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Une rébarbative maison, dite de redressement moral, est transformée par l'arrivée d'une nouvelle directrice. Celle-ci est secrètement fiancée au médecin de l'établissement. Une confiance réciproque unit peu à peu la directrice et une détenue attachante jouée par Corinne Luchaire. Yvonne, la directrice est troublée par le sentiment qui grandit entre Corinne et le docteur. Soumise au chantage d'une compagne, Corinne provoque malgrè elle un scandale. Yvonne, éclairée sur l'amour de Corinne, pardonne et demeure solitaire. Que dire du film sinon qu'il est "surjoué" et "surdialogué". Les dialogues d'Henri Jeanson sonnent faux. Le film permet de voir Ginette Leclerc dans un rôle secondaire et Corinne Luchaire. Celle-ci est surtout connue pour ses démêlés avec la Justice après la Libération. Fille de Jean Luchaire, collaborateur notoire, qui fut condamné à mort et exécuté en 1946, elle fut condamnée à 10 ans d'indignité nationale. Auparavant elle avait rejoint la cohorte des collaborateurs fuyant l'épuration, tels Robert Le Vigan, Lucien Rebatet,Darnand, Louis-Ferdinand Céline toujours flanqué de son chat Bébert, à Baden-Baden puis Sigmaringen. C'est à son retour en France qu'elle fut jugée après avoir passé quelque temps à la prison de Nice, triste rappel du film Prison sans barreaux tourné en 1938.
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