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CRITIQUE DVD


LA DERNIERE MAISON SUR LA PLAGE




Titre : La dernière maison sur la plage

Version : Française
Auteur de la critique : flo001fg
Date de la critique : 24/12/2015

Cette critique a été visitée 12 fois. Aide

 

Editeur : Artus Films
Année de sortie au cinéma : 1978
Date de sortie du DVD : 03/02/2015
Durée du film : 90 minutes


Résumé : Après le braquage d’une banque, trois malfrats tombent en panne de voiture. Contraints de se réfugier dans une villa en bord de mer, ils vont se trouver face à un groupe de jeunes filles répétant là une pièce de théâtre. En planque le temps de trouver une solution, les trois brutes vont faire subir les pires atrocités à leurs otages. Lesquels, le moment venu, sauront se venger à la hauteur de leur violence.
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7.5/10)

Sorti en 1978, la même année que "I Spit on Your Grave" de Meir Zarchi, "La settima donna" est l'un des meilleurs Rape & Revenge italien avec "Le dernier train de la nuit" d'Aldo Lado et "La Maison au fond du parc" de Ruggero Deodato. Comme souvent à cette époque là, les italiens essayaient de profiter des différents succès internationaux en nous offrant de purs produits d'exploitation...
Sorti à l'époque en VHS sous différents titres dont "Terreur" et rebaptisé pour cette édition, "La dernière maison sur la plage", traduction littérale du titre américain "Last House on the Left", en référence évidemment à "La Dernière maison sur la gauche" de Wes Craven sur laquelle toute cette vague de Rape & Revenge essaya de surfer, "La settima donna" est un film de Franco Prosperi ("Hercule contre les vampires", "Pronto ad uccidere", "Mondo cannibale") à la mise en scène inspirée et au casting assez sympathique. Dès la première scène, on peut apprécier l'originalité de la mise en scène de Prosperi à travers une scène de braquage de banque filmée au niveau des jambes des braqueurs, ce qui fait que l'on ne les découvrira qu'ensuite lors de leur fuite et cachant surtout ainsi l'implication de chacun dans ce hold-up. Les trois braqueurs seront composés de deux types de toutes évidences bien allumés interprétés par Flavio Andreini ("Une poignée de salopards") et Stefano Cedrati ("La voce della luna") et d'un beau gosse, en apparence plus équilibré, joué par Ray Lovelock ("Un violon sur le toit", "Brigade volante", "Frissons d'horreur", "Murderock"), qui retrouve une seconde fois le réalisateur après avoir tenu le rôle principal dans "Pronto ad uccidere". Rapidement nos trois malfrats vont décider de se mettre au vert en se planquant dans une villa isolée en bord de mer occupée par des jeunes filles, toutes plus charmantes les unes que les autres (Il y en a qui ont quand même du bol de tomber sur une villa comme celle-ci!) et placée sous la responsabilité de sœur Cristina, jouée par la très charismatique Florinda Bolkan ("Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon", "Le venin de la peur", "La longue nuit de l'exorcisme", "Flavia la défroquée", "La piovra"). Là encore, le réalisateur va nous surprendre en nous présentant au départ ces jeunes filles masquées en train de répéter la pièce "Le Songe d'une nuit d'été" de William Shakespeare et ne retirant pas leur masque alors que leurs agresseurs auront fait irruption depuis un bon moment, accentuant ainsi le côté étrange et ironique du film. Parmi les jolies demoiselles présentes au casting, on remarquera principalement la présence de Sherry Buchanan ("La lame infernale", "Tentacules", "La terreur des zombies", "Fou à tuer") dans le rôle de Lisa, de Luisa Maneri ("La cage aux folles", "Body Count", "Renegade"), mais aussi d'une petite française, Karina Verlier ("Sella d'argento") dans un rôle plus discret. Rapidement le ton sera donné avec une scène de meurtre assez marquant au fer à repasser, mais étonnamment le premier viol sera en revanche bien soft et se passera hors champ. Le deuxième viol, par contre sera plus dérangeant car filmé au ralenti avec notamment l'un des violeurs maquillé comme lors d'une représentation théâtrale. Le film va alors aller crescendo dans la violence avec un dernier viol hyper dérangeant et profondément marquant, même si là encore tout se passera hors-champ et sera assez stylisé. Évidemment tout cela ne sera pas sans conséquence et à la fin, il sera l'heure de la vengeance pour ces dames... Durant tout le film, Franco Prosperi tirera profit de la très belle demeure et de son environnement paradisiaque, aidé par la photographie très soignée de Cristiano Pogany ("Follia omicida", "La Noble maison") qui mettra parfaitement en valeur ces lieux. Le film bénéficie également d'une musique plutôt sympathique composée par Roberto Pregadio ("Si douce, si perverse", "Horreurs nazies", "Mondo cannibale") et d'une bande originale pas mal du tout avec notamment la chanson "Place for the Landing" interprétée par Ray Lovelock en personne, même si celle-ci sera fortement influencée par "Let's stick together" de Wilbert Harisson, chanson immortalisée par par Brian Ferry en 1976... Dans l’ensemble, le film est très réussi, mais on pourra tout de même lui reprocher de ne pas aller plus loin dans le sordide et le sadisme et donc de ne pas être plus choquant pour un Rape & Revenge, contrairement aux films d'Aldo Lado et de Ruggero Deodato précédemment cités, surtout que tous les ingrédients étaient bien là...
Malgré son côté un peu trop sage (Tout est relatif bien entendu !!!), "La dernière maison sur la plage" demeure un très bon Rape & Revenge, vraiment bien fichu et qui devrait satisfaire les amateurs du genre et les amateurs de cinéma d’exploitation en général.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2/3)

Excellente qualité d'image pour un film datant tout de même de la fin des années 70. Chapeau Artus!
Format 2.35 16/9ème compatible 4/3.

Des pistes audio italienne (sous-titrée en français bien évidemment!) et française Dolby Digital mono très convenables, mais la version italienne est tout de même de meilleur qualité et donc à privilégier!

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les bonus se composent d'un très intéressant entretien avec David Didelot de Vidéotopsie sur le Rape & Revenge italien, un diaporama d’affiches et de photos et la bande-annonce du film.

"La dernière maison sur la plage" est un des rares titres récents de chez Artus Films a ne pas avoir bénéficié d'un boîtier digipack, toutefois la jaquette est tout de même très réussie. La sérigraphie du DVD reprend quant à elle le même visuel que l'affiche proposée par la jaquette.


Note finale :

  (14/20)


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