En sortant en exclusivité La vierge de Nuremberg, le magazine Mad Movies a permis à ses fans de voir un très bon film d'horreur d'antan.
Ce long métrage horrifique est signé Antonio Margheriti, un homme à tout faire, considéré comme un bon faiseur.
Au niveau du film lui-même, Margheriti utilise astucieusement les décors de son film, avec ce manoir qui semble inquiétant. Il faut dire que l'on est rapidement dans le bain, avec cette scène introductive où une jeune femme se fait tuer par un instrument de torture horrible, la fameuse vierge de Nuremberg.
Ce manoir comporte de nombreux lieux lugubres, que ce soit l'ancienne salle de tortures (devenue un musée, en tout cas semble-t-il...), les nombreuses pièces ou encore les passages secrets, dont certains mènent vers des endroits peu recommandables.
En plus d'une mise en scène bien inspirée de son réalisateur, le film adopte de façon intelligente le point de vue de l'héroïne du film. D'où cette question légitime : est-ce que ce qu'elle voit correspond à la réalité ou s'agit-il d'un délire cauchemardesque ? Bien entendu, le spectateur ne tardera pas à avoir la réponse.
A noter que ce long métrage comporte quelques scènes un peu gore et assez marquantes (la séquence avec le rat) qui sont relativement étonnantes pour un film de 1963.
En dehors d'un scénario malgré tout un peu convenu, on regrettera tout de même la révélation finale qui est, il faut bien le reconnaître, sacrément tirée par les cheveux.
Heureusement, cela n'obère pas la plaisir à regarder ce film d'horreur tout à fait recommandable.
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