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Titre
:
L'étalon
Version :
Française
Auteur de la critique :
nicofeel
Date de la critique :
18/04/2016
Cette critique a été
visitée
13 fois.
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Editeur : Pathé Année de sortie au cinéma : 1970 Date de sortie du DVD : 12/05/2004 Durée du film : 90 minutes
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Résumé :
Dans un petit port méditerranéen, William Chaminade, un vétérinaire, est amené à donner les premiers soins à une jeune femme qui vient de se précipiter par la fenêtre du deuxième étage de l'hôtel où il dîne. Celle-ci a été rattrapée in extremis par Lionel, un athlète, qui jouait de la mandoline sur la terrasse... Questionnée, la jeune femme lui donne les raisons de son geste de désespoir : elle est privée d'amour, car son mari emploie ses loisirs à jouer aux boules et aux dominos ! Chaminade, profondément ému par l'honnêteté de la jeune femme qui, plutôt que de tomber dans l'adultère, a préféré en finir avec la vie, vient de découvrir un moyen simple et efficace de rendre la joie de vivre aux femmes délaissées par leurs maris. Il va créer un centre où l'Étalon, être sans malice, sain et de haute moralité, assouvira la fièvre des sens de toutes ces malheureuses...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(8/10) |
Jean-Pierre Mocky tourne depuis de nombreuses années. Dans ses oeuvres de "jeunesse", on trouve L'étalon, où il a fait jouer dans le rôle principal Bourvil (excusez du peu !) et Francis Blanche .
Ce film est une pure comédie qui part d'un postulat totalement hallucinant avec un homme qui décide de créer le concept de l'étalon, à savoir un homme à disposition des femmes délaissées par leurs maris respectifs. Et ceci évidemment contre une petite contribution monétaire. Tout cela ressemble fort à de la prostitution mais cela n'est pas totalement le cas car ces femmes restent avec leurs époux et ne les trompent pas vraiment ! En tout cas, c'est le concept qu'essaie d'expliquer tout naturellement le personnage joué par Bourvil, qui ne manque pas d'aplomb.
L'étalon est une comédie et n'est absolument pas à prendre au sérieux. D'ailleurs, les différents revirements de situation dans un sens ou dans un autre, prouvent que l'on est dans une sorte de farce. Le but est de faire rire le spectateur et Mocky y arrive plutôt bien.
Toutefois, le film n'est pas dénué de fond. Il s'inscrit dans le mouvement libertaire de 1968 (le film date de 1970) et Mocky a la bonne idée de rappeler que les femmes veulent aussi avoir leur mot à dire en matière de moeurs, et notamment de sexualité.
Pour rendre la pareille à un Bourvil bien amusant, Francis Blanche est excellent en homme qui tente de sauvegarder la moralité et empêcher l'existence de ces étalons. Michael Lonsdale n'est pas mal non plus en (jeune) commissaire de police à qui il arrive de nnombreuses misères.
Voilà sans doute un film méconnu de Mocky qui n'en reste pas moins une oeuvre drôle, insolite et qui figure parmi les meilleurs films de son auteur.
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