Un commandant de la Marine américaine n'a qu'une seule tâche : faire qu'en tous lieux la table de son amiral soit toujours richement garnie et que ses repas soient parés des plus jolies filles de l'armée anglaise. Pour son propre compte, il séduit force demoiselles à coups de paires de bas et de barres de chocolat, sauf Julie Andrews. Celle-ci pas si prude va tomber amoureuse et s'attacher à ce commandant qui n'a aucune "chance" de partir au front. D'autre part nous voyons germer le projet stupéfiant de l'amiral, sujet à des crises de gâtisme, qui, pour ternir la suprématie grandissante de l'aviation, décide que le premier homme tué à Omaha Beach le jour du débarquement doit être un marin et que cet acte de bravoure doit être filmé par un opérateur de la Navy. Le refus du planqué d'aller au front apparaîtra à certains comme lâcheté, à d'autres comme bon sens. Plus que la guerre elle-même, c'est la notion de héros qui est démystifiée, c'est la conduite absurde des vieux gradés dont les responsabilités dépassent les facultés intellectuelles.
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