une des plus belle scène du film, le train qui entre en gare avec Marian qui regarde la vie des mondains à travers les vitres. Une scène se terminant avec une conversation métaphorique avec Wallace, un mondain un peu éméché sur la plateforme arrière du train, séparant le monde en deux catégories, ceux qui sont dedans regardant dehors et ceux qui sont dehors regardant dedans.
Mais comparé à d'autres films de cette époque, "Fascination" manque un peu de mordant. L'arrivisme de Marian au début du film est estompée par son portrait de femme amoureuse et loyale à sa cible qui deviendra son mentor. Une ascension sociale qui semble bien trop facile aux spectateurs.
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