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Titre
:
La solitude du coureur de fond
Version :
Française
Auteur de la critique :
Cogolin
Date de la critique :
01/02/2013
Cette critique a été
visitée
551 fois.
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Editeur : Doriane Films Année de sortie au cinéma : 1962 Date de sortie du DVD : 23/03/2009 Durée du film : 120 minutes
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Résumé :
Par un soir d'hiver, à Nottingham, Colin Smith et son comparse cambriolent une boulangerie et s'enfuient avec la caisse. Le jeune Colin est arrêté et aussitôt envoyé en maison de redressement. Là, le directeur va vite découvrir ses talents de coureur de fond. Il en fait son favori et le soumet à un entraînement intensif. C'est pendant ces longues courses solitaires que le jeune homme s'évade en rêveries, déroule le film de sa vie passée, avec ses douleurs familiales et ses joies amoureuses. Ses prouesses font espérer qu'il gagnera le cross-country opposant les gars du centre à de jeunes privilégiés d'une école voisine. Rebelle et contestataire, Colin finira pas refuser de jouer le jeu de l'institution...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9/10) |
"La solitude du coureur de fond" mis en scène par Tony Richardson en 1962 , est un film britannique marqué par le style du réalisme social et qui appartient à ce qu'on a appelé l'école du "Free cinema" , un courant cinématographique dont les moyens de réalisation étaient proches de ceux de la Nouvelle Vague à l'époque. "La solitude du coureur de fond" a donc ainsi été tourné à l'aide d'une caméra de petites dimensions et ce entièrement en décors naturels loin des contraintes des studios de cinéma, ce qui apporte à ce métrage la dimension réaliste d'un documentaire.
Le réalisateur Tony Richardson a su parfaitement rendre à l'écran le regard contestataire sur la société anglaise porté par l'écrivain Alan Sillitoe dans son roman , et dont le film est l'adaptation. Les séquences de course notamment , restituent bien l'ambiance générale du film et les aspirations du personnage principal qui n'a en tête que son désir de liberté et de rébellion pour échapper à l'enfermement et au carcan disciplinaire et rigide de la maison de redressement où il se trouve. Dans le rôle principal , l'acteur Tom Courtenay alors débutant , interprète à merveille le personnage du jeune Colin qui n'accepte de courir à la demande du directeur du centre d'éducation surveillée (Michael Redgrave) que pour finalement refuser de terminer la course alors qu'il en était le vainqueur annoncé. Avec ce final inattendu , le film de Tony Richardson trouve une magnifique conclusion et livre un message fort , à savoir que la véritable liberté réside dans la possibilité du choix et du libre-arbitre , plus encore que la liberté hors des murs d'une prison.
Au fil des ans , "La solitude du coureur de fond" a acquis une réputation de film culte auprès des cinéphiles. Il reste en tout cas une oeuvre importante et majeure du cinéma britannique des années 60 , qui a conservé toute sa force de contestation et sa poésie si particulière.
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