CRITIQUE DVD

Les 2 premiers épisodes avaient amassé suffisamment de capital sympathie pour tenter un 3ème volet commercialement rentable. Thomas Gilou ne se gêne donc pas pour remettre le couvert et réchauffer la marmite en faisant quasi un copier-coller du second.
Les acteurs ont vieilli, le sentier a fait place au hard-discount monopolisé par des asiatiques qui vampirisent tout le secteur. Les célèbres yallahhh sentent l’exercice imposé, on voit venir l’intrigue de loin, bref pas grand-chose à espérer d’un scénario qui a du être écrit sur un timbre poste. Si la bande annonce laissait présager le pire, il faut bien reconnaitre qu’on suit d’un œil distrait les aventures de ces tchatcheurs déconneurs
On assiste aux facéties habituelles des protagonistes avec un José Garcia moins entreprenant et surtout moins surprenant, un richard Antonina plutôt linéaire et un Vincent Elbaz qui reprend sa place même s’il a du mal à la trouver. Bruno solo arrive à se faire remarquer un peu plus et Gilbert Melki continue à dominer les débats. Au rayon déception, Enrico Macias nous sort un numéro pitoyable d’amnésique et le casting féminin n’est pas à la fête, servant tout juste de tapisserie et de fil conducteur.
Au final ce numéro 3 s’en sort plus honorablement qu’un bronzé 3, même s’il se contente de cloner presqu’à la virgule l’épisode précédent. Bref un film paresseux pour des cerveaux paresseux qui ne veulent pas réfléchir un dimanche soir. On appelle ça un divertissement et dans ce registre ce n’est pas complètement raté.
Mais la vérité si je mens, pas de numéro 4 svp !

Le générique nous en met tout de suite plein la vue, la palette colorimétrique explose littéralement avec une volonté tout comme le film d’en faire des tonnes. Le piqué est très bon sans atteindre des sommets et l’ensemble délivre dans son format 1.85 un résultat à l’attente d’un tel support. On n’est pas très loin de la note maximale

Si on se réjouit de posséder un format HD en version française, très vite on déchante, en se demandant si nos surrounds sont bien connectés car les effets arrières sont quasi nuls. Tout se concentre sur l’avant, le mixage dans l’ensemble est correct mais reste paresseux à l’image du scénario.

On nous fournit également le minimum avec son lot de scènes coupées, des avants premières ainsi que des scènes karaoké sans intérêt.

Une jaquette et une sérigraphie identique, sympathique et surtout très lisible, un volet que TF1 néglige rarement et dont certains devraient s’inspirer.

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