Mis en scène en 1969 par Michael Armstrong en 1969, La marque du diable rentre dans la longue lignée des films de tortures, typique des années 60-70.
Ici, c'est l'Inquisition qui sévit avec ces chasseurs de sorcières qui s'en prennent à de soi-disantes sorcières et sorciers.
Le film comporte son lot de séquences de tortures, dont l'une des plus marquantes est celle où l'on coupe la langue à une jeune femme. Les autres tortures ne sont pas franchement très ragoutantes mais elles sont moins marquantes.
Outre ces scènes d'horreur, ce long métrage vaut surtout pour le point de vue qu'il adopte. En effet, les personnes qui disposent du pouvoir se servent de celui-ci pour prétendre que des gens sont des sorcières. Or, on constate aisément que cela n'est qu'un subterfuge pour violer des femmes, détrousser des riches ou encore satisfaire leur domination sur des villageois totalement démunis.
Le film est très critique à l'égard de l'Inquisition, tant au niveau des méthodes employées que de ses justifications. Le spectateur voit ainsi le jeune Christian, dont le mentor est l'un des persécuteurs, qui change progressivement de point de vue.
La marque du diable se termine d'ailleurs par un final assez inattendu, qui ne manque pas d'intérêt.
Au niveau de la distribution, les acteurs tiennent la route. On reconnaîtra notamment dans le lot un jeune Udo Kier.
Voilà donc en somme un petit film d'horreur méconnu, qui ne manque pas de points positifs.
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