Mis en scène en 1959 par Ranald MacDougall en 1959, Le monde, la chair et le diable prend des allures de 28 jours plus tard avant l'heure. A savoir que l'on se retrouve avec un personnage qui constate qu'il n'y a plus personne dans la ville. Les gens semblent avoir disparu. Reste le principal protagoniste, un Noir (ce qui est quasiment un signe politique pour l'époque) qui cherche désespérément des signes de vie. Il réussira à trouver une jeune femme puis un autre homme. Entre critique de la société qui montre où l'on peut dériver si l'on ne fait pas attention au danger atomique et film "intimiste" qui s'intéresse à une sorte de ménage à trois, le film ne manque pas d'intérêt. On est tout à la fois dans la S-F (sans avoir besoin de moyens importants au niveau des effets spéciaux) que dans une sorte de drame. Les acteurs sont tous très bons dans leurs rôles, et notamment l'acteur principal qui est charismatique et crédible dans son rôle. Quant à la mise en scène et à la photographie, tout est bien réussi. Ce film qui fait froid dans le dos est très intéressant.
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